Discussion:Alphonse de Liguori

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Traduction d'encyclopédie ?[modifier le code]

Je suis surpris d'un tel travail pour un si piètre résultat : que des historiettes et on ne sait rien sur Alphonse de Liguori. Il aurait peut-être été plus pertinent de traduire l'article de la WP anglaise : Alphonsus Liguori ; là au moins, on apprend en deux écrans et demi qui est cet homme ! Navré de cet avis un peu abrupt, mais, étant donnée la longueur du texte qui décrit quelques évènements de ses 16 ans jusqu'à ses 27 ans soit 10 ans de sa vie, combien de pages d'écran faudra-t-il pour arriver à son décès (qui survient dans sa 90e année) et sa sanctification. ℍenry, encyclophile (Jaser !) 7 juin 2006 à 20:56 (CEST)[répondre]


Bien sûr, j’aurais pu me contenter d’écrire :



Saint Alphonse de Liguori (le 27 septembre 1696 – 1er août 1787) était un Italien, Docteur de l'Église catholique, écrivain religieux et fondateur de la Congrégation du Très Saint Rédempteur ou Rédemptoristes, un ordre religieux influent.

Saint Alphonse de Liguori naquit à Marianella près de Naples, dans le Royaume de Naples d'alors. Il était l'aîné d'une famille assez importante, appartenant à la noblesse napolitaine.

Il reçut une éducation étendue comprenant les humanités, les langues vivantes et anciennes, la peinture et la musique. Il composa un Duetto sur la Passion, et également le Chant de Noël le plus populaire en Italie, Tu Scendi Dalle Stelle ainsi que de nombreux autres hymnes. Il termina ses études universitaires en obtenant un doctorat tant dans le Droit civil que le Droit canon (JUD) et commença à exercer dans la carrière juridique.

En 1723, après un long processus de discernement, il abandonna cette voie et, en dépit de la forte opposition de son père, commença ses études au séminaire pour se préparer à la prêtrise. Il fut ordonné le 21 décembre 1726, à l'âge de 30 ans. Ses premières années se passèrent avec les sans-abri et les jeunes marginaux de Naples. Il fonda les « Chapelles du Soir ». Dirigées par les jeunes eux-mêmes, ces chapelles étaient des centres pour la prière, la vie en commun, la parole de Dieu, les activités sociales et l'éducation. Au moment de sa mort, il existait 72 de ces chapelles avec plus de 10 000 membres actifs.

En 1729 Alphonse quitta sa famille et s'installa au Collège chinois de Naples. C'est là qu'il commença son expérience missionnaire dans les régions intérieures du Royaume de Naples où il trouva les gens qui étaient beaucoup plus pauvres et plus abandonnés que n'importe lequel des enfants de la rue à Naples.

Le 9 novembre 1732 Alphonse fonda la Congrégation du Très Saint Rédempteur, pour suivre l'exemple de Jésus qui annonçait la Bonne Nouvelle aux pauvres et aux plus abandonnés. À partir de ce moment, il se consacra entièrement à cette nouvelle mission.

Alphonse fut consacré évêque du diocèse de Sant'Agata dei Goti en 1762. Il avait 66 ans et avait tenté en vain refuser de refuser ce poste parce qu'il se sentait trop vieux et trop malade pour s'occuper correctement du diocèse. En 1775 on l'autorisa à prendre sa retraite de cette charge et il alla vivre dans la communauté rédemptoriste à Pagani où il est mourut le 1er août 1787. Il fut canonisé en 1831 par le pape Grégoire XVI, proclamé Docteur de l'Église en 1871 par le pape Pie IX et Patron des Confesseurs et des Moralistes en 1950.

Son œuvre[modifier le code]

Alphonse aimait la beauté, étant à la fois musicien, peintre, poète et auteur. Il mit toute sa créativité artistique et littéraire au service de la mission chrétienne et il demanda la même chose à ceux qui rejoignaient sa Congrégation. Il écrivit cent onze travaux sur la spiritualité et la théologie. Les 21 500 éditions qu'ont connues ses œuvres et leurs traductions en 72 langues marquent bien qu'il est un des auteurs catholiques le plus lus. Parmi ses travaux les plus connus on cite : les Grands Moyens de Prière, La Pratique de l'Amour de Jésus-Christ, Les Gloires de Marie et Les Visites au Très Saint Sacrement. La prière, l'amour, ses relations avec le Christ et son expérience de première main des besoins pastoraux des fidèles ont fait d'Alphonse un des grands maîtres de la vie intérieure.

Le plus grand apport d'Alphonse à l'Église fut dans le domaine de réflexion théologique morale avec sa Théologie Morale. Ce travail fruit de son expérience pastorale, de sa capacité à répondre aux questions pratiques posées par le fidèle et de son contact avec leurs problèmes quotidiens. Il s'opposait au légalisme stérile qui étouffait la théologie et il rejetait le rigorisme strict du temps, produit d'une puissante élite théologique et ecclésiastique. Selon Alphonse, il s'agissait là de chemins qui ne conduisaient pas à l'Évangile parce qu'« une tel rigueur n'avait jamais été enseignée, ni pratiquée par l'Église ». Il savait comment mettre la réflexion théologique au service de la grandeur et de la dignité de la personne, d'une conscience morale et d'une condescendance évangélique.



Son œuvre[modifier le code]

Alphonse aimait la beauté, étant à la fois musicien, peintre, poète et auteur. Il mit toute sa créativité artistique et littéraire au service de la mission chrétienne et il demanda la même chose à ceux qui rejoignaient sa Congrégation. Il écrivit cent onze travaux sur la spiritualité et la théologie. Les 21 500 éditions qu'ont connues ses œuvres et leurs traductions en 72 langues marquent bien qu'il est un des auteurs catholiques le plus lus. Parmi ses travaux les plus connus on cite : les Grands Moyens de Prière, La Pratique de l'Amour de Jésus-Christ, Les Gloires de Marie et Les Visites au Très Saint Sacrement. La prière, l'amour, ses relations avec le Christ et son expérience de première main des besoins pastoraux des fidèles ont fait d'Alphonse un des grands maîtres de la vie intérieure.

Le plus grand apport d'Alphonse à l'Église fut dans le domaine de réflexion théologique morale avec sa Théologie Morale. Ce travail fruit de son expérience pastorale, de sa capacité à répondre aux questions pratiques posées par le fidèle et de son contact avec leurs problèmes quotidiens. Il s'opposait au légalisme stérile qui étouffait la théologie et il rejetait le rigorisme strict du temps, produit d'une puissante élite théologique et ecclésiastique. Selon Alphonse, il s'agissait là de chemins qui ne conduisaient pas à l'Évangile parce qu'« une telle rigueur n'avait jamais été enseignée, ni pratiquée par l'Église ». Il savait comment mettre la réflexion théologique au service de la grandeur et de la dignité de la personne, d'une conscience morale et d'une condescendance évangélique.



Tout de même, je trouve que c'est vraiment présenter ce bonhomme du XVIIIème siècle avec le langage de Vatican II. Au début du XXème siècle on n'hésitait pas encore à dire qu'il avait gardé son innocence baptismale, c'est-à-dire son pucelage ; l'abbé Gratry, dans un opuscule écrit contre le dogme de l'infaillibilité, parlait de l'admirable bonne foi (c'est-à-dire de l'incommensurable naïveté) de celui qu'il devait considérer comme un saint, et on ne sait pas assez qu'il voyait dans la contraception un crime « qu'il faut placer, ce semble, immédiatement après l'homicide ». J'ai eu beaucoup de soucis et des ennuis de santé et j'ai oublié de me procurer un de ces manuels des confesseurs, nombreux au XIXème siècle, où sa doctrine était résumée ; je comptais citer les passages les plus savoureux, en latin bien sûr comme je l'ai fait à l'article Masturbation où je cite Sanchez : « Si vir seminaverit antequam mulier semen emittat (quod non raro occurrit, cum mulieres sint frigidiores viris), haec potest tactibus vel alio modo sese excitare; quamvis enim semen uxoris necessarium non sit ad generationem, complet actum conjugalem et concupiscentiam sedat. »

Mais je suis vieux et fatigué. Faites ce que vous voulez. Gustave G. 8 juin 2006 à 03:25 (CEST)[répondre]

Je ne fais pas ce que je veux[modifier le code]

Bonjour Gustave G.! Je ne fais pas ce que je veux, et d'ailleurs, je n'ai aucune intention de modifier vos écrits. Il s'agit, en l'occurence, d'émettre une opinion sur un article, à tout le moins d'exprimer l'impression que me laisse la lecture du texte que vous avez, en toute liberté, choisi de traduire pour en faire cet article (eh oui ! comme pour Pierre Nicole). Je ne souhaite pas entrer dans des querelles (je dirais byzantines, si elles n'étaient "romaines et apostoliques") au sujet du language utilisé, qu'il soit pré- ou post-J.XXIII (à vrai dire, le sujet ne m'intéresse guère). Foin de ces guéguerres entre anciens et modernes, j'ai assez roulé ma bosse (60 ans l'an prochain), assez lu, étudié, appris pour avoir acquis un minimum de sagesse et savoir éviter les conflits qui parfois se terminent par des lancers de bombes atomiques ! LOL (laughing out loudly) ! Par ailleurs, si vous me le permettez, je ne saurais trop vous conseiller de proposer la traduction des extraits ou des citations que vous insérez. Mon latin remonte à environ 45 ans (classes de sixième à troisième) : imaginez-vous que j'ai réussi à comprendre votre citation de Sanchez (de même que vous arrivez à lire l'espagnol ou l'italien sans le parler) mais tous les intervenants ou visiteurs de WP n'ont pas forcément (eu cette chance d'acquérir) les connaissances voulues. Il m'est arrivé d'insérer des phrases en italien ou en anglais du côté du cinéma italien, je me suis obligé à offrir la traduction (ne pensez surtout pas que le lecteur va automatiquement bondir sur son Gaffiot ou son site Lexilogos).

Voilà ! Conservons l'esprit Wikilove ! Je vous souhaite bon courage pour la suite et peut-être aussi une meilleure santé. ℍenry, encyclophile (Jaser !) 8 juin 2006 à 13:45 (CEST)[répondre]


Pierre Nicole[modifier le code]

Quand on n’est qu’un simple traducteur et nullement spécialiste de la question, la situation est bien gênante si les sources possibles se contredisent. Je lis par exemple dans New Advent : « In 1676 he sought admission to Holy orders, but was refused by the Bishop of Chartres and never got beyond tonsure », seulement l’Encyclopædia Britannica nous dit: « Some scruple of conscience forbade him to proceed to the priest-hood, and he remained throughout life a " clerk in minor orders ». Allez vous décider entre les deux. J’ai bien sûr sous la main l’autre traduction:


Fils d'un avocat de province, Pierre Nicole (né en 1625 à Chartres, décédé le 16 novembre 1695 à Paris), fut un des plus éminents jansénistes français.

Envoyé à Paris en 1642 pour étudier la théologie, il entra bientôt en relations avec la communauté janséniste de Port-Royal de port par sa tante, Marie des Anges Suireau, qui fut pour peu de temps abbesse du couvent. Un scrupule de conscience lui interdit d'accéder à la prêtrise et il resta toute sa vie clerc dans les ordres mineurs, bien qu'il fût un profond érudit en théologie. Pendant quelques années il enseigna dans la « petite école » pour garçons établie à Port-Royal et eut l'honneur d'apprendre le grec au jeune Racine. Mais sa tâche principale était l'action et, en collaboration avec Antoine Arnauld, il s'occupa de faire paraître les œuvres de controverses rédigées par les jansénistes.

Il eut une grande part quand il s'agit de rassembler du matériel pour les Provinciales de Pascal (1656); en 1658 il traduisit les Lettres en latin, sous le pseudonyme de Nicolas Wendrock. En 1662 il rédigea avec Antoine Arnauld la Logique de Port-Royal, ouvrage très réussi et fondé sur une lecture cartésienne de la logique aristotélicienne. En 1664 il commença lui-même une série de lettres, Les Imaginaires, destinées à montrer que les opinions hérétiques communément attribuées aux jansénistes n'existaient en fait que dans l'imagination des jésuites. Ses lettres furent violemment attaquées par Desmaretz de Saint-Sorlin, un poète mineur inégal tout dévoué aux jésuites, et Nicole lui répondit dans une autre série de lettres, Les Visionnaires (1666). À cette occasion il fit la remarque que les poètes et les dramaturges ne valaient pas mieux que les « empoisonneurs publics. » Cette remarque piqua au vif Racine, qui s'en prit non seulement à son vieux maître, mais à tout Port-Royal, dans une réponse acerbe, qui – selon le mot de Boileau – faisait plus d'honneur à son esprit qu'à qu'à son cœur.

En même temps Nicole s'impliqua dans une controverse sur la transsubstantiation contre le Huguenot Claude; il en résultat une oeuvre énorme, La Perpétuité de la foi de l'église catholique touchant l'eucharistie (1669), résultat du travail commun de Nicole et d'Antoine Arnauld. Mais le travail le plus populaire de Nicole fut ses Essais de morale, une série de discussions courtes sur le Christianisme pratique. Le premier volume fut publié en 1671 et fut suivi d'autres à intervalles irréguliers ; au total la série comprend quatorze volumes. En 1679, quand recommença la persécution contre les jansénistes, Nicole fut forcé de se réfugier en Belgique en compagnie d'Arnauld. Mais les deux se séparèrent bientôt. Nicole était assez âgé et de santé précaire ; la vie de fugitif n'était pas de son goût et il se plaignait qu'il voulait du repos. « Du repos ! répondit Arnauld, quand vous aurez l'éternité pour vous reposer ! » En 1683 Nicole conclut une paix assez équivoque avec les autorités et il lui fut permis de revenir à Paris. Là il continua ses travaux littéraires jusqu'à la fin ; il écrivait une réfutation de la nouvelle hérésie du Quiétistes, quand la mort le prit.

Nicole fut une des figures les plus attachantes de Port-Royal. Bien des histoires ont été racontées sur sa distraction amusante et sa maladresse dans la conversation. Ses livres se caractérisent par les qualités exactement opposées ; ils sont nets et même trop ordonnés. C'est pourquoi ils furent très appréciés de Mme de Sévigné et des lecteurs de sa classe sociale. Aucun autre auteur janséniste, pas même Pascal, n'avait si bien réussi à exposer la position de Port Royal devant le monde. Et bien qu'un esprit moderne s'effraie devant les quatorze volumes sur la morale, il y a beaucoup de bon sens et une connaissance pratique de la nature humaine qu'on peut trouver dans les Essais de morale. Plusieurs abrégés de son travail existent, notamment un Choix des Essais de morale de Nicole édité par Silvestre de Saci (Paris, 1857). La vie de Nicole est racontée longuement dans le 4ème volume de Sainte-Beuve consacré à Port-Royal.


Si vous vous sentez capable de choisir entre les deux versions ou de fondre le tout, ce n'est pas moi qui vous en empêcherai. Cordialement. Gustave G. 8 juin 2006 à 17:34 (CEST)[répondre]

passage douteux[modifier le code]

"dans la mesure où la race explique le caractère individuel, nous pouvons voir dans le sang espagnol d'Alphonse une explication " Cet extrait m'apparait hors contexte pour ne pas dire extremement douteux, peut-etre faudrait-il le repenser ?

J ai pa deux ou trois fois remplacé la mention "le saint" par Alphonse ou Alphonse de Liguori ce qui donne un peu plius d'humanité aux textes; ce n'est qu'après sa mort qu'il est décidé si un homme (ou une femme) est un saint et ce n'est pas en tant que saont qu'un être agit mais en foction de lui-même.01/08/2009 en la fête de saint Alphonse de Liguori Hi Hi 83.199.47.65 (d)

Sources de l'article[modifier le code]

Bonjour, Je suis surpris en parcourant cet article de voir qu'il ne s'appuie quasiment que sur une seule source à savoir l'ouvrage de Frédérick M. Jones! Est-ce que quelqu'un sait d'ailleurs de qui il s'agit? Disposez-vous d'autres ouvrages de référence sur Alphonse de Liguori pour enrichir cette page? Merci de votre aide, Bonne journée --Wikiprodeo (discuter) 2 août 2016 à 15:22 (CEST)[répondre]