Discussion:Botte (agriculture)

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Mise en page à retravailler[modifier le code]

La mise en page (photos et légendes) laisse à désirer : légendes superposées au texte. A coup de balises "br" j'ai caché la misère mais un(e) fin(ne) connaisseur/seuse du wikicode devrait pouvoir faire mieux.212.198.163.69 (discuter) 20 septembre 2013 à 00:09 (CEST)[répondre]

J'ai enlevé, ça fait des grands blancs. Les galeries telles qu'elle sont ont les légendes qui recouvrent les images, c'est normal. On peut peut-être essayer un autre type de galerie, voir Aide:Galerie. -- MGuf (d) 20 septembre 2013 à 19:37 (CEST)[répondre]
En fait c'est « gallery mode=" packed-hover " » qui merdoie. Si on met « gallery perrow="n" mode="packed" » c'est bon.212.198.163.69 (discuter) 21 septembre 2013 à 09:12 (CEST)[répondre]
Nul besoin de perrow, la galerie "packed" fonctionne correctement. -- MGuf (d) 21 septembre 2013 à 09:31 (CEST)[répondre]

Article à revoir sur le fond[modifier le code]

Cette page est très approximative et manque cruellement d'une connaissance du sujet. Je suis fils d'agriculteur, agriculteur, ingénieur agricole de formation et j'ai fait de la vulgarisation des techniques agricoles. Dans bien des paragraphes je trouve des affirmations aussi fausses que vraies. Voici quelques exemples.

1/ « Une botte est un rassemblement de produits de l'agriculture réunis en une masse et attachés par le moyen d'un lien circulaire » Dès la première phrase de définition, les approximations sont présentes. Un rassemblement réuni en masse de produit ne fait pas une botte. Les matériaux ou les denrées sont rangés, ordonnés afin d’être liés ensemble en un paquet appelé botte. Une botte a un ou plusieurs liens sur un seul périmètre alors que les termes balles ou ballots sont aussi utilisés pour désigner des matières liées sur plusieurs faces ou totalement emballées dans une toile – le coton par exemple – ou un sac plastique. Mais ces trois termes ainsi que beaucoup d’autres, sans compter les déclinaisons locales et les patois, sont plus ou moins synonymes. Le lien n’est pas forcément circulaire. Les liens font le tour d’un périmètre de la botte en épousent le contour. Si la botte de paille est parallélépipédique alors le lien aura un parcours rectangulaire autour de la botte. Les liens ceinturent la botte, c'est tout.

Le fait que cette phrase existe dans d’autres pages Wikipedia comme « Anciennes unités de mesure françaises » ne cautionne pas son exactitude.

2/ « Toute plante ou élément d'une plante longiligne… » : Je ne vois pas grand-chose de longiligne dans une botte de radis, des oignons, etc.

3/ « C'est un procédé de récolte et de manutention mais aussi de vente, notamment en ce qui concerne les plantes aromatiques fraîches, les carottes, oignons, etc. » Non, ce n’est pas un procédé de récolte mais seulement un mode d’empaquetage, de conditionnement, pour une manipulation par lots. Ce n’est pas un mode de vente particulier. Les bottes peuvent être vendues en l’état, comme les autres conditionnements, mais la phrase indique que c’est un procédé de vente ce qui est faux. La vente de bottes n’est qu’une conséquence du conditionnement en bottes.

4/ « D'autres produits peuvent être réunis en botte qui ne sont pas issus de l'agriculture. » Une phrase plus simple et complète serait : « On lie en bottes des produits agricoles mais aussi d’autres matériaux : lattes, barres, crins,… »

5/ « La botte constitue une unité de mesure ancienne pour certains matériaux. » Non, la botte n’est pas une unité de mesure. Sa composition en quantité ou qualité peut être réglementée et cela depuis les temps anciens. Cela n’en fait pas une unité de mesure. Justement on vend en botte des produits difficiles à mesurer. Par exemple, une botte de radis ne dit rien de sa mesure. Ses radis peuvent être ronds, mi-longs, longs, plus ou moins gros, plus ou moins piquants ; cela dépend de la variété, de la vitesse de croissance, etc. Dans le commerce des traditions de consommations régionales existent. Ainsi dans la région parisienne, et une bonne partie de la France, les radis mi-longs, rose à bout blanc, de taille moyenne, par botte de 30 à 40 radis est la norme en usage de commercialisation d’une botte de radis. Mais depuis l’antiquité comme à l’occasion du retour des circuits courts de commercialisation et l’engouement pour les variétés locales ou exotiques fait qu’il y a autant de définitions de la botte que de vendeurs.

6/ « On parle de gerbe de fleurs, de blé, de céréales, de roseaux, etc. mais de botte de paille, de foin, ou d'oignons. » Cette phrase me convient mais alors pourquoi les légendes des photos justes en-dessous parlent de « Bottes d'orge, West Somerset », « Bottes, Irvine, 1903 » « Bottes de paille de blé, King's Somborne, Hampshire » « Transport des bottes, Anefo » alors qu’il s’agit à chaque fois de gerbes réunies en tas ou mouillettes pour finir leur séchage avant d’être chargées pour les rentrer en grange.

7/ La rubrique « Unité agricole, la botte » n’a pas sa place ici. De plus, elle est pleine d’erreurs, d’incongruités et de considérations partisanes et non générales. Ce n’est pas dans l’esprit Wikipedia car l’alimentation d’un certain cheval de la vallée de la Seine autrefois n’a rien à voir avec un sujet sur la botte.

8/ « Presque partout la contenance de la botte est arbitraire mais cependant se rapproche d'un certain taux lié à l'habitude ou à l'usage. » L’expression « un certain taux lié à … » n’a aucun sens et est le reflet des approximations de cette page. Un taux est un rapport entre deux grandeurs (voir la page Wikipedia « Taux ») mais ici il n’y a aucun rapport entre deux grandeurs. Une phrase correcte, illustrée par mon exemple de radis ci-dessus, pourrait être : « La contenance de la botte de produits agricoles est imprécise. Cependant, les usages ou les caractéristiques des machines qui les élaborent leur donnent des caractéristiques moyennes connues ou convenues. Mais bien des produits vendus en bottes sont vendus au poids ou au volume de la cargaison. Celle-ci peut être estimée à partir de la pesée ou des mensurations de quelques bottes pour établir une moyenne que l’on multipliera par le nombre de botte du lot. »

9/ « En général les bottes diminuent de grosseur à mesure que la denrée devient rare parce qu’il est toujours difficile jusqu'à un certain point au vendeur de forcer l'acquéreur à payer le prix commun ou habituel ». Faux ou cas très particulier. Propos obsolète étant donné la description ci-dessus d’une qualité et d'un aspect variable de la botte. Quant à faire varier les caractéristiques de la botte pour maintenir le cours du produit, ce n’est pas une spécificité de la botte. C’est une règle générale que l’on trouve dans tous les conditionnements et transactions commerciales. Donc hors sujet.

10/ « La disposition en botte favorise la fraude. » C’est du grand n’importe quoi. Pourquoi la vente en boîte ne favoriserait pas la fraude alors que le produit est plus masqué à l’acheteur. L’article « Anciennes unités de mesure françaises. » dont sont issues ces assertions est un ramassis de bêtises.

11/ « Métiers » devrait plutôt s’appeler « Métier de botteleur au XIXème siècle ». C’est une rubrique historique. Je ne connaissais pas ce métier de botteleur. Mais il devait être rare ou spécifique à une région et à un type de ferme. J’ai moi-même chargé des remorques de foin en vrac dans plusieurs régions. Ce n’est guère plus contraignant que charger des bottes basse densité. Le plus difficile avec le foin en vrac, c’est la reprise dans les greniers à foin pour l’affouragement des animaux. Jusque dans les années 1960 la plupart du foin récolté en France était récolté en vrac. Il n’est pas pertinent d’attendre un botteleur car le temps pluvieux menace chaque jour et il fallait rentrer le foin le plus rapidement possible. Cette contrainte a disparu progressivement avec les bottes moyenne densité dressées et surtout plus récemment.

12/ « Les moissonneuses-lieuses, d'abord tirées par des chevaux, ensuite à vapeur, coupent et lient les bottes de pailles, automatisent le travail. » L’expression « ensuite à vapeur » n’a pas de sens. Il n’y a jamais eu de moissonneuse-lieuse à vapeur. Elles ont toujours été tractées. Il y a eu quelques tracteurs à vapeur jusqu’au début du XXème siècle mais ils étaient trop lourds et pas assez rapides pour tirer cette moissonneuse-lieuse. Ce sont les premiers tracteurs à moteur à explosion qui ont remplacé le cheval.

13/ « Le gain de temps est remarquable. Toutefois la brutalité des machines comparée à la dextérité du travail réalisé par la main de l'homme occasionne des pertes de matière qui seront dans un premier temps de l'ordre de 60 % à 70 %, ramené par la suite à 20 % par l'amélioration des machines. ». Cette phrase, qui ne vient certainement pas d’une source sérieuse, est un non-sens et doit être supprimée. Les moissonneuses-lieuses récoltaient aussi bien sinon mieux les céréales que le fauchage avec dépose au sol dans les étoules – ou éteules – avant reprise à la main et mises en gerbe avec un lien de paille serré avec une aiguille à gerber ou cheville à moisson. Donc, si la culture n’a pas versé avant récolte par une tempête, ce qui complique la récolte et augmente les pertes, le rendement de récolte est entre 80% et 99%. Après récolte les pauvres pouvaient glaner mais n’y trouvaient que maigre pitance. Aucun paysan n’aurait admis une telle perte de récolte due à la mécanisation.

14/ « En fenaison, plusieurs outils ont contribué à la diminution des pertes, les faucheuses à disque + conditionneuses, les ramasseuses-presses à haute densité, les enrubanneuses. » Ces outils n’ont pas contribué du tout à la diminution des pertes qui, comme je l’ai expliqué plus haut, n’ont jamais augmenté. Ils permettent une plus grande productivité, en ramenant progressivement le nombre de travailleur à un seul par chantier. La faucheuse à disque permet une plus grande rapidité de fauche et supprime le bourrage de l’herbe des faucheuses à sections. En plus de traiter de plus grandes surfaces en un minimum de temps, la qualité est améliorée car la fenaison en grosses balles rondes et carrées est très peu affectée par les intempéries et a fortiori l’enrubannage. Ces modernisations successives ont contribué à améliorer la productivité, la qualité des fourrages et la quantité récoltée par un travailleur.

15/ « Bien que le français n'établisse pas de distinction franche, le ballot fabriqué à l'aide des machines succède à la botte. La balle est le conditionnement historique du coton, ou du chanvre. » Les usages ont consacré les termes de botte, de ballot et de balles selon les régions, les matières emballées et la tailles des paquets. Mais affirmer que « le ballot fabriqué à l'aide des machines succède à la botte. » est faux. En agriculture on parle, selon les phrases et expressions, de bottes et de balles pour le même objet. Par exemple un agriculteur peut dire « J’ai pressé 300 bottes avant que ma presse à balles rondes ne tombe en panne. C’est ballot ! » Le terme ballot est tombé en désuétude en agriculture sauf dans l’expression « C’est ballot ! » signifiant « C’est bête ! ».

16/ « Les ramasseuses-presses, appelée[s] aussi balloteuses ou botteleuses permettant de réaliser des ballots dimensionnés furent de plusieurs types » Le terme ballotteuse n’a jamais existé sauf comme néologisme dans un article d’ignorant ou d’un humoriste. La phrase n’est même pas française et comporte des fautes. L’expression « réaliser des ballots dimensionnés furent de plusieurs types » ne veut absolument rien dire.

17/ « Les petits ballots étaient chargés souvent à la mains sur les chars. ». Il y a encore une faute de pluriel. En agriculture il n’y a pas de char – sauf dans certains patois du nord ; il y a des charrettes (autrefois), des remorques, des plateaux, des camions.

18/ « Pour les gros ballots, le chargement ne se fait pas sans machines de manutention. » : Comme indiqué plus haut les balles ou bottes modernes de grandes dimensions ne sont jamais appelées ballots. Cette remarque est aussi valable pour les légendes des photos et la suite de l’article.

19/ Le reste de la rubrique « Balles et ballots » inspirée de la référence 8 (Jean Renaud. Récolte des fourrages à travers les âges. France Agricole Éditions, 2002.) est à revoir. Même si la France Agricole est une revue de référence, le document cité est de qualité assez inégale. Cette notion de densité apparente est fumeuse et n’a pas de sens. Il y a beaucoup d’erreurs et d’imprécisions. Les balles rondes – de forme cylindrique - peuvent peser 100 kg s’il s’agit de paille et qu’elles sont de petite taille, à plus de 500 kg pour du foin et 700 kg pour des grosses balles d’enrubanné.

20/ La rubrique « Botte de paille, botte de foin » est un charabia qui n’a pas sa place tellement il est faux. Ce n’est pas après la fenaison que l’on fait du foin. La fenaison est la transformation d’herbe en foin. L’immense majorité du foin en France est de l’herbe de prairie permanent et de prairies temporaires. Les foins de luzerne et de trèfle sont marginaux comme indiqué dans le document réf. 8 page 16. « La paille, constituée de la tige et épi du blé, » est faux car la paille est ce qu’il reste quand on a retiré l’épi par battage.

21/ « Une fascine est un fagot de branchages utilisé pour combler des fossés, réparer de mauvais chemins et faire des ouvrages de défense. L'ouvrage constitué de fascines s'appelle « fascinage ». » Il y a vraiment abus. Cette rubrique n’a rien à voir avec le sujet de cet article intitulé Botte.

22/ Dans la rubrique « Dans l'art » Les seules photos pertinentes sont les photos de bottes d’asperges. Les autres sont des gerbes ou des femmes portant des javelles (tiges de blé non encore liées en gerbes). Je n'ai pas le temps de réécrire cet article avec recherche bibliographique mais il le mérite. — Le message qui précède, non signé, a été déposé par Louis Baula (discuter), le 21 août 2017 à 20:24 (CEST)[répondre]

Revu -Jalbatros (discuter) 4 février 2019 à 17:39 (CET)[répondre]