Discussion:Le Quotidien d'Oran

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Réponse de M. Benabbou[modifier le code]

19 mars 2005 11:55:19 GMT+01:00 :
Bonjour,
Suite à votre message, j'ai le plaisir de vous transmettre ces quelques renseignements.
Historique
- Comment est né Le Quotidien d'Oran ?
- Son évolution.
- Ses projets.

Le premier numéro est paru le 14 janvier 1994. Fondé par un groupe de citoyens, sa nature juridique est particulière. Société par actions, ses actionnaires sont au nombre de 87 détenteurs chacun d'une à dix actions. Aucun actionnaire n'a plus de dix actions. Leurs profils va du petit fonctionnaire à l'industriel et j'ai veillé en tant qu'élément centralisateur à ce que leurs colorations politiques soient les plus larges possibles. Leurs origines géographiques et ethniques aussi. La notion de bénéfice est secondaire pour les actionnaires et j'ai tenu à ce que le personnel d'encadrement du journal soit non seulement actionnaire mais aussi membres du conseil d'administration.

Petit journal local, il est devenu le premier organe de presse en langue française en Algérie avec un tirage moyen quotidien de 195 000 exemplaires. Il a une diffusion nationale, imprimé à Oran ,Alger et Constantine. Quelques mille numéros sont diffusés chaque jour dans les grandes villes de France.

Cette année, il pourra disposer de ses propres moyens d'impression à Oran, pour ensuite à court terme installer une rotative à Alger et une autre à Constantine. Une fois cette opération finalisée, il mettra sur le marché un quotidien en langue arabe et installera sa propre société de diffusion.

Le domaine des abonnés est malheureusement le parent pauvre du fait de la faiblesse des services postiers et de la déstructuration importante des moyens de communication.

Meilleures salutations.

Abdou BENABBOU


19 mars 2005 15:49:09 GMT+01:00 : Au sujet de la ligne éditoriale du Quotidien d'Oran
Nombreux sont les lecteurs qui me posent cette question en soulignant qu'ils ne saisissent pas très bien notre ligne éditoriale. Souvent je suis tenté de répondre que nous n'en avons pas. À la vérité, tout ce qui peut concourir au progrès des hommes et au renforcement de la fraternité doit constituer notre ligne de conduite. Parfois, aussi, je suis tenté de répondre que nous sommes comme l'Algérie, c'est à dire encore à la recherche de sa ligne éditoriale. Fondamentalement, nous nous refusons d'imposer une direction à notre lectorat. Je suis convaincu en définitive que notre progression, que tout le monde s'accorde à dire qu'elle est spectaculaire, est due au fait que chacun se retrouve dans Le Quotidien d'Oran. Ma première préoccupation en tant que responsable de cette ligne est de veiller à maintenir et à sauvegarder dans le traitement de l'information ce qui est commun à tout le monde sans préjugés et sans tabous, c'est à dire l'intérêt commun de tous, ceux qui sont braqués à l'ouest comme ceux qui le sont à l'est, ceux qui regardent à droite comme ceux qui s'en tiennent à gauche. Ceci fait que nous sommes estimés par l'opposition comme par le pouvoir. C'est, il est vrai, une fastidieuse gestion.

Meilleures salutations.

Abdou BENABBOU

Remarques sur l'article paru sur "Le Quotidien d'Oran" du 24 Avril 2010 :"la semaine d'Ain Defla"[modifier le code]

Le sujet exposé se rapporte au patrimoine culturel matériel et immatériel. L'auteur de cet article ne semble pas connaitre l'histoire de la région, Or, pour publier des faits pareils il faut avoir des connaissances parfaites des lieux et des faits-authentiques et précis- il faut dominer son sujet, avoir fait des investigations et des recherches minutieuses .Il faut être sur de ce que l'on avance au risque de porter préjudice à l'histoire. Je citerai quelques erreurs et vous laisserai le soin de rectifier le reste: L'orthographe ancienne du Zaccar et la région est Zuccabar et non Zuccaphar. les remparts dont il reste quelques vestiges, entouraient Miliana: ce sont "les remparts de Miliana" Plusieurs portes en permettaient l'accès à la ville : hélas toutes détruites, certaines l'ont été pendant la période coloniale et la seule rescapée" babe-El-Gharbi" à suivie le sort funeste de ses sœurs, trois fois hélas! Après l’indépendance, quant au "maisons e style arabo-mauresque", elles se trouvent à Miliana. Certaines sont de petits palais assez délabrées : leurs propriétaires n’ayant pas les moyens de les entretenir. Quelques unes ont été vendues et les nouveaux propriétaires les ont démolies ou transformées (dont l’une en bain maure) c’est un grand malheur ! on doit restaurer ces habitations restaurations dans le sens propre du mot : avec matériaux d’époque. ce travail ne doit être confié qu’à des spécialistes en la matière : de vrais restaurateurs spécialisés dans la restauration des œuvres d’art, les édifices anciens sont précieux, on ne doit pas les détruire ou les transformer : ce sont des trésors témoins de notre histoire .le mausolée de « sidi Ahmed Benyoucef Patron de Miliana est en restauration, pourvu que nous le découvrirons tel qu’il était avant sa détérioration. Miliana est une perle de part sa situation, son climat, sa verdure, son eau cristalline si fraiche, si légère et si agréable au gout. Son jardin public qui était classé parmi les plus beaux parcs d’Algérie est actuellement complètement abandonné : ou sont ses belles plantes, ses beaux arbres centenaires, d’essence rare, ses belles allées propres, ses bancs… Quel gâchis .Quel malheur ! Les lycées dont le lycée Mohammed Abdou était l’école normale de jeunes filles pour tout le pays. Les salles de cinéma : »Le splendide » et « Les Variétés » dont l’un d’eux est utilisé comme théâtre .Que dirais je de Miliana surnommée « la perle du Zaccar » .elle a toujours été choyée et appréciée par tous les peuples qui l’ont occupée ou visitée. Les vestiges en témoignent. Parlerais je de ses glorieux enfants qui ont donnée leur vie pour leur pays et leur ville : que de jeunes gens, de jeunes filles dans la fleur de l’âge, des pères, des mères, des grands parents qui ont fait ce sacrifice pour la liberté, la dignité, la prospérité de leur patrie et leur ville natale : pour qu’ils prospèrent et non pour qu’ils dépérissent et s’éteignent. Il serait temps qu’on redore le « blason » de Miliana, cette ville se chère au cœur de ses enfants, si impuissants à voler à son secours .On doit lui restituer la place qui lui revient, parmi les villes historique de l’Algérie .Elle ne mérite pas d’être ignorée à ce point. Beaucoup de gens actuels ne savent pas si elle est située dans la plaine du Chélif ou blottie dans les bras du fier et noble Zaccar. C’est bien d’agrandir de petits villages, les faire connaitre surtout s’ils ont joué un rôle dans l’histoire mais pas au détriment de villes qui ont existé, qui ont joué rôle dans le passé et qui ont marqué de leur empreinte dans la civilisation. Ch.B.N.B