Discussion:Jacques Antoine Mourgue

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Déplacé du Bistro[modifier le code]

Alors, une question pour les spécialistes du XVIIIe siècle, ou plutôt pour les maniaques de la recherche. Les deux articles suivants parlent-ils de la même personne : Jacques-Augustin Mourgue et Jacques Aoûtin Mourgue. Je pense que oui, mais avant de fusionner un ministre avec un oenologue, il vaut mieux demander des conseils éclairés. (On trouve aussi Jacques Antoine Mourgue , je pense que c'est encore le même individu.) A vos claviers, à vos bouquins, et bon courage :-)--Sebb 29 juillet 2006 à 10:27 (CEST)[répondre]

Pour moi, non. Khardan (₭) 29 juillet 2006 à 11:27 (CEST) J'ai redirigié Jacques Aoûtin Mourgue vers Jacques Antoine Mourgue, le seul que Gallica reconnaît [répondre]
Selon toute probabilité, oui : le Dictionnaire de la révolution française, institutions, hommes & faits de Boursin & Challamel donne, page 935, une biographie pour MOURGUE (Jacques-Augustin) qui colle avec l'article Jacques Aoûtin Mourgue. Par ailleurs, le Catalogue des manuscrits de la Bibliothèque de Bordeaux de Couderc et Boucherie le crédite également d'un Mémoire sur la cause des variations de l'atmosphère et sur leur effet relativement à l'agriculture (pp. 467-8), ce qui montre que cet économiste et philanthrope protestant s'est intéressé à ce genre de sujets. Si on ajoute à cela le fait que La Clef de l'Industrie et des Sciences qui se rattachent aux Arts industriels d'Armonville indique, page 2, que le mémoire Déterminer par un moyen fixe, simple, et à portée de tout cultivateur, le moment auquel le vin en fermentation dans la cuve aura acquis toute la force et toute la qualité dont il est susceptible est un « Mémoire sur la question proposée par la Société et Sciences de Montpellier » dont Mourgue était originaire, on a un faisceau de suspicions non négligeable. Pour corser le tout, concluons en spécifiant que la Notice d'autorité personne de la Bibliothèque de France fait de Jacques-Augustin une forme rejetée pour imposer : Mourgue, Jacques Antoine (1734-1818) comme forme internationale Jaucourt 29 juillet 2006 à 11:36 (CEST)[répondre]
Bravo, beau travail. J'ai effectué la fusion. Je colle cette discussion dans la page de discussion. Vive le travail collaboratif ! --Sebb 29 juillet 2006 à 12:26 (CEST)[répondre]

Jacques Antoine Mourgue, mon ascendant, appelé aussi Jacques Augustin (et même Jacques Aoûtien), et Mourgue de Mont-Redon, est un scientifique montpelliérain, qui eut une vie très éclectique, Il est né le 2/6/1734 à Marsillargues (34) où son père avait su se constituer un important domaine. Il doit y passer sa première enfance. Pourtant, il faut se rappeler que nous sommes en pleine persécution et que les enfants protestants (depuis 1723) sont sans état civil, et déclarés bâtards; on les enlève à leurs parents pour les élever catholiques, dans des écoles spécialisées crées par les Jésuites dans ce but, et appelées "Ecoles pour la propagation de la Foi". Cependant, il est possible d'obtenir pour les enfants "nouveaux convertis" des autorisations de séjourner à l'étranger pour y faire leurs études "y apprendre le commerce et les banques" et même pour y aller "recueillir un héritage et le faire rentrer dans le Royaume" s'il s'agit de filles. Jacques Antoine MOURGUE a dû, après des études hors de France, aller habiter Montpellier avec sa famille., car un recensement effectué en 1763 par le curé de Marsillargues ne mentionne plus que deux domestiques habitant au "Mas de Jacques". Il est probable qu'il fait son apprentissage des affaires tout en effectuant plusieurs voyages en Angleterre. Le 30.8.1766, à 32 ans, il épouse Jeanne VIALARS (1744-1820) fille d'un riche négociant en gros de marchandises des Indes à Montpellier, Pierre VIALARS, et de Elisabeth FESQUET, fille d'un riche armateur de Marseille ruiné par la révocation et la peste à Marseille. L'année suivante, il entre dans les affaires de deux de ses cousins, "Colombies et Mourgue" qui font le commerce de tissus, et ont des magasins à Montpellier, Beaucaire, Pézenas et Montagnac. Il devient associé en 1771, mais semble se faire une certaine réputation dans les sciences physiques, fort à la mode; il écrit d'intéressantes études économiques. Il est nommé à cette époque membre de nombreuses sociétés savantes et académies de province. Il faut se représenter ce qu'est l'activité économique de Montpellier à la fin du XVIIIème-. Toute la bourgeoisie s'occupe très activement de commerce international. Le port de Lattes est relié par l'étang de Mauguio à la mer. Le port fluvial de Port-Juvénal reçoit des bateaux qui peuvent aller par les canaux des étangs vers Arles, le Rhône et Marseille, et vers Toulouse et Bordeaux par le canal des deux mers qui débouche à Agde depuis plus d'un siècle. Il y règne une atmosphère de concorde, d'entraide locale très remarquable. De nombreuses fortunes se créent grâce à une activité économique débordante. Une espèce de trêve s'est établi entre Catholiques et "Nouveaux Convertis" depuis l'apaisement des "Camisards" (le dernier supplice qui a eu lieu au Peyrou date de 1754; les prisonniers de la tour de Constance sont libérés en 1767). parmi les bourgeois enrichis, les Catholiques briguent les charges achetées au Roi, qui leur valent en général une noblesse de robe; ceux qu'on sait protestants , au contraire, ne sont pas admis à acquérir ces charges; Ils prennent la direction des grosses affaires: textiles, produits chimiques, mais surtout import-export de toutes sortes de marchandise des pays "estrangés". Les commerçants de Montpellier obtiennent le monopole du commerce des marchandises des Indes, même si elles arrivent à l'Orient! Si les montpelliérains ont des comptoirs d'achat et de vente dans toute la Méditerranée, ils ont aussi des "cabanes" (des stands) dans toutes les foires de l'Europe. Il n'est alors pas encore question de vin, à peine d'alcool.

Les Protestants ont de grandes facilités à cause de leur connaissance des langues et des relations qu'ils se sont faites pendant leur jeunesse hors de France, et ils peuvent compter sur l'appui de leurs parents réfugiés à l'étranger à la suite de la Révocation. les catholiques ne craignent pas de leur confier des capitaux pour des opérations sur les marchés étrangers. les autorités savent très bien que tous ces "nouveaux catholiques" ne sont pas bon teint, et Melle Dillon, nièce de l'archevêque de Narbonne, note qu'au "bal de l'intendance", la meilleure noblesse ne craint pas de danser avec tous ces bourgeois qui rivalisent avec elle de maintien, de confort et de luxe. Ces bourgeois protestants commencent à acheter aux alentours châteaux et propriétés , par exemple MM Pomier et Vialars achètent "Layrargues" et "Méric". Bientôt Mourgue fera comme les autres, mais il achètera une terre noble: "Montredon", dispensée d'impôts. Il lui faut une autorisation du Roi, qui lui est accordée; et il peut porter le nom de cette terre. Il se fera appeler "Mourgue de Montredon" jusqu'à la révolution où on le traitera de "ci-devant Montredon". Il ne tardera pas du reste à vendre cette terre maintenant appelée "La Jassette" De puissantes entreprises de travaux publics se sont spécialisées dans les "grands travaux" et les routes et canaux du Languedoc qui font l'admiration des voyageurs Jacques-Antoine Mourgue , avec son cousin Colombies, commandite l'entreprise Boulabert et Garimond qui, poussée par ses succès méridionaux, se voit confier la construction du nouveau port de Cherbourg. En 1782, une "Compagnie des Entreprises de Cherbourg" est fondée. C'est Jacques-Antoine Mourgue qui s'en occupe à Montpellier, mais comme" la chaleur du Languedoc l'incommode" (!) il va prendre la direction du bureau de Paris de cette société; il habite la capitale avec sa famille, mais fait de fréquents voyages à Cherbourg. Il est probablement chargé des rapports de la société avec les autorités. En 1791, il se brouille avec les dirigeants, et se fait rembourser ses capitaux; la société a à son actif la construction du fort de Querqueville, des magasins d'armes, de munitions et de vivres; c'est elle qui fournit les pierres destinées à fermer la rade. C'est à l'occasion de ces travaux du port militaire de Cherbourg que Mourgue se lie d'amitié avec Dumouriez qui, comme "Lieutenant du Roi" est commandant de place, et contrôle pour l'état les travaux du port. Le général Dumouriez était un homme de gauche, très populaire , attaché au parti du Duc d'Orléans, c'est à dire en opposition avec la Cour, et surtout avec la Reine. Il aura l'appui des Girondins.. et, en bon général politicien, il ne tardera pas à regagner la capitale Il est nécessaire ici pour expliquer le passage rapide de Jacques-Antoine Mourgue au Ministère de l'Intérieur, de retracer rapidement la suite des événements.

L'Assemblée législative élue à la suite de la fuite de Varennes (1791) était divisée en deux: A droite: les Feuillants, décidés à défendre le Roi contre le peuple; à gauche, les Jacobins, républicains menés par les Girondins; Ce sont les Girondins qui firent prendre les mesures contre les Emigrés, qui devaient rentrer en France ou être déclarés suspects de conjuration (9/11/91) et contre les prêtres qui devaient prêter serment civique (29/11/91); Le ministère est "Feuillant" avec de Lessart aux Affaires Etrangères. Le roi oppose son veto à ces deux décrets, les Girondins en représailles, mettent en accusation le ministre de Lessart. Le Roi prend peur; il constitue un ministère girondin avec Rolland à l'intérieur. Dans ce ministère "sans culotte" entre comme ministre des Affaires Etrangères Dumouriez (15/3/92) qui se flatte d'établir un équilibre entre la cour et la gironde. Ce ministère pousse le Roi à déclarer la guerre à l'Autriche (20/4/92) La guerre commence mal, par des revers en Belgique (28/4/92) ; on craint une invasion. La Reine qui considère tous les ministres comme des criminels, ne se fait pas scrupule pour dévoiler les plans de guerre à l'Autriche. Les Girondins, par représailles, font voter les décrets (27/5 au 8/6); Le Roi y oppose à nouveau son veto. Roland, qui avait protesté par une lettre insolente, est renvoyé avec Clavières et Servan (13/6/92); Dumouriez, resté ministre, propose au roi son ami Jacques-Antoine Mourgue pour remplacer Roland à l'intérieur. Il est nommé Voici comment Dumouriez , dans ses mémoires, rapporte la chose: "Dumouriez monta le matin (du 12 juin) au château, et proposa au roi pour ministre de l'intérieur, à la place de Roland, Mourgue, de Montpellier, protestant, bon citoyen plein d'esprit et de connaissances, qui avait travaillé à un cadastre de la France, qui était de plusieurs académies, et qui avait de très bons mémoires bien constitutionnels sur la Révolution. Il avait été du club de 1789, et, depuis, de celui des Feuillants: il s'en était retiré. Il avait une grande droiture, un travail facile, et un caractère ferme : il fut agréé". Dumouriez et Mourgue espéraient obtenir du Roi la sanction des décrets sur le serment des prêtres, sur le licenciement de la "Garde du Roi" et sur la formation sous Paris d'un camp retranché de 20 000 "Fédérés" (gardes nationaux volontaires) pour maintenir l'ordre dans la capitale; Le Roi refuse Mourgue prétend (mais cette lettre n'est-elle pas apocryphe,) qu'il demande aux deux nouveaux ministres de venir avec lui chez le Roi; par contre, Dumouriez raconte dans ses mémoires que tous les ministres se rendent le 15 juin à 10 heures du matin aux Tuileries pour remettre leur démission orale au Roi. Celui-ci les reçoit dans sa chambre, leur demande s'ils sont toujours dans les mêmes dispositions, et accepte leur démission. Dumouriez prétend qu'alors "Mourgue présenta au Roi un papier en disant : "Sire, voici la mienne, je la donne avec bien du regret" le Roi la prit. Nous avons la minute de cette lettre, et la réponse que le Roi prit la peine de faire de sa main à Mourgue. C'est cette lettre de démission qu'on trouvera dans la fameuse "armoire de fer" du Roi et qui vaudra à Mourgue d'être considéré comme "suspect". Détail curieux: le Roi avait été obligé de payer, sur sa propre cassette, les dépenses dues à son retour de Varennes. Il avait préféré remettre une somme suffisante au ministre de l'intérieur pour qu'il se charge ce faire ces pénibles règlements. A sa démission, Roland passe à son successeur, Mourgue, les pièces justificatives de ces paiements et le reliquat en espèces; Mourgue transmet au Roi ces pièces relatives à son" retour de frontières"; le Roi lui en envoie un reçu autographe. L’action de Mourgue , comme Ministre pendant 5 jours, se réduisit à demander une interprétation de la Loi sur le séquestre des biens des émigrés, et à rendre compte d’une exposition de tableaux au Louvre Le ministère est remplacé de nouveau par les Feuillants et Terrier de Monceil remplace Mourgue (il sera remplacé lui même par Roland qui reviendra le 10/8/92) ; Cinq jours après c'est la journée du 20 juin; la foule envahit les Tuileries pour demander le retrait du veto. Elle défile devant le Roi qui met le bonnet rouge et boit à la santé du peuple. Dumouriez est nommé général en chef en remplacement de La Fayette au lendemain du 10 août; il a la chance de commander à Valmy et fera figure de sauveur de la France; mais, battu en Hollande, il passera à l'ennemi en avril 93. Comme Mourgue était l'ami des Girondins, et qu'il avait été nommé à une fonction par le Roi, sa tête est mise à prix . Il doit quitter Paris sous peine d'être pris. Les portes de la ville sont fermées et étroitement surveillées; sa femme se déguise en paysanne, le cache dans une voiture de fumier, et le fait ainsi sortir de la capitale; Il se réfugie au Vigan où, avec son fils Scipion, ils vivent de la récolte du salpêtre pour faire de la poudre pour les Armées. Après Thermidor, il revient à Paris. Il vit l'été dans une propriété "La Cossonerie" qu'il a acheté à Montlhéry, et qu'il donnera en dot à sa fille Eglée lorsqu'elle épousera le Comte de Richemont. Sa fortune est compromise par les dévaluations, et les ennuis financiers de Scipion. Il vit modestement en s'adonnant à des études économiques et sociales. Ses ouvrages obtiennent un gros succès auprès des quelques spécialistes; ils constituent en effet de véritables anticipations, en particulier une étude de statistiques démographiques, et surtout étude sur ce que l'on appellera plus tard les caisses d'Epargne. On lui confie des fonctions officielles. Il est, dès sa formation, membre du Conseil Général des Hôpitaux de Paris, puis administrateur de cet organisme, et du Mont de Piété, où il se distingue par son dévouement aux malheureux. En 1811, il vend son Mas de Marsillargues à Mr Pieyre , sous-préfet de Nîmes, que ses descendants (les Pieyre de Mondiargues) possèdaient encore en 1954; Mourgue est spécifié "ancien ministre"" dans cet acte au sceau impérial. En 1814, le Roi Louis XVIII le nomme Chevalier de la Légion d'Honneur pour son oeuvre auprès des malheureux malades des Hôpitaux de Paris. Il meurt d'une "paralysie de vessie" le 14/1/1818 à 84 ans. Le Duc de La Rochefoucauld-Liancourt, son collègue aux Hospices, prononce son oraison funèbre; Sauf son dévouement pour sauver son mari, nous ne connaissons rien de sa femme si ce n'est son testament manuscrit. Elle meurt en 1820. Ils auraient eu onze enfants, dont quatre seulement ont survécu Scipion, notre ascendant dont nous allons étudier la vie Pierre, décédé à 24 ans de la fièvre jaune à New-York, où il représentait une grande maison de commerce française, qui faisait beaucoup d’affaires avec l’Amérique Eglée, qui deviendra Comtesse de Richemont Jules , le marin, dont les pérégrinations valent la peine d'être contées


Académie des Sciences et belles Lettres de Montpellier http://www.ac-sciences-lettres-montpellier.fr MOURGUE Jacques-Augustin Ministre de Louis XVI 1777 Société Royale des Sciences de Montpellier Botanique / I 25 publication(s) 2384-Dissertation sur deux questions d'agriculture pratique: les engrais peuvent-il être suppléés par de fréquents labours? Quelle est l'influence des labours sur la végétation? 2385-Expériences sur l'utilité qu'on peut retirer du gas vineux 2386-Mémoire sur l'emploi utile des communaux 2387-Mémoire sur l'emploi utile des terrains communaux 2388-Observation botanique 2389-Observations météorologiques, agronomiques et physiques faites à Montpellier et dans les environs pendant l'année 1779 2390-Observation sur la direction et les effets de quelques coups de tonnerre, suivie de quelques vues sur la formation de la foudre 2391-Observation sur la direction et les effets de quelques coups de tonnerre, suivie de quelques vues sur la formation de la foudre 2392-Observation sur la poudre dont se sert pour clarifier les eaux de vie jaunes 2393-Observation sur les naissances, les mariages et les morts de la ville de Montpellier pendant l'année 1777 2394-Observation sur un orage qui a donné une quantité très considérable de grèle 2395-Observations météorologiques, agronomiques, etc. faites pendant l'année 1776 2396-Observations météorologiques et agronomiques faites à Montpellier êndant l'année 1777 2397-Observations météorologiques et agronomiques faites à Montpellier et dans les environs pendant l'année 1778 2398-Observations météorologiques et agronomiques faites à Montpellier et dans les environs pendant l'année 1781 2399-Observations météorologiques, agronomiques et physiques faites pendant l'année 1780 2400-Observations sur le nombre des naissances, des mariages et des morts de Montpellier pendant l'année 1776 2401-Observations sur les mémoires... : déterminer par un moyen fixe, simple et à portée de tout cultivateur, le moment auquel le vin en fermentation dans la cuve, aura acquis... 2402-Observations sur les naissances, les mariages et les morts dans la ville de Montpellier pendant l'année 1779 2403-Observations sur les naissances, les mariages et les morts dans la ville de Montpellier pendant l'année 1778 2404-Observations sur les naissances, les mariages et les morts qui ont eu lieu à Montpellier pendant l'année 1780 2405-Observations sur les naissances, les mariages et les morts, dans la ville de Montpellier, pendant les années 1778 et 1779 2406-Plan d'observations sur la cause des variations de l'atmosphère, et sur leurs effets relativement à l'agriculture 2407-Recherches sur le lieu le plus propre à établir un cimetière public aux environs de Montpellier 2408-Résultat général des observations météorologiques, agronomiques et physiques, faites à Montpellier, et dans les environs pendant l'année 1775

Par ailleurs, les livres suivants : 1788 : Vues d’un citoyen sur la composition des Etats Généraux, par M Mourgue de Mont-Redon, Membre et ancien Directeur de la Société Royale des Sciences de Montpellier etc. etc. (livre de 66 pages avec des tableaux présentant un projet de composition de l'assemblée)

De la France, relativement à l’Angleterre et à la Maison d’Autriche, par J.A. Mourgue, à Paris chez Desenne, Palais Egalité an VI 1997 (mémoire de 80 pages)

Une page encore lacunaire[modifier le code]

La mise en place d'un plan pour la Biographie montre que certains (la plupart) des points sont mal documentés.

  • pas de renseignements sur ses parents : que font-ils ? d'où viennent-ils ?
  • ni sur ses études
  • peu de choses sur sa carrière initiale (avant 1789)
  • que fait-il précisément après 1789 : continue-t-il de travailler à Cherbourg ?
  • les circonstances de son introduction dans le monde politique sont trop elliptiques (il est présenté à Louis XVI par Dumouriez : pourquoi ? quand ? comment ?)
  • que fait-il pendant ses cinq jours au ministère ?
  • comment passe-t-il la période assez "révolutionnaire" de juin 1792 à juillet 1794 ?
  • il n'a pas eu de problèmes du fait de la trahison de Dumouriez ? Quelles ont été ses relations avec les girondins ? avec les montagnards ? avec les Thermidoriens ?

Il est clair que la version antérieure était un peu "bisounours" : quelqu'un qui a été ministre de Louis XVI, même 5 jours, n'a pas dû être parfaitement serein pendant les mois suivants, à moins d'avoir fait allégeance aux sans-culottes ou aux jacobins.

Bref, il y a beaucoup d'informations à chercher.

Jcqrcd44 (discuter) 27 juillet 2023 à 10:22 (CEST)[répondre]

Je constate que cette pdd fournit des renseignement très détaillés, mais malheureusement, il est nécessaire d'avoir des sources validées par une publication.

--Jcqrcd44 (discuter) 27 juillet 2023 à 10:25 (CEST)[répondre]

A propos de la notice du Père-Lachaise[modifier le code]

https://www.appl-lachaise.net/mourgue-jacques-antoine-1734-1818/

La notice correspond à peu près à la page que j'ai transformée il y a quelques minutes.

Est-ce que l'administration du Père-Lachaise a pompé Wikipédia (ce qui est son droit), ou bien est-ce que Wikipédia reproduisait la notice du Père-Lachaise (chose qui en principe ne devrait pas avoir lieu) ?

Bon, maintenant, il y a suffisamment de différences pour que la similitude ne soit pas trop apparente. Jcqrcd44 (discuter) 27 juillet 2023 à 10:36 (CEST)[répondre]