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Discussion utilisateur:Florentden

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--Florentden (discuter) 9 avril 2014 à 13:07 (CEST)Florent[répondre]

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Alex-F 11 mars 2014 à 08:22 (CET)[répondre]

Les projets avortés du cinéma[modifier le code]

Des projets de films peuvent connaitre beaucoup de difficultés à aboutir, c’est ce qu'on appelle couramment dans le jargon cinématographique « l’enfer du développement ». Plus précisément, ce nom décrit toutes les difficultés possibles et imaginables par lesquelles peut passer la réalisation d’un film. Les causes de cette situation peuvent être nombreuses : • Un budget trop élevé. • Un changement de producteur. • Une divergence de point de vue entre le réalisateur et la production. • Des changements d’acteurs. • De multiples réécritures du script. • Etc. Cependant, même si la plupart de ces films ne subissent que quelques contretemps, il en est de si ambitieux, démesurés et farfelus qu’ils ne purent jamais voir le jour. Ces projets malencontreusement annulés auraient pu devenir des monuments du 7e art, mais il n’en fut malheureusement rien.

L’enfer d’Henry-Georges Clouzot[modifier le code]

«Un couple, Marcel et Odette, prend la gérance d'un hôtel en province française. Plus tard, Marcel (Serge Reggiani), dévoré par la jalousie, attache Odette (Romy Schneider) à un lit. Il se remémore les années d'avant, tout en soumettant sa femme à la torture, ses fantasmes se mêlant à la réalité.» Ce scénario banal possède une histoire plus que surprenante : en 1964, Clouzot imagine ce film à la réalisation inédite et révolutionnaire, ce projet énigmatique et insolite devait à sa sortie devenir un véritable évènement à sa sortie. Doté d’un budget illimité et d’une distribution cinq étoiles, il était destiné à titiller la première place du box-office pour longtemps. Ce n’est qu’après trois semaines de tournage que l’idée tombe à l’eau, la faute aux problèmes de santé d’Henry-Georges Clouzot(infarctus) et de Serge Reggiani (fièvre de Malte ou dépression). Les images filmées par le réalisateur furent déclarées perdues, mais furent retrouvées et sont plus époustouflantes que prévu. Elles racontent un film unique, la folie et la jalousie filmées en caméra subjective. Un documentaire nommé L’Enfer d’Henry-Georges Clouzot et réalisé par Serge Bromberg est sorti en 2009. Il est bon de rappeler qu’un remake du film nommé L’Enfer fut réalisé par Claude Chabrol est sorti en 1994.

Napoléon de Stanley Kubrick[modifier le code]

Après le succès de son 2001 l’odyssée de l’espace, Kubrick profite de sa nouvelle crédibilité au box-office pour commencer à réaliser un projet qui lui tenait à cœur. L’adaptation de la vie de l’empereur Napoléon. Le réalisateur avait déjà commencé des repérages en Belgique, Yougoslavie, France, Italie, etc., et la collecte de documents nécessaires à la réalisation du film. Le scénario comptait 186 pages. 50000 figurants auraient dû être recrutés pour les scènes de bataille. Pour ce film, il avait acheté les droits du livre de Felix Markham, à qui il ne cassait de poser des questions dans le but de compléter ses informations. Kubrick avait réussi à constituer un dossier de 17000 images d’époque, son ambition était de préparer le plus grand film de tous les temps. Malheureusement, après deux années, le projet fut annulé car le film Waterloo de Bondartchouk fit un flop au box-office. A partir de 2013, Steven Spielberg aurait commencé à s’attaquer à une série sur le petit Corse en se servant des données récoltées par Kubrick.

AI : Intelligence artificielle de Stanley Kubrick[modifier le code]

Dans le début des années 70, il s’attaqua à la réalisation du film AI. Il embaucha de nombreux écrivains jusqu’à la moitié des années 90. Il resta bloqué dans l’enfer du développement pendant des années car Kubrick n’avait pas de machines assez performantes pour créer le personnage de David, le héros du film qui est un petit robot qui rêve de devenir un véritable petit garçon, qui au gout du réalisateur, ne devait pas être interprété par un jeune auteur. Il confia donc le projet à Steven Spielberg. Ce dernier réalisa le film qui sortit finalement en 2001.

Megalopolis de Francis Ford Coppola[modifier le code]

Il s’agit là pour le réalisateur d’un rêve, celui de créer une œuvre qui transcende son rapport à l’art et au monde. Il tente de lui donner vie depuis le début des années 80. Longtemps annoncé comme un film de science-fiction mettant en scène un architecte ayant le pouvoir d’arrêter le temps, il s’est avéré que c’est une œuvre qui (à défaut de se dérouler dans le futur) parle avant tout de la manière dont celui-ci se construit. Entre autres inspiré par un ouvrage d’Ayn Rand appelé La Source vive, il était censé représenter une fresque qui plonge dans la mégalopole New-Yorkaise pour comprendre comment les innombrables chemins croisés forment les lignes de l’avenir. Avec ce film, Coppola a pour intention de porter un constat global sur l’existence humaine sous toutes ses dimensions (politique, sociale, culturelle,..). La somme nécessaire à la réalisation de l’œuvre était outrageusement élevée de sorte qu’il a constamment butté sur le refus des studios. Le film semblait en voie de se concrétiser à l’orée des années 2000, mais les attentats du 11 septembre l’ont fait s’écrouler en même temps que les deux tours, les studios trouvant le sujet trop sensible.

Dune d’Alejandro Jodorowsky[modifier le code]

Après La Montagne Sacrée, Michel Seydoux propose à Alejandro Jodorowsky de produire son prochain film. Alejandro Jodorowsky se lance alors dans son projet le plus ambitieux: l'adaptation du roman Dune de Frank Herbert. Il voulait faire de ce chef-d’œuvre de la littérature de science-fiction une longue œuvre ésotérique qui aurait bouleversé les cadres classiques de la narration. Il travaille avec les artistes Jean Giraud (dit Moëbius), H. R. Giger et Chris Foss sur les aspects visuels, ainsi qu'avec le spécialiste des effets spéciaux Dan O'Bannon. Il souhait que la musique du film soit composée par Pink Floyd et Magma. La distribution comprendrait David Carradine (Leto Atréides), Salvador Dalí (empereur Padishah Shaddam IV), Orson Welles (Baron Vladimir Harkonnen), Mick Jagger (Feyd-Rautha Harkonnen), Brontis Jodorowsky (Paul Atréides), Udo Kier (Piter de Vries), Amanda Lear (Princesse Irulan). Lorsque l'équipe de production recherche 2,5 millions de dollars pour finaliser le budget, elle se heurte au refus des studios hollywoodiens qui craignent le tempérament de Jodorowsky. La production s'arrête alors brusquement. Dan O’Bannon était si dévasté par cet échec qu’il a fini en maison de repos et a écrit « Alien » pour se consoler. Un film documentaire racontant les déboires de Jodorowsky est sorti en 2013, Jodorowsky’s Dune.

Les frères Vega de Quentin Tarantino[modifier le code]

Un Tarantino est toujours un évènement, le réalisateur est effectivement l’un des plus suivis de sa génération. Le nombre de films cultes qu’il a à son actif est impressionnant et c’est cela qui créera autant d’engouement pour ce projet. Envisagé sous le titre « Double V Vega », le film mettait en scène Vic Vega, personnage de Reservoir dogs interprété par Michael Madsen et Vincent Vega, son frère, interprété par John Travolta dans Pulp Fiction. Il était censé être un préquel aux deux films, racontant la vie que menait Vincent à Amsterdam. L’emploi du temps et les nombreux projets de Tarentino ont malheureusement enterré les espoirs des fans. De plus l’âge plus avancé des 2 acteurs principaux ne leur permet plus de reprendre leur rôle.

Superman Lives de Tim Burton[modifier le code]

Après l’échec du 4e film de la licence Superman, les studios de la Warner Bros sont réticents à l’idée de continuer la saga. Un reboot est donc envisagé, plusieurs scénarios sont conçus jusqu’à ce que celui de Kevin Smith soit retenu. Il nomme sont projet Superman Lives qui succède à Superman Reborn, il devait être réalisé à la base par Robert Rodriguez mais celui-ci annula finalement ce projet pour entreprendre le tournage de The faculty. C’est alors que Tim Burton se vit proposer la réalisation du film. Finalement, la Warner n’acceptera pas les différents scénarios pour question de budget. Le rôle-titre était promis à Nicolas Cage qui avait déjà réalisé divers essais costume.

L’homme qui a tué Don Quichotte de Terry Gilliam[modifier le code]

L’idée germa en 1990 dans l’esprit de Terry Gilliam, c’est après avoir lu le livre qu’il se dira qu’il était irréalisable. Il eut donc l’idée de mêler l’intrigue principale avec celle d’un livre nommé Un Yankee à la cour du roi Arthur de Marc Twain. Don Quichotte devait donc vivre ses aventures avec un homme des temps modernes. Le casting composé de Jean Rochefort, Johnny Depp et Vanessa Paradis était un présage de qualité et de succès. Cependant, le développement fut particulièrement laborieux. Un producteur allemand avait promis des dons qui ne vinrent jamais. Le tournage commença alors avec un an de retard (octobre 2000 au lieu de septembre 1999) avec un budget de 30 millions de dollars. De plus, une ambiance maussade s’était installée sur le plateau de tournage et plusieurs acteurs n’étaient pas venus aux répétitions. La tendance se confirma quand l’équipe apprit que le terrain sur lequel elle tournait était en fait un terrain d’entraînement pour les chasseurs bombardiers de l’OTAN. Ce sont ensuite les intempéries qui vinrent perturber le film; l’intensité des pluies détruisit une grande partie du matériel de tournage. En conséquence, le paysage qui devait servir de décor se mit à verdir et devint donc inutilisable. De plus, la double hernie discale de Jean Rochefort scella définitivement le sort du long-métrage. Un documentaire nommé Lost in La Mancha nous montre toutes les difficultés encourues par le staff et la réelle catastrophe que fut le tournage.

Livres[modifier le code]

 Philippe Fraisse, Le cinéma au bord du monde une approche de Stanley Kubrick : Une approche de Stanley Kubrick, Paris, Gallimard  Clouzot critiqué de Claude Gauteur, Éditions Séguier, 2013  Alberto Morsiani, Quentin Tarantino : film après film, scène par scène, une incursion dans les intrigues violentes du réalisateur le plus transgressif du jeune cinéma américain, Rome, Gremese, coll. « Les grands cinéastes », 2011

Site[modifier le code]

http://www.universcine.com/articles/qui-a-tue-l-homme-qui-tua-don-quichotte

Documentaires[modifier le code]

 Lost in la mancha, Keith Fulton et Louis Pepe, 2002  L'Enfer d'Henri-Georges Clouzot, Serge Bromberg, 2009