Cinéma du Parc

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Le cinéma du Parc
Description de cette image, également commentée ci-après
Le panneau de la salle à l'angle de l'avenue du Parc et de la rue Prince-Arthur
Type Cinéma
Lieu Montréal
Coordonnées 45° 30′ 41″ nord, 73° 34′ 17″ ouest
Nb. de salles 3
Statut juridique Organisme à but non-lucratif
Structure-mère Complexe La Cité
Direction Mario Fortin
Site web https://cinemaduparc.com/fr/index

Carte

Le cinéma du Parc est une salle de cinéma à Montréal, Québec (Canada), situé à l'intérieur du complexe La Cité dans le quartier Milton Parc. Comme son nom l'indique, elle est adjacente à l'avenue du Parc, à une courte distance du parc du Mont-Royal.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le cinéma a changé de mains au moins quatre fois.

En décembre 2000, Don Lobel vend le cinéma à l'homme d'affaires et mécène Daniel Langlois[1]. Il rembourse les dettes et l'année suivante investit plus d'un demi-million dans la rénovation des trois salles. Le cinéma atteint la rentabilité la première année, la maintient les deux suivantes, mais est dans le rouge depuis 2005. Lobel, qui a reste avec le cinéma comme programmateur, est licencié en février 2006[2]. Langlois ferme le cinéma en juillet[3].

En octobre 2006, on annonce l'ouverture du cinéma avec Roland Smith comme nouveau propriétaire. Pionnier du cinéma de répertoire, Smith a notamment dirigé l'Outremont, l'ancien cinéma Verdi et le cinéma Cartier à Québec. Sous Smith, le cinéma projette un plus grand nombre de films francophones et internationaux[4].

Il est exploité comme un organisme à but non-lucratif et atteint une assise financière solide sous Smith, s'adressant aux cinéphiles avec un équilibre entre répertoire et films de genre[5].

En avril 2013, à l'âge de 70 ans, Smith cède le contrôle du cinéma du Parc à Mario Fortin, qui est le directeur général du cinéma Beaubien[6]. Après l'arrivée de Fortin, 250 000 $ sont dépensés pour remplacer les anciens projecteurs de films 35 mm par des projecteurs numériques[7].

En 2017, le cinéma lance un appel de fonds via des obligations afin de récolter 100 000 $ pour moderniser les salles du cinéma. Le cinéma réussit à attirer plus d'émigrés de France qui vivent dans la ville, car il diffuse des films sous-titrés au lieu de films doublés[8].

Liens externes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Roy, C.-S. (2009). Chronologie d’une mort annoncée. Séquences, (259), 5–5.
  2. Soo Landry Kim, « Cinéma du Parc : L’autre cinéma », sur Voir.ca (consulté le )
  3. Louise-Maude Rioux Soucy, « Le rideau tombe sur le Cinéma du Parc », sur Le Devoir, (consulté le )
  4. Odile Tremblay, « Le Cinéma du Parc ressuscite », sur Le Devoir, (consulté le )
  5. Olivier Bourque, « Le Cinéma du Parc ressuscité », sur La Presse, (consulté le )
  6. Daniel Lemay, « Changement de garde au Cinéma du Parc », sur La Presse, (consulté le )
  7. (en-CA) T'cha Dunlevy, « Cinéma du Parc looks to community to help fund upgrade », sur montrealgazette (consulté le )
  8. (en-CA) « Cinéma du Parc, one of Montreal's last indie theatres, turns to film lovers for help Social Sharing », CBC News,‎ (lire en ligne)