Discussion:Acrocorinthe

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Passage de Pausanias (2, 4-5) sur Acrocorinthe[modifier le code]

Chapitre IV.

(...) L'Acrocorinthe est le sommet d'une montagne qui domine Corinthe. Briarée le donna au Soleil par le jugement dont j'ai parlé, et le Soleil le céda à Vénus (Aphrodite), disent les Corinthiens. En y montant vous trouvez deux enceintes consacrées l'une à Isis Pelagia et l'autre à Isis égyptienne; et deux enceintes consacrées à Sérapis, qui est honoré dans l'une sous le nom de Sérapis de Canope. Viennent ensuite des autels dédiés au Soleil, et le temple de la Nécessité et de la Force où il n'est pas permis d'entrer. Dans celui de la Mère des Dieux, qui est au-dessus, vous remarquerez un cippe et un trône, l'un et l'autre en marbre. Les statues qui sont dans le temple des Parques, ainsi que dans celui de Cérès (Déméter) et de sa fille, ne sont point exposées à la vue. Le temple de Junon (Héra) Bounæa est sur la même montagne; il a été bâti par Bunus, fils de Mercure (Hermès); c'est delà que vient le surnom de la déesse. En montant au sommet de l'Acrocorinthe, vous trouvez le temple de Vénus (Aphrodite), les statues qu'on y voit sont, Vénus (Aphrodite) armée, le Soleil, et l'Amour tenant un arc.

Chapitre V.

Derrière ce temple est une fontaine qui est, à ce qu'on prétend, un don de l'Asope : Sisyphe ayant vu Jupiter (Zeus) enlever la fille de ce fleuve, ne voulut pas lui nommer le ravisseur, qu'il ne lui eût fait venir de l'eau sur l'Acrocorinthe. Asope ayant satisfait à la demande de Sisyphe, celui-ci lui apprit ce qu'il savait, et s'il faut en croire les poètes, il subit dans les enfers la peine due à son indiscrétion. J'ai ouï dire que cette eau est la même que celle de la fontaine Pyrène, et qu'elle se rend dans la ville par des canaux souterrains. (...)

Source : Pausanias, traduction de M. Clavier, 1821.

Pausanias écrit au IIe siècle, du temps de l'Empire romain. Il semble confondre Pyrène (Purènè) et la fontaine Pirène (Peirènè). En grec classique, -ei- et -u- ne peuvent pas être confondus. Du temps de Pausanias, la phonétique a évolué, et l'erreur devient possible.
Sauf complément d'information, l'orthographe « fontaine Pirène » est certainement celle à maintenir dans notre contexte encyclopédique.
Il est clair, d'autre part, que les deux fontaines homonymes Pirène supérieure (Acrocorinthe) et Pirène inférieure (site de Corinthe) ne communiquent que par les nuages du ciel.

Ptyx 19 septembre 2007 à 12:51 (CEST)[répondre]

Non, Pausanias n'est apparemment pas en cause ;-) la faute revient au traducteur ou au "moine-copiste" qui a recopié son texte en version électronique: si tu regardes la version grecque (celle du site en tout cas) l'orthographe est bien Πειρηνη, donc pas de confusion (en tout cas chez Pausanias ;-)
Alors, tout va bien. Il reste la partie historique, dont la traduction ne me tente pas !
Si ça branche l'un/l'une d'entre vous, merci d'avance ! Ptyx 19 septembre 2007 à 15:58 (CEST)[répondre]