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Discussion:Écoterrorisme

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Bonjour, je ne comprends pas le pourquoi de cette phrase :

"Est-ce qu'un acte violent, un acte détruisant un bien en évitant de blesser des êtres humains peut-il être considéré comme du terrorisme ?"

Pour moi, elle est à effacer ou à reformuler. Par exemple :

"Ce terme est décrié, particulièrement par ceux à qui il est appliqué, qui revendiquent qu'un acte de destruction sur un bien ne faisant pas de victime humaine n'est pas du terrorisme."

Bien que cette assertion soit, à mon avis, erronée.

Reformulation faite. --Grook Da Oger 15 décembre 2006 à 04:31 (CET)[répondre]
Ca n'est pas reformuler qu'il faut, mais donner des citations précises et significatives, et sourcer. Dans l'état actuel, l'article dit quelque chose du genre "les gens qui dynamitent des installations pour des motifs politiques pensent qu'ils sont quand même gentils", et l'exprime par " revendiquent qu'un acte de destruction sur un bien ne faisant pas de victime humaine n'est pas du terrorisme.", ce qui est une phrase complètement stupide, évidemment (le terrorisme n'est pas défini comme ça).
Si on doit attribuer ces propos à quelqu'un, il faut pouvoir donner une source exacte. Si on ne peut pas, c'est que cette phrase n'a aucune raison d'être là. RamaR 17 décembre 2006 à 22:51 (CET)[répondre]
Ok bien sûr je prend google et je reviens de suite. --Grook Da Oger 18 janvier 2007 à 21:41 (CET)[répondre]
J'ai lu un peu sur le sujet, donc en gros l'écoterrorisme coute très cher aux état unis, et il y a eut une série de nouvelles lois pour durcir les peines encourues. Le FBI notamment divise désormais le terrorisme en 2 groupes[1], l'International terrorism violent et mettant en danger des vies humaines, et le Domestic terrorism qui est l'usage illégal, ou menacant, de la violenc, dans un but d'intimidation.
La plupart des groupes dit "écoterroristes" ne se revendique pas comme des terroristes au sens ou on l'entend, mais comme des "résistants", des "activistes". Ce qui leur pose problème, c'est que maintenant un sitting ou une manif sera considérée comme faisant parti du "domestic terrorism", vu la définition très vague du patrio act ...
Un exemple[2], aux usa, un homme est condamné à 15 ans pour avoir battu et violé une femme. Un "activiste écolo" est lui condamné à 22 ans et 8 mois pour avoir mis le feu à 3 4x4, après avoir pris le soin de ne mettre la vie de personne en danger. Alors ok, c'est mal de s'attaquer aux biens d'autrui, même pour mobiliser l'attention de la population et donc du gouvernement pour une soit disant bonne cause (défense de la planete, de l'environnement, des animaux et j'en passe). Mais bon je comprend qu'à un moment ils puissent dire : "oh on est pas des terroristes!" dans le sens "oh on ne tue personne quand meme". Actuellement il semble que cette distinction ne se fasse plus, et qu'on mette tous les "terroristes" dans le même panier. L'écoterrorisme a meme été traité de menace terroriste domestique numéro 1 aux états unis[3]...
Bon à part ca, j'ai trouvé quelques citations et références justifiant la phrase qui a été effacé. --Grook Da Oger 18 janvier 2007 à 22:45 (CET)[répondre]
  • "The Patriot Act creates the new legal category of 'domestic terrorist' and defines it in a chillingly broad manner," he wrote in an email. "According to the law, the crime of domestic terrorism is committed when a person engages in activity 'that involves acts dangerous to human life that violate the laws of the U.S. and appear to be intended to intimidate or coerce a civilian population or to influence the policy of government by intimidation or coercion.' Clearly 'intimidation' and 'coercion' could mean anything, and the government does not adequately distinguish between violent and nonviolent methods of persuasion." "Indeed, nearly any protest group can fit the definition of terrorists, for what is it to 'intimidate' or 'coerce' a 'civilian population' or 'to influence the policy of the government by intimidation or coercion'? Protests often are intimidating, and their entire point is to 'influence' policy." utep professor Best. [4]
  • According to ACLU spokeswoman, Catherine Hazouri, the organization believes, “the current definition of terrorism is too broad. It sweeps up people who have no intent to harm human life, and this criminalizes dissent.” Mark Potok of the Southern Poverty Law Center adds, “What’s happened over the last few years is that both the FBI and the Department of Homeland Security have said that ‘eco-terrorism’ is the number one domestic terrorist threat facing the United States. And in my opinion, that’s simply ludicrous.” [5]
  • West Virginia's Wheeling News-Register agreed in a May 27 house editorial: "Eco-terrorists often claim that they are not out to harm human beings, only to safeguard the environment. But their tactics often place others in great danger and involve massive losses of property." [6]
  • After the recent arrests, FBI Director Robert Mueller called animal rights and environmental "extremism" one of the bureau's highest domestic terrorism priorities. But the activists say they are on a mission to defend, not terrorize. Vlasak said property destruction is used after other avenues of environmental and animal-rights activism are exhausted.
As a policy, the decentralized, anonymous groups do not harm humans during their activities. Rather than directly instilling a sense of fear in individual humans, the ALF and ELF engage in acts of property destruction as a means of raising the costs of doing business until they are a deterrent to conducting practices the activists oppose.'' [7]
  • Stu Sugarman, an attorney in Portland, Ore., who has represented numerous Earth Liberation Front defendants in the past, said the prevalence of the word "eco-terrorist" is an example of successful government propaganda. And he fears that use of the term by federal officials and the press could affect the judges and juries considering the fates of the current defendants.
He noted that another popular term for groups like the ALF and ELF, "saboteurs," suggests "somebody who's really not going to cause that much damage; certainly somebody who's not going to harm people. But a terrorist is somebody who goes out and tries to kill people."
"Terrorism is a magic word," said Sugarman. "It's like child abuse or drunk driver. It immediately conjures up the image of a really bad person who we want out of society." [8]
  • Over the past three years more than 20 states, including California and Florida, have passed laws that increase penalties for those engaged in ecoterrorism, a legislative trend that troubles Michael Ratner, president of the New York City-based Center for Constitutional Rights. Laws against vandalism, arson, and trespassing already exist, Ratner says, so additional ones aren't necessary. "Calling people terrorists who protest GM crops by ripping them out or damaging a lab puts them on the same level as the World Trade Center attackers," he says. "That's ridiculous." [9]

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LibreCR (discuter) 6 juin 2023 à 09:18 (CEST)[répondre]