Discussion:Quinolone

Le contenu de la page n’est pas pris en charge dans d’autres langues.
Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Autres discussions [liste]
  • Admissibilité
  • Neutralité
  • Droit d'auteur
  • Article de qualité
  • Bon article
  • Lumière sur
  • À faire
  • Archives
  • Commons

Questions auxquelles l’article devrait répondre[modifier le code]

  • A quoi tient l’efficacité des fluoroquinolones, par rapport aux autres classes d’antibactériens ?
  • Sait-on expliquer le rôle de l’atome de fluor ?
  • A l’inverse, que peut-on attendre des nouvelles quinolones « non fluorées » qui sont à l’étude actuellement ?
  • Est-il vrai que les générations successives de fluoroquinolones ont un spectre d’activité antibactérienne de plus en plus étendu ?
  • Est-il plus facile de créer une nouvelle quinolone qu’une nouvelle molécule d’une autre classe d’antibactériens ?
  • Sait-on relier précisément l’activité antibactérienne des quinolones aux atomes ou aux groupes présents sur les différentes positions de la structure moléculaire ?
  • Dans la liste des effets indésirables des fluoroquinolones, lesquels précisément peuvent se prolonger après la fin du traitement et devenir permanents ?
  • Pendant quelle durée au maximum les fluoroquinolones ou leurs métabolites peuvent-elles rester présentes dans l’organisme humain ?
  • Par analogie avec l’activité antibactérienne, existe-t-il également des effets indésirables liés aux atomes ou aux groupes présents sur les différentes positions de la structure moléculaire ?
  • Existe-t-il par ailleurs d’autres effets indésirables qui sont directement liés à l’action sur l’ADN et si oui comment peut-on les distinguer des premiers ? Img888 (d) 9 octobre 2009 à 15:59 (CEST) img888[répondre]


Journal des contributions[modifier le code]

Ce journal permet aux auteurs d’expliciter leurs contributions sans alourdir le texte de l’article.

Section « Spectre d’Activité »

Cette section est partiellement redondante avec les sections de même nom dans les articles ciprofloxacine et lévofloxacine. En même temps elle est nécessaire ici pour assurer la continuité du discours entre les générations de quinolones, l’élargissement du spectre et les indications. Mycobacterium tuberculosis est indiqué dans le spectre de la lévofloxacine pour faire le lien avec le classement de l’OMS.Img888 (d) 23 janvier 2010 à 13:54 (CET)img888[répondre]

Section « Allergie/hypersensibilité »

La photosensibilisation (citée dans les effets indésirables) et la photoallergie (citée dans les allergies) sont toutes les deux liées à la phototoxicité médicamenteuse. Pour les fluoroquinolones cette phototoxicité s’exerce dans le domaine des UVA. La photosensibilisation apparaît dès la première exposition, elle peut causer par exemple une exagération des coups de soleil. Elle est immédiate et dose dépendante, en clair elle dépend de la quantité d’UVA reçus. La photoallergie, moins fréquente, se manifeste seulement à partir de la seconde exposition. Elle n’est pas dose dépendante donc elle peut survenir même sous une lumière faible. Elle apparaît dans un délai de 48 à 72 heures après l’exposition. Img888 (d) 9 octobre 2009 à 15:59 (CEST)img888[répondre]

Section « Germes opportunistes et infections nosocomiales »

Pour FrancoisPT : J’essaie de respecter le mieux possible votre texte sur le SARM tout en ajoutant quelques informations supplémentaires sur les infections nosocomiales. Je suppose que l’étude réalisée en 2001-2002 est celle ci :[1]. Si je lis bien les schémas de la page 23, les fluoroquinolones seraient responsables de (36..6 – 32.3)/36.0 = 12 % des infections par SARM dans le CHU de Caen.

Deux études canadiennes traitent du SARM (MRSA) et des infections à Clostridium difficile (CDAD) respectivement:[2]et[3]. L’étude sur le SARM montre que les fluoroquinolones augmentent le risque de colonisation (AHR=2,57) et d’infection (AHR=2,49) tandis que les autres antibiotiques et les autres conditions analysées n’ont pas d’effet sensible. L’étude sur les infections à Clostridium difficile montre que les fluoroquinolones augmentent significativement le risque d’infection (AHR=3,44) tandis que les autres antibiotiques (macrolides ou bêta-lactamines) ont un effet moindre (AHR=1,56 à 1,89). Les inhibiteurs de la pompe à protons n’ont pas d’influence sur le risque (AHR=1,00).

Le calcul des risques est mené selon les principes de l’analyse multivariée, en utilisant le modèle de régression de Cox. L’AHR (Adjusted Hazard Ratio) peut être compris en première approximation comme un « risque relatif ». Si le risque sans fluoroquinolone est 5% et que l’AHR des fluoroquinolones est 3,44 alors le risque avec fluoroquinolones est 3,44*5 = 17,20%.Img888 (d) 25 décembre 2009 à 15:50 (CET)img888[répondre]


Références[modifier le code]

  1. Fluoroquinolones : une aubaine pour le SARM ? P. Charbonneau – (lire page 23)
  2. Fluoroquinolones and Risk for Methicillin-resistant Staphylococcus aureus L. LeBlanc, J. Pépin, etc – Emerging Infectious Diseases Journal – Volume 12 – Number 9 – Septembre 2006
  3. Emergence of fluoroquinolones as the predominant risk factor for Clostridium difficile-associated diarrhea : a cohort study during an epidemic in Quebec J. Pepin, N. Saheb, MA. Coloumbe, etc – Clinical Infectious Diseases – 1;41(9):1254-60 – Novembre 2005