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Discussion:Chameau (1718)

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Discussion du Bistrot du Port

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Je me permets de replacer cette discussion sur cette Pdd :

Pour Le Chameau, il ne semble pas, du moins pour ce qu'offre ma documentation, qu'il y ait beaucoup à dire. En dehors qu'il s'agit d'un navire construit en Hollande en 1716, armé en flûte et naufragé en 1725. Il appartenait à la Compagnie des Indes. Prosit ! Émoticône --Alcide Talon blabla ? 25 février 2011 à 19:51 (CET)[répondre]
Un détail, le naufrage a eu lieu le 2 juin 1725. Le plan a été levé le 10 octobre. --Alcide Talon blabla ? 25 février 2011 à 19:56 (CET)[répondre]
Je pense que ta documentation n'est pas trés généreuse. C'est sur qu'il ne s'agit pas d'un grand vaisseau de guerre ayant participé a des batailles. Il ne s'agit que d'un petit bateau de transport qui fit la ligne l'ile d'Aix-Quebec une fois par an[1] ( ou l'on voit qu'il a été construit en 1717 à Rochefort ). Mais il se trouve qu'elle a laissé des trace dans de nombreux document. Chapman en parle dans son livre Architectura navalis mercatoria[2]. Charlevoix raconte la traversé qu'il fit dessus[3]. On a également les journaux de bord des différents capitaines et le proces verbal de sa perte[4], qui au passage eut lieu dans la nuit du 27 au 28 aout 1725[5]. 316 personnes perrirent dont des personnalité et le nouvel intendant de la Nouvelle-France[6]. Cela créa un enorme émois dans la colonie. De plus il transportait la paye des soldat qui constitua un trésor considérable qui fut découvert en 1965[7]. Celui-ci fut vendu en 1971 à New-York[8], et on trouve encore des pièce en vente sur internet[9]. C'est vrai qu'a par cela et quelques autres choses, il n'y a pas grand chose à dire. CaptainHaddock BlaBla 26 février 2011 à 08:53 (CET)[répondre]
Ce qui montrerait donc que le répertoire établi par le CV Vichot n'est pas fiable ! Je me retire donc, tel le bigorneau moyen... Émoticône Bonne soirée à tous, --Alcide Talon blabla ? 26 février 2011 à 20:51 (CET)[répondre]

donc, j'ai créé Chameau (voilier). Bon vent.--Butterfly austral 26 février 2011 à 21:05 (CET)[répondre]

Plusieurs Le Chameau vers 1720 ?

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Bonjour,

Serait-il possible qu'il y est eu 2 flutes appélées Le Chameau en même temps :

  • Une qui fut construite en 1716 en Hollande et l'autre construite en 1717 à Brest par Hubac,
  • Une appartenant à la Cie des Indes orientales et pas l'autre,
  • Une faisant la ligne Rochefort-Québec et l'autre Nantes-Louisiane,
  • Une qui sombra le 9 juin 1725 et l'autre le 27 aout 1725 au large de Louisbourg,

En effet, l'une est partie le 4 juillet 1720 de l'Ile d'Aix poue Québec[10] et l'autre serait partie en Aout 1720 de Nantes pour la Louisiane[11]. Avez-vous des infos complémentaires? Quant a celle construite par Ollivier, elle daterait de 1744. Quelqu'un sait-il d'ou vient le nom de ces flutes. Apparemment il en existait deja une en 1676, qui termina sa vie en 1697, et on retrouve une gabare et un brick dans la flotte napoleonniene. CaptainHaddock BlaBla 27 février 2011 à 11:32 (CET)[répondre]

Réécriture 2018

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Bonjour,

Article entièrement réécrit et réillustré en avril-mai 2018. Les sources françaises sont éparses mais assez nombreuses pour ce qui concerne la partie historique ancienne du navire, c'est-à-dire entre 1718 et 1725. Je les ai toutes longuement listées et commentées dans les notes, les références, la bibliographie et les liens externes. J’ai débrouillé autant que j’ai pu les confusions avec d’autres navires portant des noms voisins, les différents arsenaux mentionnés pour la construction et le problème de l’architecte qui ne pouvait raisonnablement pas n’être âgé que de 16 ans…

L’histoire de ce navire qui n’était somme toute qu’un transporteur armé est complètement oubliée en France, alors qu’au Canada francophone son souvenir ne s’est pas perdu. Les sites qui en parlent sont d’ailleurs quasi tous Québécois. Il est amusant de voir qu’aucun d’eux n’insiste beaucoup sur la recherche de son « trésor ». Ce sont les sites anglophones qui racontent en détail les fouilles sous-marines. Il est vrai que l’île Royale s’appelle depuis le milieu du XVIIIème siècle la Nouvelle-Écosse et ne parle plus que l’anglais, tout comme le plongeur qui a découvert l’épave... J’ai donc traduit du mieux que j’ai pu ces sources pour la deuxième partie de l’article (1961 – 1971) et je les ai toutes listées et commentées aussi dans les notes, références, etc….

Le litige concernant la découverte de l’épave et le partage du « trésor » est mal renseigné. Je me suis contenté de la traduction du résumé (extrêmement sommaire) de cette affaire fourni par l’article Wiki en langue anglaise (sur le Chameau). Si quelqu’un a du temps à consacrer pour une plongée dans les archives judiciaires des différentes Cours de justice canadiennes afin de développer les deux petits paragraphes que j’y ai consacré, son aide est la bienvenue.

Quelques questions demeurent. Le montant exact du « trésor » perdu en 1725 est très variable selon les auteurs. Faute d’avoir pu trancher, j’ai tout mentionné avec les commentaires prudents qui s’imposent. Le plongeur Alex Storm raconte aussi avoir identifié 31 canons, ce qui en fait 1 de plus que ce que le navire était censé embarquer en temps de paix. La paix signée en 1712 avec l’Angleterre paraissait assez solide (elle va durer jusqu’en 1743-1744). En 1725, il est douteux que le Chameau, chargé à ras-bord de passagers, d’animaux, d’équipements et de marchandises ait embarqué son artillerie de guerre (48 pièces).

Alex Storm parle aussi de canons de 12 livres dans l’épave, ce qui ne correspond pas à l’équipement donné par les documents des années 1720 mis en ligne par Jean-Michel Roche. On peut émettre l’hypothèse que le Chameau embarquait en soute des pièces de plus gros calibre destinées aux multiples fortins de la Nouvelle France (et qui expliquerait que le nombre de canons trouvés sur le site dépasse celui normalement monté pour la défense du navire). Cette question n’étant pas renseignée faute d’un accès direct aux archives de Rochefort et ne relevant que d’un point finalement mineur, je n’ai pas cru bon d’en parler. Le site du Musée maritime de la Nouvelle-Écosse parle de cinq équipes d’archéologues qui ont exploré l’épave depuis 1965, mais leurs conclusions ne semblent pas avoir été mises en ligne à ce jour.

Un Chameau d’origine hollandaise existait déjà dans la marine de Louis XIV et a fini ses jours à la casse (voir article). Il ne semble pas que le Chameau de 1718 – 1725 ait eu de successeur dans la Marine royale, en tout cas jusqu’en 1772 (si je me réfère aux informations mises en ligne par Jean-Michel Roche). C’est peut-être ce qui explique que son nom ait pu être relevé par un navire de commerce de la Compagnie des Indes ou autre. Le film documentaire sur lequel travaille Julian R. Storm m’a paru semi-folklorique, voire racoleur, si je m’en tiens au visionnage de la bande-annonce (mai 2018). Si ce DVD ne se fait pas ou s’avère sans intérêt, il suffira de supprimer le passage et les liens qui vont avec. Affaire à suivre...

AYE R