Discussion:Le Gala des vaches

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Références[modifier le code]

J'utilise l'édition L'Age d'Homme 2003, soit AdH. Publié en juin50 (AdH8). Ecrit pour commencer à l'Hôtel-Dieu(AdH8), puis à "La Vallée aux Loups[...] domaine où [René de] Chateaubriand vint se réfugier après sa démission suite à l'assassinat du duc d'Enghien" (AdH66), puis à "Hirslanden Clinique La Colline, à Courbevoie" (AdH101). Puis au sanatorium Adastra à Vence (AdH146). Chassé de place en place alors que très gravement malade (pneumothorax). Sans illusion sur les médecins. Le Docteur Camus écrit à Céline: "Qu'il [Paraz] crève en son sana. Qu'il pourrisse en son crachat tout grouillant de bacilles! Il me dégoûte!...", à quoi Paraz répond :"Bravo. Enfin, voilà un médecin qui dit ce qu'il pense d'un malade...Quand même! ça commence bien."(AdH199) En tant que journal, le Gala est sans solution de continuité avec "Valsez saucisses" et "Le Menuet du haricot" publiés dans le même ouvrage AdH. Première date de journal: 20-01-1947 (AdH13). Publication en Novembre 1948 (AdH8). La correspondance avec Céline est intégrée au texte. Première lettre: 27-05-1948 (AdH67). Le livre se termine par la célèbre "Lettre de Céline sur Sartre et l'existentialisme, A l'agité du bocal"(AdH200)(évoquée par exemple dans la récente correspondance Bernard-Henri Lévy/ Michel Houellebeq).La défense de Céline consiste à correspondre avec des éditeurs (Paulhan), ou des écrivains, et à réagir par lettre à des articles de presse hostiles (AdH66). Le reste du livre c'est la vie au sana, et les "lettres" (au sens de "courrier" et à l'autre).

BALLAND 1974, préface par Alphonse Boudard, extraits:
1)"Paraz seul, malade et pauvre, s'est payé le culot de prendre la défense de Louis-Ferdinand Céline, de lui redonner la parole en publiant ses admirables lettres du Danemark. Et Paraz en est mort, littérairement mort. Le petit monde atroce des Belles Lettres l'a étouffé. On l'a étiqueté collaborateur --alors qu'il n'avait jamais collaboré-- on n'a plus parlé de ses livres, on l'a classé sous-Céline, pornographe, provocateur, fasciste, anarchiste, j'en passe et des plus bêtes...[...]".
2)"C'est grâce à Albert Paraz que je suis devenu écrivain. A travers notre correspondance il m'a incité à écrire".
3)"Entrez donc au Gala des vaches, jeunes gens épris de liberté, je vous promets une sacrée surprise."
4)"Il y a tout dans Le Gala, le divertissement, la culture, le ton, l'argot, l'art de dire merde juste au bon moment."
AdH 2002,ABOUCAYA Jacques, ALBERT PARAZ LE REBELLE, p106sq:
1) Mandiargues à P. 31-01-49: "à lire votre Gala il m'était venu quelque irritation contre la figure que vous m'y donnez, quelque tristesse [...]"
2) Adrien de Meëus à Kate de Porada 20-12-48: "C'est vraiment un chef-d'oeuvre [...]"
3) Cendrars à P. 30-01-49: "[...]pour "the happy few"".
4) Marcel Aymé à P. 09-03-49: "J'ai lu, bien sûr, Le G. des V. qui m'a ravi, ému, retourné."
5) Le Phare-Dimanche, hebdomadaire belge, 30-01-49: "compte-rendu signé D d'A [...] probablement André Brissaud" (Aboucaya dixit)
6) Le Phare-Dimanche, 06-02-49: "deux articulets anonymes intitulés Louis-Ferdinand Céline le clandestin er Paraz tire à boulets rouges" (Aboucaya)
7) "[...], les journaux français font preuve d'une grande discrétion, [...]" (Aboucaya). Blogbreather (d) 1 mars 2009 à 06:15 (CET)[répondre]

Sur le net[modifier le code]

Frédéric SAENEN à l'occasion de la sortie de l'édition AdH2003[1]:"la plume alerte et mordante de Paraz mérite d’être redécouverte".

Edité par BALLAND Paru en 1974 préfacé par Alphonse Boudard: [2]

site consacré à Paraz. Emmanuel Pollaud-Dulian [3] extrait:"Blaise Cendrars ne s'y trompe pas qui écrit à Paraz : " L'erreur c'est de publier ce bouquin comme un livre ordinaire et de le mettre en vente à la foire. Il a été écrit pour " the happy few ", moi j'aurais fait imprimer cette disgrâce couronnée d'épines à dix exemplaires et j'aurais été bien embarrassé de savoir à qui les adresser.""

Editions Gallimard, "résumé" de "Louis-Ferdinand Céline LETTRES À ALBERT PARAZ (1947-1957) [1980]" [4], extrait: "Document de tout premier ordre".

ABOUCAYA Jacques (ALBERT PARAZ LE REBELLE): "Le nom d’Albert Paraz est étroitement lié à celui de Louis-Ferdinand Céline, dont il prit la défense. Depuis son célèbre Gala des vaches (1948), une réputation sulfureuse a occulté le reste de son oeuvre[...]".Sur le site AdH:[5].