Discussion:Mont Cusna
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Bonjour à tous ceux d'entre vous qui visitez cette page d'information sur le célèbre et non moins mystérieux Monte Cusna dominant la chaîne Appennine, frontière naturelle entre les magnifiques régions de Toscane et d'Emilia-Romagna.
Je me trouvais à Felina dans la région d'Emilia-Romagna il y a peu de temps et lorsque j'ouvrais ma fenêtre le matin, "l'homme qui dort" ou "l'homme mort" comme le nomment les autochtones non peu fiers de le côtoyer chaque jour, m'impressionnait et me questionnait chaque jour davantage.
Un grand merci à Fernando qui réside en Toscane et qui était présent lors de mon séjour pour m'avoir éclairée et transmis cette belle légende que le peuple italien prête à Monte Cusna. Je la partage avec vous, qui peut-être, avez également été hypnotisés par cette troublante ressemblance - dans le moindre détail - d'un homme gigantesque gisant à 2121m de hauteur au sommet de cette montagne.
"Notre homme" en question, selon la légende de ses congénères, serait réellement un géant endormi, probablement un berger qui refusa de laisser sans surveillance le bien dont il avait la charge de son vivant. En l'occurence, les forêts de sapin de la Vallée Dolo et les bois de la Vallée Ozola qui s'étendent au bas de cette chaîne montagneuse.
Selon un autre témoignage émanant de Madame Andrea Smith qui rend visite chaque année à ce géant de pierres mystique (et qui donc, le connaît depuis bien plus longtemps que moi !), les torrents de Monte Cusna sont considérés comme étant les pleurs s'échappant des yeux du Géant.
Je vous invite à découvrir, si ce n'est fait, cette représentation humaine gravée dans la roche depuis des millénaires qui ne peut laisser insensible et qui, peut-être comme moi, hantera votre esprit pendant de longues soirées même après votre retour.
Je l'ai photographié des dizaines de fois, j'ai zoomé sur les traits de son visage (merci à l'actuelle technologie qui nous permet de capter le moindre détail et de l'analyser dans tous les sens !), sur sa longue silhouette ... et je me pose toujours autant de questions.
Je suis tellement happée par ce gigantesque mystère que j'y retourne bientôt avec mon équipement de trekking pour escalader les chemins de randonnée qui nous mènent jusqu'à lui et qui regorgent de fruits sauvages délicieux que la nature m'offrira en guise de collation.
Vous allez sans doute sourire, mais chaque soir lorsque je me trouvais face à "lui", je me demandais à quel moment il allait se réveiller et se dresser sur la montagne, tel le Colosse de Rhodes jadis érigé à l'entrée du port pour en assurer la garde !
Et chaque matin, à l'ouverture des volets en bois de la maisonnée, je lui souriais en le saluant "Ciao Bello". Je me sentais protégée par lui au même titre que la nature dont il "semble" avoir la charge. Il m'importait de vérifier qu'il "dormait" toujours ... é cosi !
Cette expérience de vie a été si prenante et si interrogative que je vous invite à exprimer votre ressenti si l'envie et le besoin vous en disent.
Quoique ces jours-ci, son humeur ne doit pas être des meilleures (en me référant à l'explication donnée par Andrea Smith). Le temps y est anormalement froid et pluvieux pour la saison, j'imagine que "ses larmes" coulent à flot le long des torrents. Il ne faudra pas que j'oublie mon ciré et mes bottes !
Je ne manquerai pas d'ajouter très prochainement les photos que j'ai prises de cette splendide chaîne montagneuse et du célèbre Géant qui y demeure à jamais en maître des lieux dans un silence poignant.
Tout ou partie de cet article est issu de la traduction de l'article sous licence CC-BY-SA « (it) Monte Cimone » dans sa version du 19 mars 2011.
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