Discussion:Priscillien

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Priscillien ou saint Jacques ?[modifier le code]

--2A01:CB00:405:9100:2C14:7A42:A4AF:23D4 (discuter) 5 mars 2021 à 16:58 (CET)Le paragraphe "Certains historiens...ce ne peut être qu'à Avila." appelle plusieurs critiques: 1° "retrouvé" et "identifié" sont inexacts aussi longtemps que l'on ne précise pas "prétendument" ; 2° La formule "ne repose sur aucune base sérieuse" est déplacée dans une encyclopédie qui n'a pas à prendre parti dans une controverse scientifique ; 3° L'argument par l'inexistence de Compostelle en 385 est absurde, puisque la déposition du saint corps est considérée à bon droit comme l'événement fondateur de la cité qui s'est développée autour des sépultures; 4° L'inhumation de Priscillien à Avila est présentée comme assurée, avec référence à l'article de Diego Piay Augusto (2016) qui conteste cette localisation et lui substitue Astorga. Le promoteur de l'hypothèse d'une sépulture de Priscillien en lieu et place de saint Jacques est Louis Duchesne (1895 et 1900). Miguel de Unamo (1864-1936) a repris le thème avec force en déclarant : "Je ne peux pas imaginer un seul instant qu'un catholique moyennement cultivé puisse croire que les reliques de Compostelle seraient celles de Jacques. Chacun sait qu'elles appartiennent à Priscillien." (Andanzas y visiones de Espana). Le seul indice en faveur de cette hypothèse figure dans le plus ancien récit légendaire consacré à la translation de saint Jacques, la première Lettre du pape Léon. Elle désigne les lieux de débarquement et d'inhumation du corps par les toponymes Bisria et Ilicinus qui forment une anagramme de Priscillianus.(cf. B. Gicquel, La légende de Compostelle/ Le LIvre de saint Jacques, 2003, p. 46) Reprise depuis la deuxième moitié du XXe siècle dans un film célèbre (La voie lactée, de Louis Bunuel, 1969), des études scientifiques (J. Chocheyras, Saint Jacques à Compostelle, 1985/1997, Ph. Martin, Les Secrets de Saint-Jacques-de-Compostelle,2018) ou un roman (R. Chao, Priscillien de Compostelle, Paris, 2004),cette hypothèse n'est pas admise par l'autorité ecclésiastique (Prière du pape Jean-Pazuml II à l'Apôtre saint Jacques, Compostelle, 19 août 1989) ni par les instances locales.[répondre]