Discussion:École mutuelle

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Source : Anne QUERRIEN[modifier le code]

Je ne suis pas vraiment satisfait par certains aspects de cette page. Il me paraît y avoir des inexactitudes qui peuvent carrément induire en erreur quant au contenu et à l'intérêt actuel de la pédagogie de l'école mutuelle.

Je m'inspire pour dire cela du livre de Anne QUERRIEN publié en septembre 2005 aux éditions Les Empêcheurs de Penser en Rond.

Etant tout nouveau dans l'accès à Wikipedia, je crains de ne pas bien utiliser ce media. Plutôt que de modifier (au risque de violer un copyright), je préfère d'abord écrire dans cette page de discussion. Si cette position paraît à un expert inadaptée à mon intention d'apporter à la page actuelle un enrichissement que je juge nécessaire et urgent, qu'il veuille bien indiquer comment mieux procéder.

Mes propositions :

1- Passage initial à modifier : Dans l'école mutuelle, l'organisation ... pour faire fonctionner une école jusqu'à 150 élèves dans la même salle ... Discussion : La méthode mutuelle permettait la transmission du savoir à un nombre presque illimité d'élèves, jusqu'à mille dit-on (page 128 du texte précité)et en tous cas de 500 à 800 (page 94). Cela donne une idée de la puissance exceptionnelle de l'invention, mieux qu'avec le chiffre de 150, moins significatif à mes yeux. Réécriture proposée (en italique) : Dans l'école mutuelle, l'organisation est totalement différente : un seul maître est nécessaire pour faire fonctionner une école jusqu'aux limites d'ordre architectural concernant la capacité d'accueil du bâtiment (jusqu'à plus de 800 élèves)

2- Passage initial à modifier : ... il est secondé par des moniteurs, élèves les plus âgés et les plus instruits qui transmettent les ordres aux plus jeunes et les font travailler. Discussion : Il ne s'agit pas de la pédagogie de l'école mutuelle mais de sa déformation suite au règlement du 29 avril 1835, déformation qui fait dire à Anne Querrien "la méthode mutuelle n'a plus de mutuelle que le nom" (page 109). Il paraît plus juste au contraire d'insister ici brièvement sur une caractéristique essentielle de cette pédagogie, le changement de place et de rôle et l'absence de moniteurs plus âgés ou meilleurs élèves. Réécriture proposée(en italique): supprimer ce passage. Ajouter après "... enseignant au niveau inférieur." : Ainsi, chacun trouve par définition toujours une place qui correspond à son niveau. Les moniteurs ne sont que provisoirement les premiers dans le précédent exercice de la même matière, et non pas les meilleurs élèves ou les plus âgés comme il sera de règle par la suite.

3- Passage initial à modifier : Cette pédagogie active et coopérative fonctionne assez bien et , dans les années qui suivent ... Discussion : Cette présentation trop réduite de l'efficacité de la méthode (qui aurait été l'une des causes de son abandon) diminue excessivement l'intérêt du lecteur contemporain pour cette méthode, surtout en cette période d'échec scolaire patent dans certains quartiers urbains. Je m'inspire des chiffres donnés par Anne Querrien (pp. 54 et 94) Réécriture proposée(en italique): Cette pédagogie active et coopérative concerne les 2 500 enfants qui en 1816 ne reçoivent pas d'instruction à la maison ni au collège, selon l'évaluation réalisée par la Société pour l'Amélioration de l'Instruction Elémentaire. La méthode mutuelle leur permet d'apprendre à lire et à écrire en deux ans, au lieu des cinq ou six ans requis dans l'enseignement reposant sur la méthode des Frères. Dans les années qui suivent ... Alikas 27 février 2006 à 15:38 (CET)[répondre]

Tout a fait d'accord, pour ma part, pour les modifications que vous proposez et d'autres a venir. Je n'ai pas lu le livre dont vous parlez, les emprunts proposes ne sont pas assez important pour motiver une violation de copyright, ils peuvent etre notés en italique entre guillemets avec un renvoi par note (voir ici meme la syntaxe ---->) [1] - Je ne comprends par contre pas bien me sens de (ils sont environ 2500 à ne pas recevoir d'instruction à la maison ni au collège) quel est la signification de ce chiffre ? - Notez que Anne Querrien a un article dans Wikipedia Siren - (discuter) 28 février 2006 à 08:45 (CET)[répondre]
Merci pour votre aide précieuse. Je suis rassuré pour le copyright. J'ai modifié le texte pour 2500 etc... Suis-je plus clair ? Encore un scrupule quant à la clarté de la présentation : est-il opportun de placer une note de bas de page à chaque fin de ligne ou paragraphe rajouté par moi, sachant qu'à part la syntaxe le plus souvent je n'ai rien ajouté à ce que j'ai lu chez Anne Querrien ? Ce serait clair et correct, mais éventuellement un peu lourd comme procédé ? Sinon, je place ma note où ? Alikas 28 février 2006 à 14:08 (CET)[répondre]
2500 enfants seulement ? ca me semble bizarre, je serait d'avis d'eviter de citer ce chiffre, Pour le reste, les citations du texte d'Anne Querrien, dans la limite de la longueur d'une ou deux phrases renvoyant a une note chaque fois, pour la premiere, citation de l'ouvrage, pour les suivante "idem page x" suffit. Ne pas en abuser cependant, vous pouvez utiliser aussi des info en les reformulant. Bon courage et a votre disposition pour toutes questions. - Siren - (discuter) 1 mars 2006 à 05:33 (CET)[répondre]
OK, je publie mes modifs (j'espère viser juste pour cette première intervention dans Wikipedia ! Alikas 2 mars 2006 à 20:49 (CET)[répondre]

Comparaison méthode simultanée et méthode mutuelle[modifier le code]

Je peux si nécessaire fournir, pour chaque ligne du tableau, le numéro des pages du livre d'Anne Querrien à partir desquelles je l'ai rédigée. Alikas 28 mai 2006 à 22:28 (CEST)[répondre]

Petite correction concernant la date de création de l'Enseignement mutuel[modifier le code]

Dans l'annuaire du département de la Haute-Vienne de 1823, il est dit : "Dès l'année 1747, ce mode d'instruction était en vigueur à Paris, dans une école de plus de 300 élèves, établie, par M. Herbault, à l'hospice de la Pitié, en faveur des enfants des pauvres. Des témoins oculaires, dignes de foi, ont cité avec éloge, en différentes occasions, les succès obtenus alors par cette méthode, qui, malheureusement, ne survécut pas à son fondateur. En 1772, la charité ingénieuse du chevalier Paulet, conçut et exécuta le projet d'appliquer une semblable méthode à l'éducation d'un grand nombre d'enfants, que la mort de leurs parents laissait sans appui dans la société. Ses généreux efforts ayant attiré les regards de Louis XVI, bientôt la munificence éclairée de ce vertueux prince, permit au bienfaiteur de l'orphelin, d'assoir son établissement sur une base à la fois plus solide et plus étendue. Transportée en Angleterre, durant nos troubles politiques, la méthode de l'enseignement mutuel y a été mise à l'épreuve pendant vingt années consécutives, et n'a dû qu'à l'évidence de ses succés d'être enfin adoptée généralement par une nation dont il est difficile d'égarer l'opinion en matière d'intérêt public. De retour en France, elle a subi des modifications importantes à la faveur desquelles peu d'années ont suffi pour lui concilier le suffrage des meilleurs esprits et la protection du gouvernement".

Pourquoi ne pas introduire ce texte dans l'article ? La référence paraît vérifiable (à indiquer en note de bas de page) et le contenu me paraît améliorer en précision le contenu actuel de l'article. J'en prendrai l'initiative si pas de réaction sous huitaine. Alikas 29 août 2007 à 21:48 (CEST)[répondre]
D'accord.--Jeanpol 31 août 2007 à 12:27 (CEST)[répondre]

Mutuelle / simultanée[modifier le code]

J'ai supprimé le tableau comparatif : il ne parle pas de l'enseignement mutuel mais de la méthode simultanée, il faudrait le formuler dans l'autre sens

Selon Anne Querien, la méthode simultanée présente les caractéristiques suivantes, qui la distinguent de la méthode mutuelle :

  1. L'enseignement est réservé à un corps d'adultes enseignants
  2. L’enseignant a un rôle d’autorité exclusif
  3. Le maître indique ce qu’il faut lire, écrire, compter
  4. Les tâches du maître ne sont pas cantonnées à l’organisation et à la surveillance
  5. Le maître corrige sur des cahiers de devoirs
  6. Il n’y a pas d’autocorrection systématique et exclusive
  7. La discipline est imposée et l’autorité non partagée
  8. Une surveillance constante est recommandée, et favorisée par l’architecture
  9. L’enseignement est uniforme, les programmes sont normalisés
  10. Les élèves ont même maître, même livre, même leçon, même correction
  11. Les élèves ont une place fixe, dans une classe déterminée par le niveau scolaire
  12. L’architecture et le fonctionnement sont normalisés
  13. L’homogénéité des élèves (âge, aptitudes) est un facteur d’efficacité
  14. Le silence et l’immobilité sont requis avec insistance
  15. Le nombre maximal d’enfants par enseignant est plutôt limité
  16. Le niveau individuel ne coïncide pas nécessairement avec le niveau du groupe
  17. L’attention spontanée de l’élève est peu ou pas courante
  18. L’apprentissage est fondé sur l’effort, l’enfant quitte la classe sans regret
  19. L’élève apprend l’obéissance pour travailler, non pour commander
  20. La soumission à l’autorité du maître est un facteur d’efficacité
  21. L’esprit contestataire et militant est découragé
  22. Le désir de travailler par obéissance est encouragé
  23. Le collectif est contrôlé, la coopération brisée, les comportements uniformisés

notes et références[modifier le code]

  1. in, L'école mutuelle, une pédagogie trop efficace ?, Anne Querrien Les Empêcheurs de penser en rond, 2005