Discussion:Hiatus (linguistique)

Le contenu de la page n’est pas pris en charge dans d’autres langues.
Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Autres discussions [liste]
  • Admissibilité
  • Neutralité
  • Droit d'auteur
  • Article de qualité
  • Bon article
  • Lumière sur
  • À faire
  • Archives
  • Commons

« L’hiatus » ou « le hiatus »[modifier le code]

Lu: "L'hiatus (mot latin pour « ouverture » : noter que l'h initial n'est pas aspiré : on ne dit « le hiatus ») "

Je suppose qu'il faut lire: "L'hiatus (mot latin pour « ouverture » : noter que l'h initial n'est pas aspiré : on ne dit pas « le hiatus ») "

Et je ne suis pas d'accord. Dans mon langage parlé, je dis:

  • "le H" (pour commencer ;-) (mais aussi: "le A", "le O", etc. Donc pas concluant.)
  • un hiatus: [#jatys] (où [#] = phonème "un")
  • [ljatys], pas facile à prononcer...

c'est bien parce que Vincent Ramos a lu cet article avant moi que je garde un doute. Mais, a-t-il bien lu la première phrase ? ;-) FvdP (d) 30 nov 2004 à 22:45 (CET)

"l'hiatus", c'est assez disgracieux, il faut en convenir. Mais la règle veut que l'on n'aspire pas le h dans un mot d'origine latine. Il est généralement considéré comme plus correct de respecter cette règle, même pour "hiatus", ce que beaucoup de gens ne font pas (et qui n'a sans doute pas grande importance, bien sûr).
« L’hiatus » est la forme classique, et que tel ou tel contributeur la trouve disgracieuse n’a aucune espèce d’importance pour Wikipédia (d’ailleurs, qu’est-ce qui est « disgracieux », précisément ? Est-ce que « l’iode » et « la liane » sont également disgracieux ?). Quant à la difficulté de prononciation, elle est imaginaire – est-ce que « liasse » ou « palliatif » sont difficiles à prononcer ? Comme souvent face à ce genre de cas, ces arguments ne sont que des rationalisations avancées en réalité pour justifier des habitudes personnelles. Les dictionnaires d’aujourd’hui (Larousse, Robert, TLF, Académie) donnent aussi bien « l’hiatus » que « le hiatus » ; ceux d’autrefois (Littré, 4e et 8e éditions du dictionnaire de l’Académie, Bescherelle de 1865) donnent, implicitement ou explicitement, uniquement « l’hiatus ». Divers bons auteurs et grammairiens (Grevisse, Saussure, Hugo, Gautier, Proust, Rousseau…) écrivent « l’hiatus ». — palpalpalpal (discuter) 5 avril 2021 à 13:28 (CEST)[répondre]

Reformulation[modifier le code]

« Terme médical signifiant orifice ex le hiatus oesophagien est l'orifice ...... » J'ai essayé de rendre cette phrase plus claire (et j'ai supprimé l'hiatus dans « le hiatus » :-) ) ; corrigez-moi si j'ai fait un contresens. 83.180.224.146 8 juin 2006 à 02:13 (CEST)[répondre]

la liaison[modifier le code]

"réapparition d'un phonème de liaison : les[z] enfants"

Je préférerai la "réalisation" plutôt que la réapparition. En effet ce dernier suppose une disparition, qui n'a jamais eu lieu puisque "les enfants" est sûrement aussi fréquent que "les voitures" par exemple et qu'il n'y a donc aucune raison de considérer qu'une des deux formes de l'article est plus centrale, vraie, représentative, que l'autre à moins de prendre à témoin le mot "les" dans sa prononciation isolée. Je fais toutefois remarquer que cette prononciation isolée ne se produit jamais dans le language naturel, sauf quand on commence à faire de la métalinguistique : grammaire, syntaxe, etc.

On pourrait aussi dire : "dit de liaison"

Une dernière remarque : il pourrait y avoir une tendance moderne à utiliser l'occlusive glottale de plus en plus pour résoudre certains zhyatus (je plaisante) : ainsi

Il ne s'agit pas d'une "réapparition", mais d'une "persistance": le "s" final de l'article "les" (comme tous les autres "s" marquant le pluriel) est resté prononcé en français jusqu'au XVIe siècle. Il n'a commencé à s'amuir totalement qu'à partir du XVIIe, suivant une évolution analogue à celui du "s" final en espagnol (pratiquement disparu dans l'usage parlé de l'Andalousie et de toute l'Amérique hispanophone).


L'article de Wikipedia défini un hiatus comme étant une "ouverture" et le traduit comme tel du mot latin. Ce qui est une bourde monumentale. Hiatus en latin est bien une ouverture, mais créant un concept d'espace entre deux choses.

Hiatus caeli a terris. Lucr. L'espace qui est entre le ciel et la terre.
Hiatus terrenus. Ouid. Ouverture de terre, faille.
Hiatus, huius hiatus, penult. prod. m. gen. Cic. Ouverture de la bouche, Baaillement.

La notion d'espace doit être il me semble soulignée car de la même façon, un hiatus dans le langage moderne marque un espacement, une hésitation peut être, une pause certainement. Un hiatus n'a rien d'une ouverture au sens premier du terme, sinon les mots "l'article de wikipedia défini" étant l'ouverture de mon article, ils seraient alors un hiatus, ce qui n'est pas le cas. Le mot n'a pratiquement pas besoin d'étymologie car en définitive, sa définition reste la même encore aujourd'hui: Un espace entre deux chose. En médecine, l'hiatus est un orifice, en élocution, c'est une hachure du discours, en linguistique avec la succession de deux voyelles, c'est une invitation à une articulation soignée.

Certain dictionaires ( cf: l'internaute )noterons qu'un hiatus est une solution de continuité, mais il est important de prendre note que l'hiatus n'est pas la continuité en elle même, mais le temps qu'il est parfois nécessaire de prendre pour trouver les mots cherchés. Y voir une solution de continuité est une jolie façon de redéfinir ce qui peut être également vu comme la résultante d'une hésitation.

sources: Dictionarium Latinogallicum, Larousse (édition 1989), "l'internaute". PS: Si vous voulez le lien pour le dico latin, je peux le mettre, c'est une vieille édition sannée par Google édition et convertie en *.pdf, il fait 5mo pour 3853 pages.

--Nicolasticot (d) 10 mars 2010 à 23:14 (CET)[répondre]