Discussion:Collège central des Témoins de Jéhovah

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Historique[modifier le code]

Comment en 1884, le premier soi-disant Collège Central dirigeait "au niveau mondial" la prédication quand ils avaient du mal à rayonner dans quelques comtés américains ? Et surtout comment pouvaient-ils être un "Collège Central" des Témoins de Jéhovah quand ce terme n'est apparu qu'en 1943 dans la littérature jéhoviste (ou en 1937 mais en terme négatif sous la plume de Rutherford à propos de l'église catholique) ? Bref ce sont les propos des TJ en 1999 et il est bon de le préciser mais il est bon soi de supprimer ces propos, soit d'apporter une réponse d'entrée de jeu tellement c'est à mon goût trahir la réalité --Cchasson 24 septembre 2007 à 14:35 (CEST)[répondre]

Si tu as des références à cette chronologie que tu as mis sur la PàS de Nathan Knorr, on pourrait l'intégrer à l'article et cela permettrait de règler le problème que tu évoques ci-dessus. Liberty 84 24 septembre 2007 à 15:40 (CEST)[répondre]

GB sous Rutherford ?[modifier le code]

Voici ce que j'ai trouvé dans Jehovah's Witnesses : Portrait of a Contemporary Religious Movement, d'Andrew Holden (2002), à la page 20 :

«  During Rutherford's presidency, the Society has moved from a more or less democratic to a theocratic structure, in which the directors of the various local congregations were no longer elected by local assemblies but were appointed by a Governing Body in Brooklyn. »

Or, dans la TG de 1938 qui parlait de ces changements, la SWT ne précise pas qu'il y avait un CC à l'époque, mais dit simplement que le rôle de nommer quelqu'un revenait à "la Société" (tout en précisant dans le livre Prédicateurs en 1993, à la page 219, que ce terme désignait bien sûr "l'esclave fidèle et avisé et son Collège Central").

Y avait-il donc un GB sous la présidence de Rutherford, ou bien Holden fait-il là un anachronisme ? Liberty 84 10 octobre 2007 à 22:17 (CEST)[répondre]

Le livre que tu cites parle des structures locales, les anciens étaient élus par l'assemblée donc il devait y avoir une sorte de collégialité remplacée lors de la naissance de la théocratie par un dirigeant unique jusque dans les années 70; quand au "Collège Central", le terme n'existant pas, les directeurs de la Société étaient mis en avant à la place, sauf que dans les faits, les directeurs ne pouvaient agir sans l'accord de Rutherford, en fait pour être plus précis, la société Watchtower (de pennsylvanie) était et est dirigée par des directeurs, qui donnaient tous leurs pouvoirs au président dans les faits (les by-laws de 1917), qui en retour accordait tel ou tel pouvoir au directeur suivant son bon vouloir. Par exemple, le contenu de la Tour de Garde était sous la supervision exclusive de Rutherford; ce qui n'e^mpêche pas qu'il déléguait pas mal, notamment à Franz sur la fin de sa vie. D'autres services étaient sous la supervision de directeurs; ils géraient ces services, néanmoins toute nouveauté, ou toute affaire autre que courante, devait recevoir l'accord de Rutherford. Rien ne se faisait sans l'accord du Président, même si celà ne veut pas dire que les directeurs ne servaient à rien, sauf que le fonctionnement était celui d'une société classique, ou les dirigeants subalternes rendent des comptes au supérieur régulièrement lors de réunion et c'est lui qui tranche, voilà en quoi le GB n'a pas existé avant les changements de Knorr. Notons que suivant la confiance que donnait Rutherford a une personne, il avait plus ou moins de liberté: Woodworth avec son Golden-Age par exemple semblait assez libre, même si sa liberté avait des limites, (voir l'épisode du calendrier théocratique par exemple). On doit pouvoir trouver des citations de revues de l'époque qui disent clairement que la direction venait du bureau du président, puisque que tu as "the four president" tu dois en avoir dans ce livre, (au passage, je ne pense pas que l'on puisse par contre citer ce livre en ce qui concerne le témoignage de l'auteur anonyme sur les faits qu'il présente par exemple sur Macmillan comme tu l'as fait je ne sais plus où).--Cchasson 11 octobre 2007 à 08:47 (CEST)[répondre]
Bon j'avance sur ce terme, donc la date de 1944 donnée par le mouvement est fausse en tout cas basée seulement sur l'occurence du terme dans La Tour de Garde . Timothy White a trouvé une occurence du terme en Octobre 1943 dans un numéro de Consolation que par manque de chance je n'ai pas, et je viens de trouver une occurence dans la bouche de Convington lors du procès de Olin Moyle en Mai 1943, bref dans l'état actuel de mes recherches, la genèse de l'utilisation du terme peut être tracée actuellement juste après le décès de Rutherford, quand Knorr a pris le pouvoir. Elle est logique avec la nouvelle politique d'anonymat des rédacteurs de livre TJ de l'époque, on peut donc penser qu'il s'agit d'une idée du duo Knorr/Franz mais qu'après avoir lancer le concept ils aient attendus l'extrême limite des années 70 pour que cette idée soit effective dans les faits et non la théorie. De toute façon pour les années 70, c'est les deux livres de Raymond Franz qui détaillent dans le menu le changement organisationnel --Cchasson 15 octobre 2007 à 09:27 (CEST)[répondre]
Tes recherches confirment donc la chronologie que tu avais dressée sur une PàS et que j'ai reproduite plus haut. Il serait bien dans l'article de clarifier l'évolution précise du CC au fil du temps, et si tu as des références précises, tu peux les mettre si tu le souhaites ; sinon, pour ma part, je m'en occuperai bien plus tard, quand je me sentirai le courage de fouiller dans les différents bouquins sur les TJ (que je n'ai d'ailleurs pas encore lus pour la plupart). Liberty 84 15 octobre 2007 à 19:26 (CEST)[répondre]