Discussion:Rossinante

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"Rossinante est décrit maigre, avec de nombreux défauts, mais sans préciser si c'est un mâle, une jument ou un hongre. » Or, il existe au moins un chapitre de roman de Cervantès qui est formel sur ce point : Rossinante est un cheval mâle entier. En effet, on peut lire au début du chapitre XV du tome 1 du Don Quichotte traduit par Louis Viardot, l’extrait suivant :

"… ils arrivèrent à une prairie couverte d’herbe fraîche, au milieu de laquelle coulait un doux et limpide ruisseau. Conviés par la beauté du lieu, ils résolurent d’y passer les heures de la sieste ; car l’ardeur de midi commençait à se faire rudement sentir. Don Quichotte et sancho mirent pied à terre, et, laissant l’âne et Rossinante paître tout à leur aise l’herbe abondante que le pré leur offrait, ils donnèrent l’assaut au bissac, et, sans cérémonie, en paix et en bonne société, maître et valet se mirent à manger ensemble ce qu’ils y trouvèrent. Sancho n’avait pas songé à mettre des entraves à Rossinante ; car il le connaissait pour si bonne personne et si peu enclin au péché de la chair, que toutes les juments des herbages de Cordoue ne lui auraient pas donné la moindre tentation. Mais le sort ordonna, et le diable aussi, qui ne dort pas toujours, que justement dans ce vallon se trouvassent à paître un troupeau de juments galiciennes que menaient des muletiers yangois, lesquels ont coutume de faire la sieste avec leurs bêtes dans les endroits où se trouvent l’herbe et l’eau. Celui où s’était arrêté don Quichotte était donc fort à leur convenance. Or, il arriva que Rossinante sentit tout à coup le désir d’aller folâtrer avec mesdames les juments, et sortant, dès qu’il les eut flairées, de ses habitudes et de ses allures naturelles, sans demander permission à son maître, il prit un petit trot coquet, et s’en alla leur communiquer son amoureuse envie. Mais les juments, qui avaient sans doute plus besoin de paître que d’autre chose, le reçurent à coups de pieds et à coups de dents, si bien qu’en un moment elles rompirent les sangles de la selle, et le laissèrent tout nu sur le pré. Mais une autre disgrâce l’attendait, plus cuisante encore : les muletiers, voyant qu’il voulait faire violence à leurs juments, recoururent aux pieux qui servaient à les attacher, et lui assenèrent une telle bastonnade, qu’ils l’eurent bientôt jeté les quatre fers en l’air. ….«

La traduction plus récente d’Aline Schulman confirme évidemment cette constatation. — Le message qui précède, non signé, a été déposé par Nino Marcel (discuter), le 6 avril 2020 à 01:08 (CEST)[répondre]

La mort est une fiction alusinative qui selon les croiance sont differante — Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 2A01:E34:EF24:87C0:1901:FD3A:F408:3772 (discuter), le 29 avril 2020 à 12:58 (CEST)[répondre]