Fusil automatique Charlton

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Fusil automatique Charlton
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Fusil automatique Charlton
Présentation
Pays Nouvelle-Zélande
Type Fusil automatique, fusil-mitrailleur
Munitions .303 British
Période d'utilisation 1941
Caractéristiques techniques
Mode d'action par emprunt des gaz, mode semi-automatique et automatique
Capacité 10 à 30 coups suivant le type de chargeur (amovible)
Variantes modèle néo-zélandais avec poignée et bipied, modèle australien sans

Le fusil automatique Charlton est une conversion en mode automatique du fusil Lee–Enfield, conçu par le Néo-zélandais Philip Charlton en 1941 comme substitut du Bren et des mitrailleuses légères Lewis dont le manque était chronique à l'époque.

Conception[modifier | modifier le code]

Les modèles originaux de fusils automatiques Charlton ont été convertis à partir de fusils Lee–Metford obsolètes et de chargeurs de fusils Lee–Enfield datant du début de la guerre des Boers[1]. Ils ont été conçus pour une utilisation en tant que fusil semi-automatique tout en conservant le mode automatique pour une utilisation en cas d'urgence[2]. ils pouvaient utiliser les chargeurs 10 coups Lee–Enfield ainsi que des chargeurs Bren 30 coups modifiés.

En France ce type d'arme est appelé fusil-mitrailleur et est habituellement destiné à de courtes rafales tirées 'à la hanche' ou en appui du canon sur un support (bipied, trépied - principalement pour les tirs anti-aériens, muret, remblai, ...).

Versions[modifier | modifier le code]

Il y avait deux versions des fusils Charlton : la version néo-zélandaise, qui avait été conçue et fabriquée par Charlton Motor Workshops à Hastings, et une version produite en Australie par Electrolux, utilisant le SMLE Mk III* pour la conversion[3]. Les deux modèles différaient sensiblement dans leur aspect extérieur (parmi d'autres choses, la version néo-zélandaise avait une poignée pistolet à l'avant et un bipied[4], tandis que l'australienne n'en avait pas, ce qui la rendait plus légère et d'une apparence plus finie)[5], mais les deux avaient le même mécanisme de fonctionnement.

Environ 1 500 fusils automatiques Charlton ont été fabriqués en Nouvelle-Zélande[6] et presque tous ont été détruits dans un incendie accidentel à l’entrepôt de stockage de Palmerston North peu de temps après la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Exemplaires restants[modifier | modifier le code]

Un fusil automatique Charlton (modèle avec poignée) fabriqué en Nouvelle-Zélande existe à l'Imperial War Museum à Londres. Un autre est présenté au Waiouru Army Museum en Nouvelle-Zélande. Un dernier est exposé à l'Army Museum de Bandiana en Australie.

Notes de bas de page[modifier | modifier le code]

  1. Skennerton (1993), p. 183.
  2. Skennerton (1993), p. 184.
  3. Skennerton (1993) p. 185.
  4. « Archived copy » (consulté le )
  5. « Archived copy » (consulté le )
  6. Skennerton (2001), p. 33.

Références[modifier | modifier le code]

  • Skennerton, Ian The Lee-Enfield History (1993). Arms & Militaria Pres, Australie. (ISBN 1-85367-138-X)
  • Skennerton, Ian Small arms identification Série N ° 13: Spécial service Lee-Enfields; Commando & Auto Models (2001). Arms & Militaria Press, Australie. (ISBN 0-949749-37-0)

Liens externes[modifier | modifier le code]