Discussion:Georges Saint-Bonnet

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Quelques interrogations sur Georges Saint-Bonnet[modifier le code]

Saint-Bonnet est un personnage à multiples facettes, tellement contradictoires que j'ai trouvé dans des forums de discussion des gens qui pensaient à une homonymie. Il est en effet difficile d'admettre que le maître spirituel, reconnu et admiré par le résistant Jacques Lusseyran, ait pu par ailleurs signer un livre antisémite, être le premier ou un des premiers à publier des extraits de Mein Kampf en français et participer au gouvernement de Vichy avec Pierre Laval. Mais mes recherches montrent qu'il s'agit bien du même homme. La bibliographie de son livre Initiations et pouvoirs (1951) ne laisse aucun doute à ce sujet. Je pense que la solution de l'énigme se trouve dans la crise intérieure qu'il aurait traversée pendant la 2e guerre mondiale, et qui fût probablement à l'origine d'une véritable conversion. Le Saint-Bonnet d'après-guerre n'a alors plus rien à voir avec le Saint-Bonnet d'avant-guerre.

Il reste par contre un point à éclaircir. Saint-Bonnet était-il son vrai nom ou bien un pseudonyme ? Plusieurs indices me font penser à un pseudonyme :

--Cyberic71 (d) 14 juillet 2012 à 17:40 (CEST)[répondre]


Suite à des tentatives répétées d'un ou plusieurs contributeurs IP d'effacer la trace de la publication par Georges Saint-Bonnet d'extraits de Mein Kampf et d'un livre antisémite, il m'apparait nécessaire d'apporter des précisions complémentaires. La bibliographie de son livre Initiations et pouvoirs, O. L. B., Paris (1951) indique :
"Du même auteur"
"Chez d'autres éditeurs" :

  • Marchands de canons
  • Pierre Laval
  • Hitler et le Mein Kampf
  • Vichy-Capitale
  • Vichy-Grande Grille
  • Scandale 33
  • Etc., etc...

D'autre part, le worldcat indique clairement que Georges Saint-Bonnet est co-auteur*, avec Adolf Hitler, de Le juif, ou, L'international du parasitisme.

Enfin, j'ai la confirmation que Saint-Bonnet était bien un pseudonyme. Le président de l'Association de sauvegarde des cimetières familiaux de la Drôme a retrouvé sa tombe dans un cimetière familial à proximité du cimetière municipal de Luc en Diois. Selon toute vraisemblance, il s'appelait Georges Bonnet et c'est sa mère qui est enterrée avec lui. Sur la stèle, figurent en effet les inscriptions suivantes : Georges Saint-Bonnet
3 janvier 1899
17 janvier 1963
Marguerite Bonnet
née Nal
1878-1971
Cette trouvaille n'ayant pas encore été publiée, je ne peux malheureusement pas en faire état dans l'article.
--Cyberic71 (d) 8 novembre 2012 à 14:36 (CET)[répondre]

Concernant cette "crise intérieure" pendant la guerre, Paul Vervisch préfacier de La Joie vous appartient, précise qu'il s'agissait à cette époque d'une séparation cruelle, simple histoire de cœur et non pas une conversion. La lecture des extraits ci-dessous le prouve largement."--90.11.64.249 (discuter) 10 février 2014 à 16:37 (CET)[répondre]
"(* exemplaire Adolf Hitler Troisième Reich Collection Library of Congress.)"--90.11.64.249 (discuter) 10 février 2014 à 16:37 (CET)[répondre]

Extraits de la préface " Mon combat" (Mein Kampf) par Georges Saint Bonnet[modifier le code]

"Cet homme participe du démiurge de la légende : il ordonne aux corps, il impose aux esprits et il enjoint aux intelligences. Il a mis les âmes à l'alignement et il règne sur elles, par malificieuse magie, comme un redoutable jeteur de sorts."

"Hitler opère sur les foules et ne limite qu'aux horizons de Dieu ses déploiements d'éclairs, de foudres et de tams-tams. On a dit qu'il gouvernait au coup de théâtre, selon des recettes de mélo. C'est assez juste. Il y a beaucoup de ça... Mais il gouverne surtout au « bourrage de crâne »..."

"Ce dogme rajeuni a cours forcé également, surtout depuis l'arrivée d'Hitler au pouvoir. Et c'est cela, l'œuvre d'Hitler : la reconstitution, en Allemagne, de la pensée « totalitaire », unificatrice, convergente, fondamentale et tout ce qu'on voudra du même genre... On en voit les résultats de jour en jour avec plus de netteté : un peuple tout entier asservi à un système et qui, prisonnier de quatre idées inhumaines, s'avère de plus en plus docile aux mains de son manager, de plus en plus malléable et ductile, masse endoctrinée et susceptible d'être lancée comme un bison aveugle en n'importe quelle aventure de fureur et de sang... Se rend-on bien compte de cela?"

" Un fanatisme est né, de l'autre côté du Rhin : le fanatisme de Narcisse pour sa propre image. Or, il y a là un ridicule qui pourrait fort bien, un jour ou l'autre, se transformer en tragédie..."

"Ils se sentent martyrs et se réclament d'un droit qu'ils réputent sacré : celui de leur race, la plus noble et la plus haute, la race élue. Si jamais ils partent en guerre, ce sera dans l'esprit des croisés de jadis. Ils ont un Dieu à défendre... Un Dieu dont Hitler est le prophète inspiré ou, si l'on préfère, l'archange trois fois maudit... Un Dieu dont il ne se peut pas, s'il existe qu'il soit un honnête homme... "

"Qu'Hitler travaille contre l'homme, après ceci, voilà qui n'est pas à démontrer."

"... « Cet homme est coupable de dévoyer la Nation et de la conduire à la ruine. Tôt ou tard, une fois de plus, elle se heurtera au reste du monde et sera brisée. ... « Cet homme est coupable de dévoyer les individus en leur imposant, par tous les moyens de terreur et de conformisme dont dispose un régime tyrannique, un dogme qui équivaut à une régression de l'esprit et à une négation de la dignité humaine, laquelle est faite, d'abord, de la liberté de penser. "

"Hitler n'est-il pas comparable au sorcier de Gœthe, lequel avait déchaîné les forces inconnues? Si, très certainement. Mais avec cette différence que le sorcier s'épouvantait du déchaînement et que lui, au contraire, s'y employait... Il y a là une démence qui, partie de lui, revient à lui en un cycle infernal."

"Et la question n'est plus de savoir — on s'en sera convaincu en lisant les extraits contenus en ce volume — si l'Allemagne veut ou non la guerre. Elle est de savoir comment elle pourrait bien faire pour résister à son atroce vertige- Certains systèmes, comme certaines idées, sont orientés vers la violence. Il y a en eux des germes honteux de destruction et de mort. La guerre est leur fin fatale. L'Hitlérisme est de ceux-là, et, sans même aller plus loin, voilà pourquoi il faut les dénoncer, les combattre et les abominer..."

"...dont le moins qu'on puisse dire est qu'une civilisation bien ordonnée les mettrait hors d'état de nuire..."

Georges Saint Bonnet (vers 1934)

Notice n° : FRBNF40983776 http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb40983776k/PUBLIC

Extraits de "le juif ou l'internationale du parasitisme" de Georges Saint Bonnet (unique et seul auteur) août 1932[modifier le code]

-Personnellement, ce n'est pas en travaillant qu'on s'enrichit. C'est en utilisant le travail d'autrui. Le juif le sait d'instinct, et, d'instinct, s'arrange en conséquence. A d'autres le soin d'édifier et de construire. -

-Le juif, jusqu'alors, n'a fait que regarder. Il s'est conservé la tête libre et souple. Il attendait. Il attendait l'heure du juif. La voici. A-t-on besoin d'un conseil? Il le vend. A-t-on besoin d'un intermédiaire? Il s'offre. A-t-on besoin de capitaux? Il sait où en trouver... En deux tours de main, il se rendra indispensable. Il est ingénieux. Il est adroit. Il est rapide. Il est outillé. Rien ne le prend au dépourvu... Durant que les autres travaillaient, lui, il réfléchissait. Il prévoyait. Il envisageait de multiples possibilités et il échafaudait de non moins multiples combinaisons. Le cas échéant, il posait des jalons et tâtait les gens utiles... Tel est son génie. Le juif ne bâtit pas l'usine. Il apporte la grosse commande qui permet de la faire tourner. En conséquence, il s'installe dans le meilleur fauteuil du Conseil d'Administration. Il se charge ensuite d'introduire les titres en Bourse et de les pousser à leur plafond... Désormais, il est chez lui. Il retrouve sa terre promise, son royaume d'élection...-

-Le juif est effroyablement intelligent. Il aime l'intelligence comme une maîtresse. Il en pousse le culte jusqu'au vertige... Il possède le sens de l'abstraction. Il est merveilleusement apte à évoluer dans le domaine des idées. Il en a le goût, la passion...-

-On dira : Les parasites de cette sorte ne manquent pas chez les chrétiens. Tous ne sont pas juifs. Il s'en faut... Très juste. Nombre de Français de France vivent remarquablement de l'exploitation rationnelle de leurs semblables.-

-Nous ne voulons pas insinuer que les députés soient des parasites. A vrai dire, et nous le savons parfaitement, l'idée se défend assez bien.-

-le juif possède le caractère d'éternité. Dans le passé, rien ne fut épargné pour lui faire comprendre qu' « il était de trop ». Peine perdue.-

-Dans l'avenir — ceci garantit cela —, il persistera et persistera victorieusement. Il a fait le plus dur.-

-l'antisémitisme étant d'ailleurs, soit dit en passant, la chose la plus absurde et la moins avouable du monde...-

-Cette fameuse assimilation est une impossibilité totale. Les juifs le savent mieux que personne. Pour eux, ce n'est même pas une vérité première. C'est une évidence... Serait-elle possible, au reste, qu'ils n'en voudraient pas, et qu'ils auraient bien raison.-

-D'être juifs, ils ont le légitime orgueil. Ils sentent et savent le prix de leur race. Dans le fond de leur pensée, même aux instants les plus hauts de leurs rêves d'Internationale, ils s'exceptent du grand troupeau. Ils sont à côté, en marge, hors cadre. Ils se mettent volontiers au-dessus. C'est humain. Et qui sait ?...-

-Assurément sont-ils plus vivants. Peut-être sont-ils, dans l'ensemble, mieux doués, ils commettent, et chaque jour un peu plus, le crime de très bien réussir.-

-notons que le peuple d'Israël entend bien ne pas abandonner ses dieux plus que son génie... Ses dieux, qui lui commandent d'exploiter l'Univers... Son génie, qui lui en donne les moyens...-

-Si les juifs sont devenus les parasites d'élite que nous pouvons admirer chaque jour dans des exercices de souplesse et d'entregent, et admirer avec d'autant plus de liberté que leurs acrobaties s'effectuent neuf fois sur dix sur notre dos, c'est en vertu d'une condamnation bien lointaine, divine peut-être, légendaire sans doute, mais en toute certitude imméritée...-

-Ne furent-ils pas victimes d'une erreur judiciaire que les commérages du présent — ce pipelet —, livrèrent tout chauds aux commérages de la postérité — cette pipelette —, et que l'histoire, éternelle dupe, enregistra avec malignité pour l'usage des gentils?... -

-Car enfin, si Judas fut l'instrument honteux de la passion, il n'en fut pas moins l'instrument nécessaire. Sans lui, le Christ ne serait pas tout à fait le Christ...-

-Combien de bons catholiques reconnaîtraient le juste s'il leur était tout à coup donné de le rencontrer au détour du chemin? De la meilleure foi du monde, ils le prendraient pour un dangereux illuminé, pour un agitateur communisant ou, à tout le moins, pour un redoutable contempteur des lois et des usages les mieux établis. « Contre lui, ils ameuteraient les gendarmes et les juges, sinon les bourreaux, ou les médecins aliénistes, ce qui est pire. La société doit se défendre, clameraient-ils...-

-Et les héritiers actuels de ceux-ci, ces messieurs du banc-d'oeuvre, du consistoire ou du groupe Marin, rééditeraient tout naturellement, à l'occasion, l'attitude de leurs tragiques ancêtres. « Ils n'éprouveraient pas pour cela le moindre besoin d'être juifs...-

-Imméritée dans ses considérants, cette condamnation le fut mille fois dans son sens informulé. Elle ne fit en somme qu'enregistrer et que confirmer la fatalité que les juifs portaient en eux-mêmes.-

-Le peuple juif allait entreprendre, en équilibre sur le tranchant d'un glaive, la poursuite de son destin hors série.-

-Ne faisons pas d'histoire, même rectifiée. Notons seulement les conditions particulières d'existence qui furent imposées, durant quinze ou vingt siècles, aux zélateurs de l'arche sainte. N'étant nulle part chez lui, il fallait bien que le peuple juif vécût chez les autres. C'était la condamnation au parasitisme. Mais quelle condamnation !... Chassé du sud, repoussé du nord, assommé à l'est, brûlé à l'ouest... -

-Les renards, au contraire des loups, ne se mangent pas entre eux.-

-Le Dieu d'Israël est un puissant personnage. A son peuple, et pour qu'il en vive, il fit joyeusement don de tous les autres peuples de la terre.-

-Les juifs, on le sait, ne sont pas particulièrement sanguinaires. La haine n'est point leur fait, surtout à l'égard de leurs victimes. Et s'il leur arrive de dire des choses de ce genre, c'est plutôt aux chrétiens qu'il arrive de les mettre à exécution.-

-Voués à des travaux que conditionnait la seule intelligence, ils ne durent jamais rien à l'effort des bras et des mains. Tout leur vient de l'ingéniosité et de l'astuce. Le monde, pour eux, ne fut pas seulement un bourbier. Il fut aussi une meule où, depuis vingt siècles, ils affûtent leur esprit...-

-L'aryen, traditionaliste, sédentaire et moutonnier, est atteint de sclérose mentale. Pour qu'il puisse bien paître, il faut que ce soit dans un parc nettement défini, en toute sécurité, et, autant que possible, avec la fameuse garantie : S. G. D. G. Ses moelles sont indurées. Mais le juif?... Son point de vue s'avère tout différent. Il n'a pas peur de l'inconnu. Au contraire. Il le sent complice. Depuis des siècles, il en tire sa grasse subsistance. Il sait faire ami avec lui... Songe-t-il aux emplois catalogués, administratifs, qui garantissent la pâtée en cas de maladie et qui mettent la vieillesse à l'abri du besoin? A peine. Cela est trop petit et trop limité pour lui, trop mesquin.-

-Il se sent de taille à affronter l'univers et à se mesurer avec le destin. Sa complexe hérédité, forte d'une expérience distillée par des générations d'astuce, lui souffle qu'il saura fort diligemment conduire, dans la mêlée des hommes, son existence d'entregent et de conquête... Certains d'entre eux vont bien aux professions classées. Il n'est point de règles absolues. Mais vers les grandes, vers celles qui confèrent une sorte de dignité, qui honorent l'individu et le clan, et qui, pour la vanité trop longtemps refoulée d'un peuple paria, constituent un écusson, un quartier de noblesse : la magistrature, le conseil d’État, le préfectorat...-

-Le juif, à dix-huit ans, avant même d'entrer à l'école de droit, connaît l'homme et les hommes. Il possède d'instinct les secrets de la vie. Il en pressent les dessous, les cavernes. Il sait par où prendre les choses, — par en bas, — et par où les manier. Il se dit qu'il déterrera les dossiers profitables, qu'il trouvera les ficelles et qu'il se poussera par l'utilisation rationnelle du battage, de la publicité et des petits échos de presse. Sur ce terrain-là, pour que l'aryen comprenne et se mette à niveau, il faudra vingt ans... N'insistons pas.-

-Le juif est un nomade. Le mouvement est sa loi. S'il a des racines quelque part, c'est à la tête. Mais il ne les fixe nulle part. Ou dans le vent. Il va. Il vient. Il cherche. De loin, il aperçoit les arbres chargés de fruits... Et il fait la récolte.-

-Les femmes, en parlant de lui, disent: Il est charmant.-

-Haut et large, puissant, sain. Plein de vie et de sève. Le sourire s'épanouit. La main se tend largement. Cordial, sympathique. On en mangerait sur du pain bis... Voix sonore, réconfortante... Son métier? N'en pas avoir. Aller. Venir. Vadrouiller. Connaître du monde... On ne voit que lui, du Maxim's au Fouquet's, en passant par les générales et les réceptions politiques. Le loup blanc de tous les mondes parisiens... Incapable d'un mensonge ou d'une lâcheté, voire d'un ragot malveillant. N'a que des amis. Se ferait tuer pour eux. En vit... Son industrie est de mettre les gens en présence.-

-Le lendemain, la mise en présence s'opère. A vous de vous débrouiller. Pour la commission? Il n'en parle jamais. Il vous appartient d'avoir le geste, et de l'avoir discrètement, car il a des pudeurs moyenâgeuses... Paris ne compte pas deux hommes comme lui. Sa sûreté de main tient du prodige. Un génie.-

-Derrière lui, il a les pompiers de Pampérigouste, les abonnés du gaz du 21e arrondissement, les commis-voyageurs de la Seine Supérieure, la Presse Française des pays de langue kurde-syriaque, le Comité de Défense des Enfants Escargots Abandonnés... il n'est plus un homme, mais un étendard.-

-Un as ! De toutes ces stupidités, il joue en maître organiste. Ceci lui ouvre une porte, cela lui en ouvre une autre... Le levier n'est rien. C'est le point d'appui qui est tout. Et il en possède deux cent cinquante, nous l'avons vu... Une puissance.

-Le plus intelligent du chapelet. Ventre de poussah. Tête de ministre oriental des anciens régimes. Fait pour jouer les éminences grises, pour tirer les ficelles, pour brouiller les échiquiers et gagner les parties... Dans son sac, toutes les finesses, plus une. Toutes les malices, toutes les adresses. Toutes les subtilités... Prépara le rabbinat. Y renonça, très honnêtement, par manque de foi... A fait cinquante métiers : les hypothèques, le meuble, la pharmacie, les assurances, la métallurgie, le journalisme, la bourse, la politique, etc.. On s'y perd. Méprise la vie. Aime les hommes. N'a de besoin que celui de rouler en taxi à cause de son embonpoint... Travaille par sport, à sa manière. Gagne beaucoup d'argent, mais le distribue aussitôt, par générosité naturelle, faiblesse congénitale et incapacité de s'attacher au pécune, aux groupes de parasites — aryens ou sémites —, qui ne décollent pas de ses chausses. A chaque repas, traite dix convives. Et royalement.-

-En chaque circonscription, il accomplit des miracles de compréhension, et trouva, pour orienter les tactiques et y nouer le succès, les sortilèges indispensables... Nous l'avons dit : il connaît la vie et les hommes. Il sait manier l'une et jongler avec les autres...-

-N'a jamais fait de mal à qui que ce soit et ne se vend que dans l'axe de ses convictions.-

-Flirte avec les puissants et remue les petits. Combine pour le plaisir de combiner, neuf fois sur dix en dilettante, mais, la dixième, pour regonfler la caisse. Suit les ducats dans leurs trajectoires. Intercepte au bon moment. En cas de besoin, vous achète à crédit et vous revend au comptant. Triche. Mais vient dire le lendemain qu'il a triché. Et restitue... Artificier, magicien, prestidigitateur, acrobate et jongleur, oui.-

-Chaque jour, notre homme, notre brave homme, rend gratuitement dix services. Il se rattrape sur le onzième, et se fait payer en sinécure : Une commission? Non. Je n'en veux pas. Mais embarquez-moi donc dans votre galère. Comme ça, vous m'aurez toujours sous la main en cas de besoin...-

-Le juif va, vient, cherche, évolue. Il possède la supériorité du mouvement sur l'immobilité.-

-l'aryen s'attache à sa terre, à ses murs, à son œuvre. Il a ses racines dans le passé. Par rapport à Israël, lequel a ses racines dans l'avenir, quelque chose le tire en arrière. Même s'il ne le voulait pas, cet état de fait obligerait le juif à passer devant. Ils sont les hommes du lendemain...-

-Le juif n'est pas un conquérant au sens occidental du mot. Encore moins un conquistador, un paladin ou un chevalier. Mais il est un envahisseur. En voyez-vous un? Il en viendra cinquante à sa suite. Leur action, d'abord, sera lente, insidieuse, souterraine. Ils s'emparent à la façon des termites.-

-Il envahit légitimement, selon les usages et le code. Il n'est de bonnes rapines que les rapines licites, lui a dit son Dieu... Le monde est une botte de foin. Les hommes sont des ânes qui se la disputent. Aux plus malins les meilleurs endroits du râtelier... Ici encore, il convient de noter la suprématie de l'élément dynamique sur l'élément statique. Ceci doit fatalement régner sur cela.-

-Le juif, toutefois, s'arrête à la pratique du « lingue ». Les lames ne lui disent rien. Il n'a pas pour le sang un goût particulier. Aurait-il peur pour lui-même? On prétend quelquefois qu'il est lâche, ce qui est une infamie. Son courage vaut celui de n'importe quel autre peuple, et peut-être davantage. Mais il possède — et c'est un grand trait de son caractère — le respect inné de la vie.-

-Un député, un ministre, un président du Conseil? Ils voient ça comme des margoulins ou des combinards à peine supérieurs, intelligents sans doute, mais qui ont eu de la chance et qui « ont su nager ». Dans l'ensemble, d'ailleurs, ils n'ont pas tort. Leur point de vue, que conditionne un sûr instinct des êtres et des dessous de la vie, est infiniment plus juste que le nôtre. Et plus expédient...-

-Ce sentiment que le juif possède de sa haute valeur, surtout par rapport au goy, le situe de façon constamment favorable. Il aborde sans émotion n'importe quelles sphères et se trouve d'emblée au niveau de n'importe quelles occurrences. Il est indérapable. Son aplomb confond.-

-Dans la vie moderne, la muflerie est un gros avantage. Jouer des coudes. Se pousser en prenant appui sur l'estomac des voisins. Et ne point perdre son temps à s'excuser... Les mauvaises manières, disait Oscar Wilde, font les bons journalistes.-

-Le développement du juif, sur le plan pratique, est infiniment plus rapide que celui de l'aryen.-

-Le résultat? Bien net. Pour les tenants de la race : une grosse avance. Lorsque les autres se mettent en route, ils sont déjà loin...-

-PARENTHÈSE

Avant d'aller plus loin, deux mots... Qu'on me permette une parenthèse et une profession de foi : Je ne suis pas antisémite. Pas encore, en tous cas. Le deviendrai-je jamais? Je ne le crois pas plus que je ne le Veux. Pas moins non plus... Mais j'ai voulu parler des juifs avec franchise. Et je l'ai fait. A leur égard, et pour les étudier, j'ai pris les libertés que j'aurais prises à l'égard des protestants ou des catholiques, mieux : des Berrichons ou des Auvergnats... Rien de plus. Toutefois, je connais la susceptibilité des enfants d'Israël, laquelle est infinie... Peut-être ne me pardonneront-ils pas ce que m'eussent pardonné Auvergnats ou Berrichons?... Tant pis. Je n'y puis rien. Etais-je le maître? On ne fait pas ce qu'on veut lorsqu'on sert sous le commandement de la dame du puits. Mais les amitiés que je possède parmi les juifs, je le sais, me resteront fidèles. Et ceci me consolera de cela. G. St-B. -

-Les juifs sont en possession du réel plus qu'aucune autre race au monde. Ils s'en accommodent merveilleusement. Ils s'y complaisent. Ils ne veulent en aucun cas s'en évader... Ils ont parcouru le globe au point de l'user. Ils en connaissent mieux que quiconque les moindres coins et recoins. Ils en savent toutes les ressources. Et ils en possèdent toutes les recettes... Cependant, ils y sont plus à l'étroit que l'aryen dans sa chambre. Ils se heurtent aux barrières. L'emprise du concret pèse sur eux comme une chape. Ils vivent au fond d'un pot de grès dont le couvercle est de plomb. Le soulèveront-ils jamais, ce couvercle?...-

-Nous nous dissolvons dans l'immensité. Ils se concentrent sur un point. L'infini nous possède, nous happe. Mais eux, ils prennent possession du fini avec une énergie surhumaine. Ils l'empochent...-

-Les juifs ont investi l'univers... Et il faut bien le dire: ils eussent manqué à l'impulsion du monde... Sans eux, la terre ne tournerait pas comme elle tourne.-

-Le chemin de ces hommes fut tortueux. Leurs esprits le furent bien davantage. Ils durent souvent changer de voiles avant d'arriver au port... Mais ils le firent sans fausses manœuvres. Leurs nez sont des nez magiques. Ils décèlent à distance la malveillance des grains et la faveur des brises...-

-Ils sont surtout d'une race mieux armée pour les compétitions modernes et qui, quoique bien ancienne, coïncide mieux que la nôtre avec les conditions nouvelles de l'existence.-

-Ils sont les maîtres de l'heure... Depuis toujours, ils vivent sur des rythmes internationaux, alors que nous vivons encore, nous — et ceci en dépit de 1914 —, sur des rythmes nationaux. Ils respirent à la mesure des continents. Nous nous essayons au parler européen. Depuis longtemps, ils excellent au parler mondial. Sont-ils sujets de France, d'Allemagne, d'Angleterre? Ils sont sujets de la planète Terre. Là encore, ils sont les hommes de demain. Ils montrent le chemin. Il faut les suivre...-

-Nous les trouvons partout dans l'axe des grands courants. Ils mènent le train, ce train dont pas mal d'entre nous ont toujours l'air d'être maladroitement tombés sur le crâne. Ils mènent le bateau. Ils mènent l'avion. Ils sont champions de vitesse... Ils ont depuis si longtemps l'habitude de courir, de fuir, de camper ! Croyez-vous qu'ils soient dépaysés dans l'universel chaos? Ils y frétillent comme en un élément de prédilection, sûrs qu'ils sont d'en tirer parti et de l'exploiter, finalement, avec un maximum de promptitude et d'adresse... Nous assistons, nous, au renversement de toutes nos valeurs. Eux, non. Ils n'ont rien à reclasser. De tous temps, le mouvement fut leur loi. Que leur importe une révolution de plus ou de moins? Ils vivraient en bonne intelligence avec les tremblements de terre. Ils en ont tellement vu d'autres, comme on dit, au cours de leur vagabondage spécial, tout au long des siècles et des histoires...-

-De plus, l'évolution actuelle devait fatalement s'effectuer selon leur esprit particulier et, si l'on peut dire, sous leur égide. Depuis dix ans, la masse aryenne se « déspiritualise » à outrance. Seul, le concret la préoccupe. Elle ne pense plus à ses antiques chimères. Elle aussi, elle veut étreindre et posséder le monde. Elle aussi, elle veut jouir et se sentir jouir... Qu'étudie-t-on? Les machines, les aménagements, les sciences pratiques, les procédés de gain. Où sont les travailleurs désintéressés, les amants de l'infini? S'ils se cachent, ils se cachent bien. On ne trouve plus de curés, plus de pasteurs. Est-ce que ça paye? Non. Alors la cause est entendue. Les vocations, si elles existaient encore, s'effriteraient devant la modicité des traitements. Ce n'est plus Rome qui attire les âmes. C'est Hollywood. Chaque siècle a la Mecque qu'il mérite... Ce qu'il nous faut, c'est de l'argent. Jadis, on savait, on pouvait s'en passer. Fini maintenant.Les juifs nous en ont appris la valeur, le contenu de satisfactions immédiates, indiscutables, massives. Nous en voulons chaque jour un peu plus.-

-Sommes-nous moins intelligents? Pas forcément. Mais nous limitons notre effort au monde de la matière. Des ingénieurs, des médecins, des financiers, des avocats, des chimistes. Plus de poètes, plus d'apôtres, plus de couvents-.

-Oublié, le ciel. Oublié, le rêve. Oubliée, la douceur du temps perdu... Où est l'homme de Pascal: ni ange, ni bête? Nous nous sommes amputés de l'ange. Reste la bête...-

-Réussir sa vie, désormais, ne consiste plus qu'à mourir dans un palace ou dans un sleeping... Faire son chemin. Arriver. Voyager avec de belles malles... Voilà le Grand Œuvre. Se sentir les poches grasses... Et la bedaine douillette. S'enfler !...-

-Faut-il attribuer cette évolution à la seule action des juifs? Non. Nous l'avons déjà dit. Mais il faut constater qu'elle s'effectue dans leur sillon, qu'ils s'y trouvent intimement mêlés et qu'ils en symbolisent l'esprit. Nous nous sommes mis à leur école. Et nous vivons à leur imitation... Dans cette marche au gouffre, car c'en est une, ils résisteront d'ailleurs mieux que nous. A moins qu'une réaction d'ensemble ne nous sauve de l'américanisme intégral et du conformisme de termitière vers quoi il achemine les hommes, il en sera bientôt fait de notre faculté de penser librement... L'abandon du spirituel nous diminue, en bloc, d'une bonne moitié. L'enseignement, de plus en plus uniforme et de plus en plus orienté vers les seules fins pratiques, modèle des cervelles standard dont toute originalité se trouve bannie. Nos fils seront des techniciens, conçus et mis au point pour effectuer une besogne précise et limitée.-

-Leur horizon sera celui du rouage d'une machine. Ils ne dépasseront pas leur fonction et ne vaudront pas davantage. On pourra leur substituer un outil, un Roblot, l'une de ces merveilleuses mécaniques dont Claude Farrère, prophète tragique, nous parle dans sa prodigieuse vision des Condamnés à mort... La chaîne, déjà, a remplacé l'artisanat. Que devient l'initiative? Un mot sans application. Un souvenir... La Mode elle-même, sur quoi régnait jadis la subtilité du goût français, n'est plus qu'une affaire d'écran. La vieille aristocratie de la rue de la Paix agonise. Les grands magasins, répandant les modèles « stars » sous le signe de la démocratie, en ont eu raison en dix ans. Quel exemple de nivellement ! De Pékin à New-York, de Venise à Paris, partout, nos compagnes obéissent au même idéal poupée-blonde ou brune-piquante. Et pas d'interprétation possible. L'ukase est impérieux. D'ailleurs, il faut bien prendre ce qu'impose le marchand. Il n'y a pas autre chose en rayon... Il n'y a que « ce qui se fait »... La Grande Presse et la T. S. F. nous ravitaillent en idées toutes faites et en distractions de série. A la même heure, au moment du café au lait, nos esprits s'imprègnent des mêmes opinions soigneusement mitonnées par des rédacteurs prototypes vendus au même consortium. L'Opinion Publique n'existe plus que selon le besoin des banquiers... La publicité nous impose nos nourritures et nos remèdes, notre rasoir et notre lit. Nous ne pensons plus que par formules, sans contrôle. Nous vivons sur des poncifs. La pétrification nous guette. Un beau jour, nous perdrons la conscience de nous-mêmes. Nous nous réveillerons morts... Et à quoi employons-nous nos paresseux loisirs? Au sport, qu'il ne faut pas confondre avec la culture physique, et qui encanaille. Au cinéma, qui abrutit... A la belotte. Au yoyo...-

-Dans l'ensemble, avons-nous dit, le juif résiste mieux que l'aryen. C'est qu'il porte en lui, avec le goût de l'intelligence pour l'intelligence, un besoin physique d'entraîner son esprit aux spéculations. Le muscle qu'il loge sous son crâne possède un besoin de systole et de diastole comparable au besoin de respirer des poumons. II ne s'accommode pas de l'inactivité mentale. Il en conçoit un sentiment de suicide et, par instinct de conservation, se rue aux exercices utiles. Le Faubourg, de Léo Poldès, qui est une création juive, en témoigne sans équivoque. Les organismes spécifiquement israélites de cette sorte sont d'ailleurs légion. En plusieurs endroits de Paris, chaque soir, les fils de Job discutent à perte de vue sur des idées, des livres, des événements. Ils veulent savoir et comprendre. Ils veulent prendre rang dans la mêlée intellectuelle. Signe particulier: toutes leurs réunions sont contradictoires. Quiconque demande la parole l'obtient... Et il faut voir avec quelle passion, avec quelle fougue, jeunes et vieux, hommes ou femmes, argumentent, combattent, raisonnent, analysent, dissèquent... Certains, on le sent, préparent leur sujet de longue main. A la base de ces amusettes, parfois bien primaires, il y a un effort réel, une volonté qui ne s'abandonnera pas, et une bonne volonté digne de sauver la race au sein même d'un effondrement général.-

-Ils ne redoutent pas tant de mourir que de mourir avant d'avoir tout éprouvé. Le néant ne les épouvante pas, mais seulement l'idée de ne pas vider jusqu'au fond la seule coupe d'existence que nous offrent des dieux avares...-

-Vanité des vanités... Rien ne sert de rien... La vie n'a pas de sens... La vertu? Le vice? Des mots...-

-La bonté, la foi, la paillardise? Question de tempérament, d'hérédité. Le progrès? Il n'y a pas de progrès. La science? Rien n'est plus assujetti à la mode. Les philosophies, les religions? Des farces pompeuses. Que sait-on? Rien. Que fait-on? Moins que rien. Que reste-t-il? L'ironie... Et la joie, en attendant le néant final, d'écrire de beaux livres élégamment pessimistes, froids, déprimants et pour lesquels on donnerait bien volontiers une bonne moitié du reste de la littérature mondiale...-

-La pensée française... Les hommes en place, les guides? Il les dévêtirent et les montrèrent en caleçons. Ils les firent tomber de leurs socles, comme des noix, à coups de gaules. Ils inventèrent les journaux d'échos... L'homme tout court? Ils lui découvrirent son néant sans remède, sans espoir, sa nudité de ver. Ils lui apprirent « l'à-quoi-bonisme ». Ils le découragèrent. Puis, pour justifier leurs propres instincts, ils le montrèrent plus vil et plus noir qu'il n'était véritablement... Pour eux, la chose était sans importance. Ils n'ont pas besoin de respecter. Ils peuvent aimer sans ça.-

-Nos sens connaissent une pléthore exaspérée de joie. L'animal, libéré, s'épanouit dans la chaleur d'un sang plus lourd, mais plus fort. Nos nerfs vibrent mieux. La gamme de nos sensations s'élargit. Et nous devenons chaque jour un peu plus habiles à en parcourir le rutilant clavier. Ivresse de jouir !... En récupérant nos âmes, nous avons récupéré nos corps. Ils sont à nous, bien à nous... Le monde aussi est à nous. Les juifs nous ont appris à l'utiliser selon le goût et le toucher. L'intelligence nous servait à multiplier l'idéal.-

-Quels sont les noms dont l'homme de la rue s'enorgueillit le plus volontiers pour en faire honneur à son pays? Tristan Bernard, Duvernois, Maurois, Saint-Saëns, Francis de Croisset, Wolff, Bernstein, Porto-Riche à l'occasion... Et Bergson... Et Proust... Et France...-

-En bien des cas, l'antisémitisme, et non le moins agressif, s'alimente de denrées inavouables. Un juif sur le cœur ou sur l'estomac, cela résulte fréquemment d'une affaire soufflée, d'une place prise. La jalousie joue, et l'envie, et la bassesse. Les juifs ne peuvent pourtant pas, pour complaire aux chrétiens, leur faire la courte échelle de leurs échines. La vie est une lutte, et ils sont fins lutteurs. La vie est une compétition, et ils savent s'y comporter en grands champions. Ils réussissent. Ils réussissent vite et bien. Contre eux, en conséquence, la foule des vaincus, des ratés, des traînards, des larvaires. En outre, contre eux également, un pénible effet d'optique...-

-L'esprit humain tend aux généralisations. II s'en glorifie du reste. Rien ne saurait être plus logique. C'est là, en effet, une remarquable infirmité. Encore une difformité érigée en beauté sublime !... Et les généralisations ont la vie dure. Elles sécrètent les idées premières. Ah !... ces sales juifs !-

-Regardez les belles Israélites de la Plaine-Monceau ou de l'avenue du Bois. Femmes, elles le sont plus qu'aucune autre femme. Elles possèdent toutes les grâces. Elles savent plaire et sourire. Elles savent s'habiller. Elles possèdent le goût des belles choses, ce qui n'est rien, mais aussi, ce qui est tout, le goût des belles choses qui leur vont bien. Leur ancestral appétit s'est adapté aux vaisselles d'argent. Elles savent choisir. S'étant assimilé d'emblée cet instinct ténu qui fleurit à l'extrême pointe des plus vieilles civilisations, elles possèdent le goût tout court... Elles imposent le désir des jonctions ardentes et des flirts délicats. Elles provoquent des damnations éperdues. Et ce n'est pas fini. A leur rayonnement, il reste d'autres rayonnements. N'apportent-elles pas à la pratique des choses de l'intelligence, dont elles ont l'amour et le respect atavique, des cervelles de bonne matière? Elles ont de la jambe et du téton, voire de la cuisse. Elles ont aussi de la tête. Nos intellectuelles, à nous, sont des bas-bleus desséchés, racornies, passées au four, macérées dans des résidus d'encre et maculées de rognure de papier, osseuses, décaties et poilues aux mauvais endroits. S'occupent-elles « des idées »? On a l'impression qu'il s'agit d'une petite popote honteuse, de rognons qui mijotent sur le feu ou de tranches de veau froid qui barbotent dans de la mayonnaise tournée... Mais les belles juives!... Elles ajoutent à cela on ne sait trop quelle vibration intense et spirituelle de chair..., d'une chair émouvante comme l'esprit, et d'un esprit émouvant comme la chair... Mais regardez-les mieux, au théâtre, dans leur salon, au restaurant... Parisiennes, elles le sont plus que Mary Marquet, que Maud Loty et que Joséphine Baker réunies. Mais ce ne sont que des mondaines de cinéma.-

-Ils n'auront retrouvé une patrie que lorsqu'ils seront, à égalité des autres hommes, citoyens de la planète.. Leur avenir est là. Le nôtre aussi, d'ailleurs. Mais ils le savent mieux que nous. Le peyolt, cette plante merveilleuse qui donne la clairvoyance du futur, est une plante orientale. Ils en ont brouté au temps des prophètes...-

-Dans la mesure où le cosmopolitisme fut à la base de l'Internationalisme, les juifs furent à l'origine du mouvement dont Genève est le centre équivoque. Ce mouvement, ils ne l'ont pas créé. On sait qu'il résulta, après le conflit de 1914, d'un désir de paix commun à tous les belligérants. Mais ils l'ont, en partie, rendu possible. N'avaient-ils pas éternellement vécu à cheval sur les mitoyennetés, sur les langages, sur les préjugés locaux et sur les conceptions particulières? Leur comportement quotidien constituait un exemple. Ces nomades enseignaient aux sédentaires que le globe, plus vaste qu'ils ne le pensaient, imposait à la solidarité ou seulement aux préoccupations humaines, un champ plus vaste que celui de l'horizon journalier... Sous le nom de cosmopolitisme, l'Internationalisme était dans leurs mœurs en même temps que dans leurs aspirations secrètes, et portait ses fruits, bien avant qu'on eût tenté, sans résultats actuellement tangibles du reste, d'en codifier les broussailleux linéaments. C'est ainsi qu'ils se trouvent, une fois de plus, dans l'axe du grand courant de leur époque, et qu'ils s'y trouvent équipés de pied en cape, tous boutons de guêtres solidement cousus, et leur bâton de maréchal dans leur giberne... Ce mouvement internationaliste s'effectue sous la poussée des partis de gauche et dans le rayonnement des idées de paix... De ces idées, ils furent toujours les apôtres, sinon les bons serviteurs. De ces partis, ils sont depuis longtemps les chefs... De même qu'ils contribuèrent à créer le capitalisme et qu'ils en furent les plus réels bénéficiaires, ils contribuèrent, attaquant leur édifice de la veille, dégradant de la main droite ce qu'ils avaient maçonné de la main gauche, à créer le socialisme. Avec Marx, ils lui donnèrent son code pratique. Avec Blum, ils lui fournissent actuellement son prophète, son oracle et son guide... De leur dispersion même, ils tirent une partie de leur force. Ils agissent ici en même temps que là. En tous lieux, ils poussent à la même roue, exerçant sur les États, soit qu'ils détiennent le pouvoir, soit qu'ils militent dans une opposition toujours habile, une influence diluée et déterminante... L'an prochain à Jérusalem !... Entendez mieux : dans dix ans ou dans cent ans, au Palais de l'Internationale !... Les dés sont jetés. La partie est jouée. Marchons. Ils nous montrent le chemin. Ils crient, comme les mauvaises roues. Mais ils progressent... Il faut qu'on se range à leurs côtés. Ils eurent toujours une plus large compréhension que nous des nécessités humaines d'ensemble. Au fond, tout au fond, ils n'ont d'autre volonté que la volonté du Destin. Ils la pressentent... Ils en sont les instruments ductiles... Sagesse suprême... Savoir lever au bon moment un doigt préalablement mouillé. Prendre le vent. Flairer l'espace. Dresser sa voile... Et obéir aux souffles de l'infini...-

-Nous avons vu qu'ils y gagneront une patrie... Mais s'ils en ont écrit le prélude, ils n'en composeront pas la partition. Ils ne conduiront pas davantage l'orchestre. Ils se faufileront parmi les instrumentistes de second plan et feront les annonces entre les actes... Les juifs sont des prophètes, des commentateurs, des analystes, des conseillers. Pas des constructeurs, pas des chefs. Qui donc irait les suivre comme on suit un drapeau?-

-Mais il se fait tard. Selon la formule de Béraud, nous dirons le reste une autre fois... La mère des jours n'est pas morte.-

G. St-B. Luc (Diois), 5 août-7 septembre 1932.

Notice n° : FRBNF31279164 http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb312791640/PUBLIC

Georges Saint-Bonnet à Vichy[modifier le code]

@Daniel*D : Sur la fonction de Georges Saint-Bonnet dans le premier gouvernement de Vichy (Juil-déc 1940), je n'ai pas trouvé d'autre référence que celle de Jacques Lusseyran, qui parle juste de "fonction importante". Comme l'article Gouvernement Pierre Laval (5) indique par défaut qu'il n'a été ni ministre ni secrétaire d'État, on peut penser qu'il a été membre du cabinet de Pierre Laval ou d'un de ses ministres, mais cela reste à vérifier. Pour en avoir la confirmation, il faudrait avoir accès aux archives de Vichy. Jacques Lusseyran indique aussi qu'il a écrit deux livres sur cette période, Vichy, Grande Grille et Vichy, Capitale. Mais aucune trace du premier, bien qu'il soit mentionné dans la biblio d'un autre livre de Saint-Bonnet, Initiation et pouvoirs (Du même auteur). En résumé, deux certitudes quand même : 1) Georges Saint-Bonnet a bien été à Vichy à cette période (cf son livre Vichy-capitale - Ce que j'ai vu et entendu, publié en 1941). 2) Il connaissait et admirait Pierre Laval (cf son livre Pierre Laval, homme d'Etat, publié en 1931)--Cyberic71 (discuter) 24 février 2014 à 09:27 (CET)[répondre]

Bonjour.
En effet, comme je l'indiquai en commentaire de diff, on ne trouve pas de traces de son bref passage à Vichy dans les ouvrages de référence (Paxton, Ferro, Kupferman, Azéma, Cointet, etc.). Par exemple, il ne figure dans cet ouvrage qu'en bibliographie, semble-t-il. Sans doute parle-t-il lui-même de cet épisode dans son livre qui n'est pas facile à trouver. Je vous propose donc de retirer l'interrogation sur la phrase en remplaçant « […] une fonction importante dans le premier gouvernement […] » (ce qui peut faire penser à une participation ministérielle) par « […] une fonction importante auprès du premier gouvernement […] ». Cela vous convient-il ? Cordialement, Daniel*D, 24 février 2014 à 12:32 (CET)[répondre]
Oui, "auprès" est bien. --Cyberic71 (discuter) 24 février 2014 à 18:07 (CET)[répondre]
✔️[1]. Cordialement, Daniel*D, 24 février 2014 à 19:47 (CET)[répondre]

Néanmoins il reste de considérables incohérences: Comment un écrivain qui dès 1934 publie une préface à Mein Kampf, révélant d'une façon visionnaire les folies meurtrières d'Adolf Hitler, ce même journaliste, franc-maçon briguerait en 1940 un poste de haut fonctionnaire dans le premier régime de Vichy, écrira en 1944 "un roman hallucinant de la lutte d'un groupe d'Action immédiate contre la Gestapo et ses tortionnaires" Et pour finir serait d'une certaine façon "dénoncé" par son ami résistant Jacques Lusseyran en 1964 dans son livre "Georges Saint Bonnet Maître de Joie"...?--Témoin33 (discuter) 24 février 2014 à 15:31 (CET)[répondre]