Discussion:Famille de Béon

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Esprit Fugace causer 12 novembre 2006 à 23:30 (CET)[répondre]

Merci à NicoSCPo pour sa belle contribution ! Beau travail de mise en forme. --Cléonte 28 décembre 2011 à 13:41 (CET)

Erreur historique concernant la branche ainée ...[modifier le code]

Messieurs,

Cette page wiki, comme d'ailleurs l'ensemble des généalogies dont elle s'est inspirée, semble comporter une erreur particulièrement grossière ...

En effet, il y a confusion entre "seigneur de Sère" et "seigneur de Gère" ...

En effet, la branche aînée des "Béon" est restée attachée au village originel de Béon en vallée d'Ossau jusqu'en 1531. Au début leur résidence n'était constituée que d'une simple tour fortifiée, sise à proximité de l'église du village, et ce n'est que vers 1380 qu'ils firent construire le petit château visible actuellement, au bord du gave d'Ossau. La tour fortifiée originelle fut probablement démolie durant les guerres de religion, car l'on en trouve plus trace après.

Ainsi que l'attestent un grand nombre d'actes détenus aux archives départementales conservées à Pau, et concernant la vallée d'Ossau, les seigneur de Béon étaient détenteurs, depuis la fin du XIIIe siècle, de la seigneurie de Gère, du nom du village de Gère situé à environ deux kilomètres de Béon, de l'autre côté du gave .... Il s'agit aujourd'hui du village de Gère-Belesten ... L'orthographe et l'écriture retenue dans les documents de l'époque, l'évolution des toponymies, ainsi que le manque de sérieux des généalogistes de l'époque, ont sans doute permis cette confusion incroyable !

Le village de Gère lui-même possède une tour fortifiée ancestrale sise à quelques mètres de l'église et datée du XIII° siècle, même si certain éléments architecturaux laissent imaginer une origine plus ancienne. Cette tour, classée monument historique, est actuellement dénommée "La Tour d'Ore". Cette tour était aux XIIIe, XIVe, et XVe siècles, propriété des seigneurs de Béon, seigneurs de Gère également.

Au cours du XVe siècle l'on assiste progressivement en Béarn à la naissance d'une distinction entre "seigneurie", "seigneurie de paroisse", et "Abbaye laïque".

Toujours est-il que dès le début du XVIe siècle, sans doute à la suite d'un démembrement, la famille "de Laborde" se retrouve propriétaire de l'abbaye laïque de Gère, alors que les "Béon" sont toujours propriétaires de la seigneurie du même nom.

Bernard de Béon, seigneur de Gère, épousa le 20 août 1487 Jacquette d’Ornezan, fille de Jean d’Ornezan, seigneur de Saint-Blancard, et de Béatrice de Mauléon, dont il euut trois enfants au moins : a) Pierre de Béon, seigneur de Miglos, dit le « vicomte de Gère », marié vers 1520 avec Jeanne de Foix dont il ne semble pas avoir eu de postérité ; b) Jean-Jacques de Béon, seigneur de Gère et de Bassabat, né vers 1490, décédé après 1553, épousa en premières noces Jeanne de Louvie, fille de Jean de Louvie, et de Jeanne-Rogère de Comminges, dont il eut trois premiers enfants, et en secondes noces Marguerite d’Ysaguier, fille de Jacques d’Ysalguier, baron de Clermont-le-Fort, et de Miramonde de Montaut, dont il eut quatre nouveaux enfants ; c) Jeanne de Béon, mariée le 9 juillet 1516 avec Bertrand de Sabailhan, seigneur de Boissède, de Gaujac, et d’Auriebat, fils de Bertrand de Sabailhan, seigneur de Boissède, et de Marie de Sus. Ce fut cette Jeanne de Béon qui vendit en 1531, sans que l'on sache pourquoi, les terres et château de Béon à "Jean de Lanusse, vice-roi d'Aragon, qui prit pour procureur noble Gassie, seigneur de Lezons. On sait qu'il ratifia une vente de terre faite à P. Casaujusàa par Jeanne de Béon, ainsi qu'un paréage conclu avec Gère-Bélesten dans une réunion générale des habitants, tenue à la Peyre-Gerbude. C'est à cette époque (1531), sinon à une date antérieure qu'il convient de faire remonter une charte de Dénot-Poeymédou, notaire d'Ossau, en vertu de laquelle, Jeanne de Béon, pour des motifs inconnus jusqu'ici, transmet ses droits et ses privilèges à son proche parent, noble Ferré de Lanusse. La prestation du serment de fidélité eut lieu dans l'église St-Félix de Béon. Le nouveau seigneur, devant le peuple réuni, se tint à genoux, au pied de l'autel, et, les mains posées sur le missel et le Crucifix s'engagea par serment solennel à maintenir les coutumes locales, tandis que ses censitaires, de la même manière, promirent de lui être fidèles, ayant pour témoins R. de Laborde, jurat de Nay, abbé laïc de Gère, Cx. Dlédou et B. Bergeret, prêtres".

La seigneurie de Gère fut probablement vendue simultanément puisqu'on la retrouve détenue successivement par la famille de l'Abbé laïc, les "de Labourde", puis au siècle suivant par les "du For", et enfin au XVIIIe par les "de Bramaloup" et les "de Sorberio" qui la possédèrent jusqu'à la veille de la révolution ....

Je reste à votre disposition pour tout renseignement complémentaire.

LDLR mon mail : lagestiondirecte@gmail.com

Gère écrit aux lieu et place de Sère.--Totorvdr59 (discuter) 25 février 2023 à 19:33 (CET)[répondre]