Voir la source de Chênehutte-Trèves-Cunault

{{Voir homonymes|Trèves}}
{{Infobox Ancienne commune de France
 | nom                = Chênehutte-Trèves-Cunault
 | communenouvelle    = [[Gennes-Val-de-Loire]]
 | date fusion        = {{Date-|1|1|2016}}
 | image              = NotreDameCunault.jpg
 | légende            = L'[[église Notre-Dame de Cunault]].
 | blason             = 
 | drapeau            = 
 | statut             = [[Commune déléguée]]
 | région             = [[Pays de la Loire]]
 | département        = [[Maine-et-Loire]]
 | arrondissement     = [[Arrondissement de Saumur|Saumur]]
 | canton             = [[Canton de Doué-la-Fontaine|Doué-la-Fontaine]]
 | intercomm          = 
 | commune            = [[Gennes-Val-de-Loire]]
 | insee              = 49094
 | cp                 = 49350
 | maire délégué      = Gwénaël Verger
 | mandat maire délégué = 2021-2026
 | longitude          = -0.15613
 | latitude           = 47.31026
 | altitude           = 30
 | alt mini           = 20
 | alt maxi           = 96
 | superficie         = 27.61
 | population         = {{Dernière population commune de France}}<!-- Insertion automatique, ne pas modifier -->
 | année_pop          = {{Dernière population commune de France|date}}<!-- Insertion automatique, ne pas modifier -->
 | population agglomération = 
 | gentilé            = Cunaldiens<br> Trèvois<br> Chênehuttois
 | siteweb            = [http://www.chenehutte-treves-cunault.fr/ chenehutte-treves-cunault.fr]
 | géoloc-département = Maine-et-Loire
}}

'''Chênehutte-Trèves-Cunault''' est une ancienne [[commune (France)|commune française]] située dans le [[département français|département]] de [[Maine-et-Loire]], en [[Région française|région]] [[Pays de la Loire]], devenue le {{date|1|janvier|2016}}, une [[commune déléguée]] de la [[commune nouvelle]] de [[Gennes-Val de Loire]]<ref name="creation">{{article|titre=Arrêté {{nobr|{{n°}}DRCL-NCL-2015-62}} en date du 5 octobre 2015|date=5 octobre 2015|périodique=Recueil spécial des actes administratifs de la préfecture de Maine-et-Loire|numéro=74|lire en ligne=http://www.maine-et-loire.gouv.fr/IMG/pdf/074-RAA_special_du_9_octobre_2015.pdf|format=PDF}}</ref>, puis, le {{date|1|janvier|2018}}, de [[Gennes-Val-de-Loire]].

La commune est née en 1973 de la fusion des anciennes communes de [[Chênehutte-les-Tuffeaux]] et [[Trèves-Cunault]].

{{Sommaire|niveau=2}}

== Géographie ==
[[Fichier:Loire from Notre Dame de Cunault.jpg|vignette|alt=Les bords de la Loire à Chênehutte-Trèves-Cunault.|Les bords de la Loire à Chênehutte-Trèves-Cunault.]]
=== Localisation ===
Commune du nord [[Saumurois]], Chênehutte-Trèves-Cunault est un petit village d’Anjou situé sur la rive gauche de la [[Loire (fleuve)|Loire]], qui se trouve sur les routes [[Route départementale 751 (Maine-et-Loire)|{{nobr|D 751}}]], Gennes - Saumur, et {{nobr|D 214}}, Forges puis Doué la Fontaine<ref name="geoportail">IGN et BRGM, [[Géoportail (France)|Géoportail]] Chênehutte-Trèves-Cunault (49), consulté le 2 septembre 2012.</ref>.

=== Géologie et relief ===
L'altitude de la commune varie de 20 à {{nobr|96 mètres}}<ref name="ign">[[Institut national de l'information géographique et forestière|IGN]], [http://professionnels.ign.fr/rgc Répertoire Géographique des Communes (RGC 2011)], consulté le 2 septembre 2012 — Données consultables sur [http://www.wiki-anjou.fr/index.php/Altitude_des_communes_de_Maine-et-Loire WikiAnjou].</ref>, et son territoire s'étend sur près de {{unité|28|km|2}} ({{formatnum:2761}} hectares)<ref name="ign" />.

La commune se situe sur les unités paysagères du Val d'Anjou et du Plateau du Saumurois<ref>Département de Maine-et-Loire - DIREN Pays de la Loire - DDE Maine-et-Loire, ''Atlas des paysages de Maine-et-Loire'', Le Polygraphe, 2003, {{p.}}72 et 86 — Données consultables sur [http://www.wiki-anjou.fr/index.php/Liste_des_unit%C3%A9s_paysag%C3%A8res_de_Maine-et-Loire WikiAnjou].</ref>.

== Toponymie et héraldique ==
=== Toponymie ===
==== Nom de Chênehutte ====
Formes anciennes du nom de Chênehutte : ''Carnonensis pagus'' au {{s-|VI}}, ''Canauthia'' en 1044 - 1055, ''Caneutia'' en 1055 - 1070<ref>{{Ouvrage |langue=fr |nom1=[[Albert Dauzat]] |nom2=[[Charles Rostaing]] |titre=Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France |éditeur=Librairie Guénégaud |lieu=Paris |année=1979 |passage=185a |isbn=2-85023-076-6}}.</ref>, ''Chenchute'' en 1793, ''Chenchute et les Tuffeaux'' en 1801, à la suite de son regroupement entre 1793 et 1794 avec ''Les Tuffeaux'', puis ''Chênehutte-les-Tuffeaux'', et ''Chênehutte-Trèves-Cunault'' à la suite de son regroupement en 1973 avec ''Trèves-Cunault''<ref name="Cassini"/>{{,}}<ref group="Note">Nom de la municipalité en 1793 (an II), selon le recensement réalisé sur l’ensemble du territoire français de l’époque, et en 1801, selon les « Arrêtés de réduction des justices de paix » (actes publiés au Bulletin des lois) constituant la première nomenclature officielle des circonscriptions administratives de la France contemporaine.</ref>{{,}}<ref name="cog">[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]], Code Officiel Géographique, [http://insee.fr/fr/methodes/nomenclatures/cog/recherche_historique.asp?debut=1930&fin=2012&dep=49&mod=M0 Modifications des communes de Maine-et-Loire], consultées le 24 juin 2012.</ref>.

''Carnonensis pagus'' semble être une [[cacographie]] pour ''*Canotensis pagus'' comme l'indiquent les formes suivantes. La forme actuelle Chênehutte est récente et résulte d'une réinterprétation graphique moderne d'après les mots français ''chêne'' et ''hutte''.

==== Nom de Trèves ====
En 769, les archives de Saint-Aubin nomment ''Clementiniaeum'' le pays appelé aujourd’hui Trèves. Comme les autres villages de la rive gauche de la [[Loire (fleuve)|Loire]], {{Référence nécessaire|''Clementiniaeum'' avait essaimé sur la rive droite et formait avec cet essaim une seule population}}. Le ''Clementiniaeum'' de la rive droite conserva son nom transformé en celui de Saint-Clément, sans doute parce que l’église paroissiale qui y fut fondée en même temps que celle des Rosiers, fut, pour se conformer au vocable primitif, dédiée à [[Clément Ier|saint Clément]]. Mais depuis longtemps, le ''Clementiniaeum'' de la rive gauche avait échangé son premier nom contre celui de Trèves. Le vocable ''Clementiniaeum'' pose un certain nombre de problèmes, car il ne correspond à aucun type toponymique attesté dans le nord de la Gaule. Peut-être faut il lire ''*Clementiniacum'', nom de lieu gallo-roman en ''[[-acum]]'', précédé de l'anthroponyme latin ''Clementinus'' (porté par un indigène).

Trèves est attesté sous les formes ''de Trevie'' en 1036<ref>{{Ouvrage |langue=fr |nom1=[[Albert Dauzat]] |nom2=[[Charles Rostaing]] |titre=Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France |éditeur=Librairie Guénégaud |lieu=Paris |année=1979 |passage=686a |isbn=2-85023-076-6}}.</ref>, ''Trevis castro'' en 1035-1053, ''Treves'' en 1793, ''Trèves'' en 1801, puis ''Trêves'', avant de devenir ''Trèves-Cunault'' en 1839 après son rapprochement avec ''Cunault''<ref name="cassini-treves">{{Cassini-Ehess|id=38184|titre=Trèves-Cunault|consulté le=2021-07-01}}</ref>.

[[Célestin Port]] fait dériver le nom de Trèves du mot [[breton]] ''tref'', issu du vieux breton ''treb'', qui veut dire chapelle succursale ou fillette<ref>[[Célestin Port]], ''[https://archive.org/stream/dictionnairehis00portgoog#page/n8/mode/2up Dictionnaire Historique, Géographique et Biographique de Maine-et-Loire]'', Paris : J.B. Dumoulin, Angers - Lachèse et Dolbeau, {{t.}}3, {{p.}}627.</ref>. Depuis, les recherches toponymiques ont montré qu'aucun toponyme d'origine [[brittonique]] ne pouvait être formellement identifié en dehors de l'aire de diffusion du breton, c'est-à-dire en Bretagne historique. En réalité, certains linguistes associent le nom de Trèves à [[Trèves (Gard)]] et [[Trèves (Rhône)]] qu'ils relient soit au latin ''trivium'' « bifurcation », soit à un nom de personne latin ''*Trebus'' non attesté<ref>Albert Dauzat et Charles Rostaing, ''op. cit.''</ref>. Il est cependant possible, plutôt que de postuler un nom de personne latin ''*Trebus'' non attesté, que Trèves représente en fait le gaulois ''*treb-'' « habitation » attesté sous la forme ''-trebia'' dans ''[[Contrebia]]'' en Espagne. Cette racine, qui se perpétue dans le provençal ''trevar'' « habiter », est semblable à celle du brittonique ''treb''.

Une légende veut que cette dénomination soit en rapport avec le mot français ''trêve''. Jusqu’au {{s-|X}}, quoique dépendant du ''[[pagus]]'' (pays) angevin, ''Clementiniaeum'' reste soumis au [[liste des comtes de Blois|comte de Blois]] et en particulier sous la domination du château de [[Saumur]] qui s’étendait jusqu’à Gennes et où commandait Gelduin, chef [[viking]] passé à la solde du comte de Blois. Surpris un jour par l’approche imprévue d’une armée angevine, Gelduin envoya au-devant du comte [[Foulque III d'Anjou|Foulques Nerra]] pour lui proposer de faire accord et trêve. « Trêve, soit, dit le comte, et je veux la faire ici » et prit pied sur le terrain ennemi en élevant là même où il campait, pour tenir en bride le Saumurois, un château fort qui garda le nom. Ainsi du moins le raconte le [[chronique médiévale|chroniqueur]], moine de Saint-Florent, presque contemporain de l’histoire.

==== Nom de Cunault ====
Formes anciennes du nom de Cunault : ''Cunault'' en 1793 et 1801<ref name="cassini-cunault">{{Cassini-Ehess|id=11349|titre=Cunault|consulté le=2021-07-01}}</ref>.

Il s'agit vraisemblablement du nom de personne Cunaud, autrement graphié Cunault, pris absolument, et attesté dans la région<ref>[http://www.geopatronyme.com/cgi-bin/carte/nomcarte.cgi?nom=Cunaud&image.x=0&image.y=0 Site de géopatronyme : répartition du nom de famille ''Cunault''].</ref>. La variante ''Cunault'' est attestée par deux actes dans le département de Maine-et-Loire<ref>Site de Géopatronyme.</ref>.

Il remonte au germanique ''Cun-wald'' (de ''cun'' « hardi » cf. allemand ''kühn'' « courageux » et de ''waldan'' « gouverner » cf. allemand ''walten'' « régner »)<ref>[[Albert Dauzat]] (préface de [[Marie-Thérèse Morlet]]), ''Noms et prénoms de France'', éditions Larousse 1980. {{p.|166}}.</ref>.

=== Héraldique ===
{{Blason-ville-fr
| img1= Blason Chênehutte-Trèves-Cunault.svg
| l1=120px
| texte= Les armes de la commune se [[blasonnement|blasonnent]] ainsi :

''De gueules, au chevron d'or, chargé vers le chef d'une tour d'argent crénelée de trois pièces, d'une ancre de marinier surmontée d'une crosse d'évêque posées en barre, d'un pic de perreyeur surmonté d'une crosse d'évêque posées en bande, le tout de sable ; accompagné à senestre d'une chêne arraché, à dextre d'une hutte, les deux de sables ; en pointe une gabare de sable habillé d'argent, voguant sur champs d'azur.''
}}

== Histoire ==
[[Fichier:Pierre tombale d'Hervé Bazin au Cimetière de Cunault.JPG|vignette|alt=Le cimetière de Cunault avec au première plan la stèle d'Hervé Bazin.|Le cimetière de Cunault avec au première plan la stèle d'[[Hervé Bazin]].]]
La commune de '''Chênehutte-Trèves-Cunault''' résulte de la fusion en 1973 des communes de [[Chênehutte-les-Tuffeaux]] et de [[Trèves-Cunault]], toutes deux formées par la réunion de communes antérieures : Chénehutte et Les Tuffeaux, Trèves et Cunault<ref name="cog" />.

=== Le château de Trèves ===
Ce premier château fort a été fondé peu avant 1026 par [[Foulques III d'Anjou|Foulques Nerra]] en vue de la prise de [[Saumur]] qui, à l'époque, était une possession du [[Liste des comtes de Blois|comte de Blois]]. Cette fondation fut comprise dans un programme logistique d'ensemble, car elle fut à peu près contemporaine de celle de [[Montreuil-Bellay]]. Le fief a été confié à Herbert/Hubert le Rasoir ''(Rasorius) [[Famille de Sablé|de Sablé]]'' (en fait, de Champagne (-[[Parcé-sur-Sarthe|Parcé]]) : cf. l'article [[Famille de Mathefelon|Mathefelon]]), qui servait Foulques dans sa guerre de Touraine ; puis à Thibaud le Boutelier et Geoffroy le Fort (dès 1036).

La forteresse fut prise par le comte [[Foulque IV d'Anjou|Foulques Réchin]] en juin 1068/1069, détruite par son ordre et reconstruite par ses soins vers 1091. Entre-temps, le marché et le port qui existaient à Trèves furent transportés à Cunault. Mais en 1091, marché et port furent restitués à Trèves. Avant les événements de 1068/1069, l'église n'avait pas son emplacement actuel entre le château et la Loire. Selon le [[cartulaire]] [[Abbaye Saint-Aubin d'Angers|de Saint-Aubin d'Angers]], elle se trouvait dans le château. Le fief est donné à Geoffroy Fulcrade, chevalier, qui se fit ensuite moine à [[Abbaye Saint-Florent de Saumur|Saint-Florent]] en 1089, et dont le fils Geoffroy ([[Floruit|fl.]] 1093, 1142) augmenta considérablement le bourg où il fonda les deux [[prieuré]]s.

En 1147, le seigneur de Trèves est Renaud le Roux, qui part à la [[deuxième croisade|croisade]] avec [[Louis VII de France|Louis VII]] et sa suzeraine directe, [[Aliénor d'Aquitaine]].

En 1206, le château de Trèves soutient victorieusement une attaque de l'armée de [[Jean d'Angleterre|Jean sans Terre]]<ref>Goulven Péron, ''La légende de Lancelot du Lac en Anjou'', Les Cahiers du Baugeois, {{numéro|92}}, mars 2012, {{p.|55-63}}, {{ISSN|0999-6001}}.</ref>.

Vers 1230, la guerre entre le roi de France et le roi d'Angleterre inspire les auteurs du [[Lancelot-Graal|Lancelot en prose]]. Le château de Trèves devient, dans ce long roman, l'une des places fortes aux mains des alliés du [[roi Arthur]] et aussi le lieu de naissance de [[Lancelot du Lac]]<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Goulven Péron|titre=Le matériau arthurien dans la Chronique d'Anjou de Jean de Bourdigné, Arthur après Arthur|éditeur=Presses Universitaires de Rennes|lieu=Rennes|date=Mars 2017|pages totales=662|isbn=}}.</ref>.

Enfin, de possesseurs en possesseurs cités par [[Célestin Port]]<ref>{{Lien web |titre=Trèves, p. 627-631 |url=https://www.archinoe.fr/v2/ad49/visualiseur/dictionnaire.html?id=490054074 |site=Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire, t. III, par Célestin Port, Angers, 1878 ; mis en ligne par les Archives départementales de Maine-et-Loire}}</ref> [Aimery de [[Loudun]], neveu de [[Gautier I de Montsoreau|Gautier]] [[Seigneurie de Montsoreau|de Montsoreau]], dans la {{1re}} moitié du {{s-|XII}} ; Geoffroy de Loudun en 1220, 1228 ; Bouchard de [[Vellèches|Marmande]] vers 1258/1259, puis les Sancerre par le mariage en 1357 du [[Liste des comtes de Sancerre|comte]] [[Jean III de Sancerre|Jean III]] avec Marguerite de Marmande : d'où [[Marguerite de Sancerre]], mariée en 1374 au [[Liste des dauphins d'Auvergne|dauphin]] [[Béraud II (dauphin d'Auvergne)|Béraud II d'Auvergne]] et en 1408 au [[Maréchal de France|maréchal]] [[Jacques de Montberon|Jacques Ier de Montberon]], baron de [[Maulévrier]] par son autre mariage], le château et la '''baronnie de Trèves''' deviennent la propriété du [[chancelier de France]], [[Robert Le Maçon]] (né vers 1365 à [[Château-du-Loir|Château]]-† 1443 à Trèves), le 18 août 1416 par achat.

[[Fichier:Tour de Trèves, Maine-et-Loire.jpg|vignette|[[Tour de Trèves|Donjon de Trèves]].]]
En reconnaissance et récompense des services ci-dessus signalés et constatés dans ses [[lettres patentes]] du 7 novembre 1420, le [[Dauphin (titre)|Dauphin]], futur [[Charles VII (roi de France)|Charles VII]], confirme à Le Maçon tous les droits antérieurs de la baronnie, ajoute ceux de « tribut et [[péage]] sur chaque [[wikt:pipe#œnologie|pipe]] de vin passant la dite rivière de Loire en dévalant ou en montant par battel ou batteaux devant ledit chastel de Trèves ou traversant par charroi ladite châtellerie la somme de 10 deniers ; sur chaque [[muid]] de vin, 5 deniers, de même un [[wikt:minot#métrologie|minot]] de sel sur chaque muid de sel. »

En 1424, Charles VII devenu roi accordait de plus à son chancelier, outre les trois anciennes foires qui se tenaient dans le bourg à la [[18 octobre|Saint-Luc]], à la [[21 septembre|Saint-Matthieu]], à la [[25 novembre|Sainte-Catherine]], 3 nouvelles foires à tenir les mardis après l'[[Ascension du Seigneur|Ascension]] et la [[24 juin|Saint-Jean-Baptiste]], avec marchés et assemblées tous les mardis, qui furent transférés à Cunaud ainsi que les foires en décembre 1762.

En 1435, ces privilèges royaux qui enrichissaient le pays (sans doute aux dépens des anciens marchés de [[Gennes (Maine-et-Loire)|Gennes]]) et qui rapportaient surtout au seigneur de beaux droits de prévôté, permirent au chancelier Le Maçon d'entreprendre et d'achever la reconstruction de son manoir et surtout du [[Tour de Trèves|principal donjon]]. Le bourg qu'il abritait était devenu un véritable centre d’activité. Ses foires, ses péages, son port, l'importance de ses seigneurs y attiraient des populations de tout genre et avec elles aussi plus d'une misère. Il y existait, vers le {{s-|XIV}}, une Maison-Dieu et une aumônerie, et quand Le Maçon mourut, il venait d'y « établir une [[Léproserie|maladrerie]] pour ladres, parce qu'il y est survenu pauvres gens mallades d'icelle maladie ». [[Itinéraires du roi Louis XI de 1461 à 1483#1479|Le 8 mars 1479 et le lendemain]], le roi [[Louis XI]] visita cette "Maladerie de Saint-Ladre pres Angers"<ref>Joseph Vaesen et Étienne Charavay, ''Lettres de Louis XI'', {{t.}}XI "Itinéraire" {{p.}}190, Librairie Renouard, Paris 1909.</ref>.

Le tombeau du chancelier Le Maçon existe encore dans l'église de Trèves avec sa statue. Sa succession est disputée entre son neveu Jean La Maçon et sa veuve Jeanne de Mortimer/de Mortemer, qui transmet à son {{2e}} mari Guy d'Acigné (d'Aussigny) (1445) ; puis une petite-nièce du chancelier, Roberte Fillastre, transmet à son mari [[Famille de Montecler|Jean de Montécler(c)]] [[Huillé|d'Huillé]] : < Parents de Charles de Montécler, < père de - René, baron de Trèves, et de - Marie/Françoise [[Famille de Montecler|de Montécler]] qui épouse René de Villeprouvée (fl. 1474, 1489 ; Villeprouvée à [[Saint-Aubin-du-Pavoil|St-Aubin]] semble-t-il ; il existe aussi Villeprouvée à [[Ruillé-Froid-Fonds|Ruillé]]) ; leur fils < François de Villeprouvée est cité en 1491, et sa fille < Guyonne de Villeprouvée en 1559 et 1566, femme de Guy [[Famille d'Avaugour|d'Avaugour ''(issu de la {{1re}} Maison d'Avaugour)'']] : leur fille < Claude d'Avaugour (fl. 1570, 1582) marie Jacques de Clérembault [[Montrevault|vicomte en partie du Grand-Montrevault]], d'où < Jacqueline de Clérembault, femme de [[Maison de Laval-Lezay|Pierre {{Ier}} de Laval]]-[[Lezay]] (1590).

En 1616, leur fils < [[Pierre II de Laval-Montmorency|Pierre II de Laval]], capitaine de 50 hommes d'armes et baron de [[Lezay]], agrandit et embellit de nouveau le château de Le Maçon.

Aux deux corps distincts et anciens du logis, Pierre de Laval fait ajouter un pavillon neuf d'habitation desservi par un grand jardin en terrasse. Devant le [[pont-levis]], s'élevait encore au {{s-|XVII}} une motte dite la motte de Monsoreau qui avait sans doute porté le manoir primitif et qui, restée nue et vide jusqu'au {{s-|XVI}}, fut alors chargée d'un corps de logis adossé à la chapelle reconstruite. Vers l'est était une autre motte, dite [[Barbacane]] (ouvrage de défense en avant du pont-levis). Vers la rivière et devant la tour qu'en séparait seulement un second jardin bas planté en verger, des Halles logeaient les marchands venus aux foires et les bouchers détaillants. Au haut des halles se tenait l'auditoire où le [[sénéchal]] rendait tous les quinze jours la justice pour les tenanciers de 17 paroisses. Tout auprès, dans la vallée, vers le coteau, s'étendaient autrefois deux étangs dont un seul était encore conservé au {{s-|XVII}}. Celui-ci alimentait à travers le jardin par un canal en pierres de taille un [[moulin banal]] qu'y avait construit Le Maçon et où le seigneur prélevait le vingtième du blé apporté. Sur un des quatre îlots de la Loire dépendants du domaine étaient plantés les piliers de justice. Le seigneur avait le droit de prélever sur les pêcheurs le premier saumon pris. Il donnait cinq sous à qui le lui apportait. Par contre, les autres pêcheurs ne devant pas de saumon payaient en monnaie au seigneur le surplus de cinq sous que leur premier saumon pris pouvait valoir. En plus chaque filet devait au château une nuit de travail. Le mardi-gras de chaque année, près de la borne qui séparait le fief de la baronnie et celui du prieuré de Cunaud, on voyait venir le cuisinier et le boulanger du prieur, l'un « garny de sa lardouère », l'autre « garny de son bluteau » avec leurs aides portant une pièce de bœuf d’un pied carré, trois pintes de vin dans un baril et une miche. Le seigneur de Trèves se trouvait là, et avec lui, sans doute, des pauvres pour en profiter.

Le [[maréchal de France]], [[Urbain de Maillé-Brézé|Maillé de Brezé]], fit intervenir la haute influence du [[Armand Jean du Plessis de Richelieu|cardinal de Richelieu]], son beau-frère, pour violenter les refus persistants d'[[Hilaire de Laval]], fils de Pierre II. Le cardinal ministre, en son propre nom, par acte du 8 mars 1642, se porta acquéreur, moyennant {{formatnum:200000}} [[Livre tournois|livres]] dont {{formatnum:114000}} étaient déjà réclamées par les créanciers, et transmit le 16 la baronnie au maréchal, dont la fille unique [[Claire-Clémence de Maillé]] venait d'épouser le [[Louis II de Bourbon-Condé|Grand Condé]].

À peine entré en possession, le maréchal de Maillé, pour empêcher [[Maison de Laval-Lezay|Hilaire de Laval]] de bénéficier du privilège de [[retrait lignager]] qui permettait à une famille seigneuriale de recouvrer son domaine vendu, moyennant restitution du prix payé, se hâta de démolir une grande partie des travaux de Pierre de Laval et d'abandonner le reste à la destruction du temps, de telle sorte que quelques années après Rigaud, régisseur des châteaux de Trèves et de [[Gennes (Maine-et-Loire)#Milly-le-Meugon|Milly]] pour le compte de {{Mlle}} de Clermont, fille du Grand Condé et de Claire-Clémence, lui écrivait dans un rapport que les habitations étaient en ruine et que d'immenses travaux seraient nécessaires pour les rendre habitables.

Devaient hommage à Trèves :
# Le fief de la Harielle, possédé par M. de Joreau ;
# Le fief de l'Étang de Gennes, possédé par M. de Rochefort ;
# Le fief de la Gennevraie, possédé par M. Buvau ;
# Le fief de Sarré, possédé par M. de Neuville ;
# Le fief de Lignières en Sarré, possédé par M. de Maurepas.

Le fief de Lignières en Sarré pourrait bien avoir été le manoir situé à Bouchette près de la maison Cahu.

À propos des rentes dues à Trèves, Rigault, partant du principe que la levée de la Loire est construite sur le vrai fond de la baronnie, des rentes afférentes lui sont dues sur les deux rives, depuis Pocé, en la paroisse de Distré, jusqu'à Coutures.

En 1747, par échange du 23 mars, la terre de Trèves passa de la famille des [[Maison de Condé|Condé]] au comte [[Louis Charles César Le Tellier|Louis-César d'Estrées]] et au maréchal [[Adrien Maurice de Noailles|Adrien-Maurice de Noailles]] qui quatre jours après en firent cession pour la somme de {{formatnum:510000}} [[Livre tournois|livres]] à [[Jean II Stapleton|Jean II de Stapleton]] (1696-1776), seigneur et négociant irlandais, un des compagnons du roi [[Jacques II (roi d'Angleterre)|Jacques II]], sgr. [[Château des Dervallières|d'Ervallières]], armateur, planteur à [[Saint-Domingue (colonie française)|St-Domingue]], avec les châtellenies de [[Gennes (Maine-et-Loire)#Milly-le-Meugon|Milly]], [[Distré|Pocé]], [[Gennes (Maine-et-Loire)|Villeneuve-Maillard]], [[Ambillou-Château|Sourches]], [[Gennes (Maine-et-Loire)|Mardron]], [[Saumur|la Tour de Ménives]], toutes celles de [[Gennes (Maine-et-Loire)|Gennes]] que nous venons d'énumérer plus haut. C'est en faveur de ce nouveau venu que [[Louis XV de France|Louis {{petites capitales|xv}}]], par lettres du 23 août 1747, érigea la baronnie en '''comté''', en ajoutant aux seigneuries ci-dessus nommées les terres de Laillou, Baucheron, Virollais, Saugré, la Mimerolle, les Noyers Aménard et Laleau. Dès 1750, il fait abattre le château de Trèves, n'en conservant que le [[donjon]]. Un immense escalier monumental y donne accès. L'escalier intérieur dessert diverses salles voûtées, nues et désertes. Des cuisines occupent le soubassement ; plus bas encore sont les prisons. La fille de Stapleton, Marie de Stapleton, dernière dame de Trèves, épouse en 1774 Jean-Baptiste-Charles de/du Laurens.

Le domaine de Clementiniaeum avait été primitivement donné par les rois Pépin et [[Charlemagne]] à l'[[abbaye de Saint-Aubin d'Angers]] qui en fit une paroisse. Les moines de cette abbaye établirent deux prieurés : celui de [[Prieuré Saint-Aubin|Saint-Aubin]] et celui de [[Prieuré Saint-Macé|Saint-Macé]]<ref>{{Base Mérimée|IA49002808}}.</ref>, chacun avec leur chapelle (cf. [[Chapelle Saint-Macé de Chênehutte-Trèves-Cunault|chapelle Saint-Macé]]). Les gens de Trèves ne devaient à leur seigneur que le service militaire, sous les ordres d'un agent de l'abbaye, pour le compte des barons. Ils étaient exempts de toutes les autres redevances féodales.

=== Époque contemporaine ===
Entre 1790 et 1794, ''Chenchute'' absorbe ''Les Tuffeaux'', formant ''Chenchute et les Tuffeaux''<ref name="Cassini" />, puis en 1839, ''Trêves'' absorbe ''Cunault'', formant ''Trêves-Cunault''<ref name="cassini-treves" /> ; enfin le {{1er}} janvier 1974, ''Chênehutte-les-Tuffeaux'' et ''Trèves-Cunault'' sont réunies par [[fusion-association]] pour devenir ''Chênehutte-Trèves-Cunault''<ref name="cog" />.

En janvier 2016, Chênehutte-Trèves-Cunault intègre la commune nouvelle de [[Gennes-Val de Loire]], regroupant cinq des dix communes membres de la [[communauté de communes du Gennois]], dont la création est officialisée par arrêté préfectoral du 5 octobre 2015<ref name="creation" />, puis celle de [[Gennes-Val-de-Loire]] en 2018<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Arrêté {{nobr|{{n°}}DRCL-BI-2017-33}} |url=http://www.maine-et-loire.gouv.fr/IMG/pdf/commune_nouvelle_gennes-val-de-loire.pdf |date=22 mai 2017 |site=Préfecture de Maine-et-Loire |consulté le=24 juin 2018}}.</ref>.

== Politique et administration ==
=== Administration municipale ===
==== Administration actuelle ====
Depuis le {{date-|1|janvier|2016}}, Chênehutte-Trèves-Cunault constitue une commune déléguée au sein de [[Gennes-Val de Loire]] et, depuis le {{date-|1|janvier|2018}}, de [[Gennes-Val-de-Loire]]. Elle dispose d'un maire délégué<ref name="creation" />.

{{ÉluDébut |Titre=Liste des maires délégués successifs |Charte=localité}}
{{Élu |Début=janvier 2016 |Fin=mai 2020 |Identité=Benoît Lamy<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Jean-Yves Fulneau, ancien maire de Gennes-Val de Loire, devient maire de Gennes-Val-de-Loire |url=http://saumur-kiosque.com/infos_article.php?id_actu=40558%3E |site=Saumur Kiosque |date= |consulté le=2018-01-22}}.</ref> |Parti= |Qualité= }}
{{Élu |Début=mai 2020 |Fin=septembre 2021 |Identité=Stéphanie Elie<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=L'équipe municipale |url=http://www.gennesvaldeloire.fr/le-thoureil |date=mai 2020 |site=Mairie de Gennes-Val-de-Loire |consulté le=9 juillet 2020}}.</ref> |Parti= |Qualité=  }}
{{Élu |Début=septembre 2021 |Fin= |Identité=Gwénaël Verger<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Gennes-Val-de-Loire. Le nouveau conseil municipal élit Nicole Moisy maire |url=https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/gennes-val-de-loire-49350/gennes-val-de-loire-le-nouveau-conseil-municipal-elit-nicole-moisy-maire-54c034a6-1edb-11ec-bcd7-764bf6e11eb2 |date=26 septembre 2021 |site=Le Courrier de l'Ouest |consulté le= }}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=L’équipe municipale |url=https://www.gennesvaldeloire.fr/lequipe-municipale/ |date=septembre 2021 |site=Mairie de Gennes-Val-de-Loire |consulté le=5 octobre 2021 }}.</ref> |Parti= |Qualité=  }}
{{ÉluFin}}

==== Administration ancienne ====
{{ÉluDébut |Titre=Liste des maires successifs}}
{{ÉluDonnées}}
{{Élu |Début=1974 |Fin=juin 1995 |Identité=Maurice d'Estribaud de Gorre |Parti=[[Divers droite|DVD]] |Qualité= }}
{{Élu |Début=juin 1995 |Fin=mars 2008 |Identité=René Foulon |Parti= |Qualité=Champignonniste retraité }}
{{Élu |Début=mars 2008 |Fin=mars 2014 |Identité=Jacques Rétif |Parti= |Qualité=Consultant d'entreprise retraité }}
{{Élu |Début=mars 2014 |Fin=décembre 2015 |Identité=Benoît Lamy<ref>{{Lien archive |langue=fr |url=http://www.maine-et-loire.gouv.fr/IMG/pdf/Liste_des_maires_elus_en_2014.pdf |titre=Liste des maires élus en 2014 |site=le site de la préfecture du département de Maine-et-Loire |horodatage archive=20140706010409}}, document du 11 avril 2014.</ref> |Parti= |Qualité= }}
{{ÉluFin}}

=== Ancienne situation administrative ===
Jusqu'en 2016 la commune est membre de la [[communauté de communes du Gennois]]<ref>[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]], [http://www.insee.fr/fr/methodes/nomenclatures/zonages/zone.asp?zonage=EPCI&zone=244900767 Composition de l'EPCI du Gennois (244900767)], consulté le 7 septembre 2013.</ref>, elle-même membre du syndicat mixte [[Pays de Loire en Layon]].

== Population et société ==
=== Démographie ===
==== Évolution démographique ====
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Veuillez insérer votre texte après {{Section démographie d'article de commune de France}} -->

{{Section démographie d'article de commune de France}}

==== Pyramide des âges ====
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (28,1 %) est en effet supérieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (21,4 %).
Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (50,7 % contre 48,7 % au niveau national et 48,9 % au niveau départemental).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en [[2008]], la suivante :
* 50,7 % d’hommes (0 à 14 ans = 17,7 %, 15 à 29 ans = 11,7 %, 30 à 44 ans = 19,9 %, 45 à 59 ans = 24,5 %, plus de 60 ans = 26,2 %) ;
* 49,3 % de femmes (0 à 14 ans = 14,5 %, 15 à 29 ans = 12,6 %, 30 à 44 ans = 21 %, 45 à 59 ans = 21,7 %, plus de 60 ans = 30,1 %).
{{Pyramide des âges
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|maxvalue=40
|bg=rgb(100%,100%,100%)
|border=1px solid black|margin-top=1ex
|caption=Pyramide des âges à Chênehutte-Trèves-Cunault en 2008 en pourcentage<ref>
{{Lien web
 |url=http://www.recensement.insee.fr/exportPDF.action?codeZone=49094-COM&idTheme=3
 |titre =Évolution et structure de la population à Chênehutte-Trèves-Cunault en 2008
 |site=le site de l'Insee
 |consulté le= 24 mars 2012}}.</ref>
|charte=commune
|90&nbsp;&nbsp;ans&nbsp;ou&nbsp;+|0.2|0.9
|75&nbsp;à&nbsp;89&nbsp;ans|8.7|11.0
|60&nbsp;à&nbsp;74&nbsp;ans|17.3|18.2
|45&nbsp;à&nbsp;59&nbsp;ans|24.5|21.7
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{{Pyramide des âges
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|caption=Pyramide des âges du département de Maine-et-Loire en 2008 en pourcentage<ref>
{{Lien web
 | url = http://www.recensement-2007.insee.fr/chiffresCles.action?codeMessage=5&zoneSearchField=MAINE-ET-LOIRE&codeZone=49-DEP&idTheme=3&rechercher=Rechercher
 | titre = Résultats du recensement de la population de Maine-et-Loire en 2008
 | site =le site de l'Insee
 |consulté le= 24 mars 2012}}.</ref>.
|charte=commune
|90&nbsp;&nbsp;ans&nbsp;ou&nbsp;+|0.4|1.1
|75&nbsp;à&nbsp;89&nbsp;ans|6.3|9.5
|60&nbsp;à&nbsp;74&nbsp;ans|12.1|13.1
|45&nbsp;à&nbsp;59&nbsp;ans|20.0|19.4
|30&nbsp;à&nbsp;44&nbsp;ans|20.3|19.3
|15&nbsp;à&nbsp;29&nbsp;ans|20.2|18.9
|0&nbsp;à&nbsp;14&nbsp;ans|20.7|18.7}}
{{clr}}

==== Population des anciennes communes ====
{{Démographie
| titre = Évolution démographique de Chênehutte-les-Tuffeaux (1793-1972)
| charte = ancienne commune
| colonnes = 8
| sources = base Cassini de l'EHESS<ref name="Cassini" />.
| 1793 = 980
| 1800 = 1010
| 1806 = 1071
| 1821 = 989
| 1831 = 1106
| 1836 = 1085
| 1841 = 1078
| 1846 = 1078
| 1851 = 995
| 1856 = 949
| 1861 = 907
| 1866 = 915
| 1872 = 854
| 1876 = 873
| 1881 = 852
| 1886 = 897
| 1891 = 857
| 1896 = 773
| 1901 = 765
| 1906 = 732
| 1911 = 735
| 1921 = 647
| 1926 = 628
| 1931 = 621
| 1936 = 582
| 1946 = 621
| 1954 = 670
| 1962 = 613
| 1968 = 608
| 1972 = 
| hyperliens-années = on
}}

{{Démographie
| titre = Évolution démographique de Trèves (1793-1838) puis Trèves-Cunault (1839-1972)
| charte = ancienne commune
| colonnes = 8
| sources = base Cassini de l'EHESS<ref name="cassini-treves" />.
| 1793 = 336
| 1800 = 254
| 1806 = 263
| 1821 = 315
| 1831 = 312
| 1836 = 783
| 1841 = 795
| 1846 = 795
| 1851 = 810
| 1856 = 827
| 1861 = 870
| 1866 = 869
| 1872 = 850
| 1876 = 802
| 1881 = 803
| 1886 = 770
| 1891 = 702
| 1896 = 651
| 1901 = 628
| 1906 = 544
| 1911 = 540
| 1921 = 482
| 1926 = 501
| 1931 = 516
| 1936 = 502
| 1946 = 446
| 1954 = 472
| 1962 = 440
| 1968 = 416
| 1972 = 
| hyperliens-années = on
}}

{{Démographie
| titre = Évolution démographique de Cunault (1793-1838)
| charte = ancienne commune
| colonnes = 8
| sources = base Cassini de l'EHESS<ref name="cassini-cunault" />.
| 1793 = 365
| 1800 = 307
| 1806 = 348
| 1821 = 404
| 1831 = 427
| 1836 = 
| 1838 = 
| hyperliens-années = on
}}

=== Vie locale ===
Ce village ligérien est distingué par le label départemental ''Villages de charme''<ref>Villages de charme, [http://www.villagesdecharme.com/villages.html#3 Chênehutte-Trèves-Cunault], consulté le 2 septembre 2012.</ref>.

== Économie ==
Sur 75 établissements présents sur la commune à fin 2010, 27 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 3 % du secteur de l'industrie, 9 % du secteur de la construction, 51 % de celui du commerce et des services et 11 % du secteur de l'administration et de la santé<ref name="inseeeco">[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]], [http://www.insee.fr/fr/bases-de-donnees/esl/comparateur.asp?codgeo=COM-49094&codgeo=DEP-49 Statistiques locales du territoire de Chênehutte-Trèves-Cunault (49)], consultées le 30 décembre 2012.</ref>.

== Culture locale et patrimoine ==
[[Fichier:Église Saint-Aubin de Trèves 01.jpg|vignette|alt=Façade occidentale de l'église Saint-Aubin.|Façade occidentale de l'[[Église Saint-Aubin de Trèves|église Saint-Aubin]].]]
[[Fichier:Pierre tombale d'Hervé Bazin.JPG|vignette|alt=Pierre tombale d'Hervé Bazin au cimetière de Cunault.|Pierre tombale d'[[Hervé Bazin]] au cimetière de Cunault.]]
=== Lieux et monuments ===
* La [[Tour de Trèves]] : elle date du {{s-|XV}} — {{Classé MH|1904|accord=féminin}}<ref>{{Base Mérimée|PA00109385|Tour de Trèves}}.</ref>.
* L'[[Église Notre-Dame de Cunault|église prieurale Notre-Dame de Cunault]] est de [[style roman]], date du [[Moyen Âge]] — {{Classé MH|1846|accord=féminin}}<ref>{{Base Mérimée|PA00109380|église Notre-Dame de Cunault}}.</ref>.
* L'[[Église Saint-Aubin de Trèves|église Saint-Aubin]] — {{Classé MH|1862|accord=féminin}}<ref>{{Base Mérimée|PA00109381|église (Saint-Aubin) de Trèves}}.</ref>.
* L'[[Église Saint-Maxenceul de Chênehutte-Trèves-Cunault|église Saint-Maxenceul]] — {{Classé MH|1946|accord=féminin}}<ref>{{Base Mérimée|PA00109382|église Saint-Maxenceul à Cunault}}.</ref>.
* L'[[Église Notre-Dame des Tuffeaux|église des Tuffeaux]] — {{Classé MH|1914|accord=féminin}}<ref>{{Base Mérimée|PA00109045|église des Tuffeaux}}.</ref>.
* [[Camp des Romains (Chênehutte-Trèves-Cunault)|Camp des Romains]] — {{Classé MH|1987}}<ref>{{Base Mérimée|PA00109047|Oppidum protohistorique dit Camp des Romains}}</ref>.
* [[Chapelle Saint-Macé de Chênehutte-Trèves-Cunault|Chapelle Saint-Macé]] — {{Classé MH|1862|accord=féminin}}<ref>{{Base Mérimée|PA00109379|Chapelle Saint-Macé}}.</ref>.
* [[Hermitage Saint-Jean]] - {{Inscrit MH|1995}}<ref>{{Base Mérimée|PA00135546|Ancien hermitage Saint-Jean}}.</ref>.
* La [[Maison du Prieur de Cunault]] - {{Inscrit MH|1926}}<ref>{{Base Mérimée|PA00109384|Maison du Prieur (ancienne) à Cunault}}</ref>

=== Personnalités liées à la commune ===
* [[Jean II Stapleton|Jean de Stapleton]] (1696-1776), seigneur irlandais qui acheta les terres du domaine de Trèves, et le [[Tour de Trèves|château de Trèves]] qu'il reconstruit.
* [[Armand Rivière]] (1822-1891), né et mort à Chénehutte-les-Tuffeaux, maire républicain de [[Tours]] en 1879, député d'Indre-et-Loire de 1879 à 1889<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Armand, Félix Rivière |url=http://www2.assemblee-nationale.fr/sycomore/fiche/%28num_dept%29/6005 |date= |site=[[Assemblée nationale (France)]] |consulté le=28 juin 2018}}.</ref>.
* [[Gustave Pimienta]] (1888-1982), sculpteur, fit de La Colombière son lieu d'habitation et d'atelier pendant une trentaine d'années jusqu'en 1982<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Résidence de Création à « La Colombière » |url=http://www.institut-de-france.fr/appels-a-candidature/r%C3%A9sidence-de-cr%C3%A9ation-%C3%A0-%C2%ABla-colombi%C3%A8re%C2%BB |date=février 2018 |site=[[Institut de France]] |consulté le=28 juin 2018}}.</ref>.
* [[Hervé Bazin]] (1911-1996), l'écrivain passa les dernières années de sa vie à Cunault. Une pierre tombale, portant son nom et ses dates de naissance et de décès, est visible dans le cimetière de Cunault.

== Voir aussi ==
=== Bibliographie ===
*{{ouvrage
 | nom1 = Port
 | prénom1 = Célestin
 | titre = Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou
 | sous-titre = A-C
 | tome = 1
 | éditeur = H. Siraudeau et Cie
 | numéro d'édition = 2
 | lieu = Angers
 | année = 1965
 | bnf = 331411051
 | lire en ligne = http://www.archives49.fr/recherche/archives-en-ligne/dictionnaire-historique-de-maine-et-loire/}}

=== Articles connexes ===<!--Liens vers des pages de l'encyclopédie Wikipédia-->
* [[Saumurois|Le Saumurois]]
* [[Liste des anciennes communes de Maine-et-Loire|Anciennes communes de Maine-et-Loire]]
* [[Liste des communes du Val de Loire]]

=== Liens externes ===<!--Liens vers des pages web externes à l'encyclopédie Wikipédia-->
{{Autres projets | commons = Category:Chênehutte-Trèves-Cunault | commons titre = Chênehutte-Trèves-Cunault | wiktionary = Chênehutte-Trèves-Cunault}}
* [http://www.ign.fr/affiche_rubrique.asp?rbr_id=1087&CommuneId=44988 Chênehutte-Trèves-Cunault sur le site de l'Institut géographique national]

== Notes et références ==
=== Notes ===
{{Références|groupe=Note}}

=== Références ===
{{Références}}

{{Palette|Communes du val de Loire Unesco}}
{{Portail|Anjou et Maine-et-Loire|communes de France|Loire}}

[[Catégorie:Commune déléguée en Maine-et-Loire]]
[[Catégorie:Saumurois]]
[[Catégorie:Commune sur la Loire]]
[[Catégorie:Division administrative fondée en 1973]]
[[Catégorie:Petite Cité de caractère]]