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Cimetière du Bourget (Seine-Saint-Denis)

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Cimetière du Bourget
Cimetière communal du Bourget
Pays
Département
Commune
Superficie
1,5 hectare
Coordonnées
Identifiants
Sauvons nos tombes
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Localisation sur la carte de la Seine-Saint-Denis
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Le cimetière du Bourget est le cimetière de la commune du Bourget en Seine-Saint-Denis, situé rue de l'Égalité[1].

L'ancien cimetière se trouvait à côté de l'église et, par délibération du 19 juin 1832 , approuvée par ordonnance royale du 31 décembre de la même année, la commune fit l'acquisition du terrain actuel auprès de M. Bertucat[2], ce qui permit la fermeture de l'ancien cimetière en 1833. Des sépultures y restèrent toutefois, et une toile intitulée Combat pour le cimetière du Bourget, œuvre de Charles Escribe, représente les combats qui y eurent lieu de la deuxième bataille du Bourget, le 21 décembre 1870[3].

Le cimetière actuel a été agrandi, vers le nord, en 1970 et en 1983.

Il est mentionné dans le roman Les Mauvais garçons, d'Alphonse Royer et Auguste Barbier, paru en 1832.


Description

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Le terrain du cimetière est délimité par un triangle formé par la rue de l'Égalité, l'avenue John-Fitzgerald-Kennedy et l'autoroute du Nord, terrain qui se trouvait sur la commune de Dugny jusqu'en 1877[4].

Il compte 2 747 emplacements, dont 310 disponibles[5].

De nombreux soldats morts au combat pendant la première guerre mondiale y sont enterrés[6].

Monument aux morts allemands

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Le Bourget - Monument guerre 1870 - G.

On y trouve un monument commémoratif, re-édification d'un premier monument construit par les Allemands en 1870, et détruit par la ville en 1872, élevé par les Allemands en l'honneur des soldats de leur armée tués le [7]. Il fut reconstruit en 1877[8], dans le cadre de la loi du 4 avril 1873 relative aux tombes des militaires morts pendant la guerre de 1870-1871. Ces tombes furent aménagées, garnies d'un entourage en fonte portant la mention « Tombes militaires - Loi du 4 avril 1873 »[9].

Personnalités

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  • Le commandant Amédée Rolland (1821-1896)[10]. Son monument funéraire a été réalisé par l'architecte Henri-Paul Nénot.

Notes et références

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