Discussion:Henri II de La Trémoille

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Henri Charles de La Trémoille[modifier le code]

La mention d'un titre de roi de Naples manque d'apport de sources notable à ce stade pour ne pas modifier l'ensemble des pages connexes. En attendant, les informations sont retirées ou mises à caution. --AlpYnement vôtre, B-noa (d) 6 août 2018 à 23:06 (CEST)[répondre]

Prétentions au 17e siècle de la maison de La Trémoille sur le Royaume de Naples[modifier le code]

Permettez à un vieil historien d'intervenir :

"Sa mère Marie de La Tour d'Auvergne obtient l'insertion d'une clause particulière dans le traités de Westphalie accordant au duc Henri-Charles le titre nominal de roi de Naples à partir de la même année (cette décision fut jugée et acceptée par le pape). Ensuite Henri-Charles fera cession de son droit et de sa couronne au Royaume de France"

est un détournement et une interprétation abusive du contenu d'une source manuscrite primaire.

Le manuscrit Recueil de pièces, la plupart en latin, relatives aux TRAITES DE WESTPHALIE, de 1646 à 1649 n'est en aucun cas le traité de Westphalie mais la collation de pièces diverses relatives dont le report des prétentions sur le royaume de Naples présenté par le représentant du duc de La Trémoille, l'abbé François Bertaud et les propositions de celui-ci (Voir Olivier Poncet : "Des chartes pour un royaume : Les prétentions de la famille de La Trémoille sur le royaume de Naples au 17e siècle" in Annuaire-Bulletin de la Société de l'histoire de France, 2007, Librairie Droz 2009, pages 145 et suivantes).

Les conclusions données par notre jeune ami FrenchTeam à partir de l'analyse de cette source primaire sont aussi inacceptables que douteuses.

Permettez-moi de préciser ce que disent exactement les ouvrages à ce sujet :

"La maison de la Trémoille éleva des prétentions au royaume de Naples. Henri de la Trémoille, par représentation d'Anne de Laval, sa bisaïeule, femme de François de la Trémoille, se trouvait, en effet, seul héritier de Frédéric d'Aragon, roi de Naples. En 1643, il fit valoir ses droits à cette couronne, et plus tard ses descendants reproduisirent cette réclamation à différents congrès; mais ce fut en vain. Louis XIII permit cependant au duc de la Trémoille de prendre le titre de prince de Tarente, et, par brevet délivré vers 1629, lui accorda, pour lui et les siens, le rang et les prérogatives qui y étaient attachés. En 1648, Louis XIV lui permit d'envoyer un représentant pour soutenir ses droits devant le congrès réuni à Munster, où se conclut le traité de Westphalie"[1].

"Les La Trémoille ont essayé de faire reconnaître leurs droits aux congrès de Munster, de Nimègue et de Ryswyk, mais sans y réussir"[2].

Pour en finir avec ces fariboles sur les Trémoille roi de Naples, la non reconnaissance des prétentions de la maison de La Trémoille sur le royaume de Naples est confirmée par maison de La Trémoille elle-même lors la dernière protestation de la maison de la Trémoille à ce sujet en date du 6 novembre 1748. (Louis duc de La Trémoille Les La Trémoille pendant cinq siècles, 1896 pages 88-91 « 6 novembre 1748, Dernière protestation de la maison de La Trémoille, relative à ses droits sur le royaume de Naples ») :

« C'est dans cette vue que lesdits seigneurs, ducs de La Trémoïlle, ont envoyé aux congrès ou assemblées tenues à Munster, à Nimègue, à Riswick, à Utrecht et à Bade, des procureurs chargés de leurs pleins pouvoirs pour faire connoitre aux ambassadeurs et plénipotentiaires qui composaient ces assemblées, et particulièrement aux ambassadeurs, les droits qui fondent leur juste réclamation. Ce droit ne pouvait être contesté parce que les ducs de La Trémoïlle descendent en ligne directe de Charlotte d'Aragon, princesse de Tarente et comtesse de Laval, laquelle était fille de Frédéric d'Aragon, roi de Naples, et la seule des enfans de ce prince qui ait laissé postérité, et comme le royaume de Naples appartenait à ladite princesse Charlotte, ce droit a passé sans difficulté à ses descendans »

« C'est ce que les auteurs et prédécesseurs du seigneur et prince duc de La Trémoïlle, mineur, ont très souvent représenté aux assemblées plénipotentiaires qui ont traité de la paix entre la plupart des princes et souverains de l'Europe, et ils l'ont fait avec la permission et le consentement des rois très chrétiens leurs souverains seigneurs ; mais comme ils n'ont jamais eu de réponse satisfaisante, ils n'ont pu faire autre chose que de protester dans la meilleure forme qui leur a été possible, et l'existence de ces protestations, de même que des pleins pouvoirs qu'ils avoient donnés à leurs envoyés est prouvée par les actes les plus authentiques qui ont été faits à Munster, à Riswik, à Utrecht et à Bade. Le feu seigneur et prince, duc de La Trémoïlle, dernier décédé, ne put en user de même, lors du traité fait à Vienne en 1738; par ce traité, le royaume de Naples fut cédé à Sa Majesté Sicilienne, qui en est maintenant en possession ; il n'y eut point alors d'assemblée de plénipotentiaires et ce ne fut qu'une négociation particulière dont le public n'eut connoissance qu'après qu'elle eût été terminée. L'on se trouve aujourd'huy à peu près dans la même situation, le traité définitif venant d'être signé à Aix-la-Chapelle, sans congrès et sans-que S. M. Sicilienne y ait envoyé d'ambassadeur. Dans les circonstances présentes, nous avons jugé ne pouvoir prendre d'autre parti que de dresser le présent acte, qui sera signé de nous, contresigné par nos secrétaires et scellé de nos sceaux ; lequel acte sera remis es mains de monsieur le prince d'Ardore, ambassadeur de Sa Majesté Sicilienne, auprès du Roi notre Souverain Seigneur, par lequel acte nous déclarons très respectueusement à S. M. S., en la personne de son ambassadeur, que nous persistons dans les poursuites faites ci-devant par Notre Maison dans tous les temps, et que nous les renouvellerons dans toutes les occasions où il nous sera possible de le faire »[3]