Cecilia Ballí

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Cecilia Ballí
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Biographie
Naissance
(48 ans)
Brownsville, Texas
Nationalité
Formation
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A travaillé pour

Cecilia Ballí est une journaliste et une anthropologue américaine qui écrit sur les régions frontalières du Texas, la sécurité et l'immigration. De nombreuses publications lui ouvrent leurs colonnes. Elle a été professeure adjointe à l'Université du Texas à Austin pendant six ans. Depuis 2018, elle est aussi consultante en culture et communication[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et formation[modifier | modifier le code]

Cecilia Ballí naît le 21 avril 1976 à Brownsville, Texas. Ses parents sont Antonia et Cristobal Balli, des immigrants du Mexique. Elle a une sœur jumelle, Celia, et une sœur aînée, Cristina. Au début des années 1980, sa famille passe ses étés en tant que travailleurs migrants en Californie ; des détours sont faits en chemin, pour visiter des réserves et des sites naturels. Au sujet de son père, décédé en 1987, alors qu'elle avait onze ans, Cecilia Ballí écrit qu'il était « un anthropologue culturel sans éducation »[2],[3].

Ballí fréquente le lycée Homer Hanna de Brownsville et obtient son diplôme en 1994, en tant que major de promotion. Pendant plusieurs étés, elle travaille comme rédactrice au Brownsville Herald. Elle fait ses études de premier cycle à Université Stanford. Elle reçoit une bourse du programme Mellon, dédié aux études universitaires des minorités, et participe au programme d'été pour les futurs doctorants à Irvine. Son mémoire porte sur la musique et la radio Tejano. En 1998, Ballí est co-récipiendaire du prix Arturo Islas Jr. pour l'excellence académique globale. Elle est aussi, la même année, lauréate de la médaille d'or Robert M. pour l'excellence en sciences humaines et arts créatifs. Elle obtient son diplôme en études américaines et espagnoles avec mention en 1998[4],[5].

Ballí obtient une bourse Soros en 2002 pour préparer un doctorat en anthropologie culturelle à l'Université Rice à Houston, au Texas. Le sujet de sa thèse, qu'elle soutient en 2009, est : « Femmes assassinées à la frontière : genre, territoire et pouvoir à Ciudad Juárez »[2],[6].

Carrière professionnelle[modifier | modifier le code]

Cecilia Ballí effectue un stage en 1998 au bureau de Washington, DC du Los Angeles Times. Elle devient en 2000 rédactrice pour le Texas Monthly, et y publie sur les thèmes des frontières, de la sécurité et de l'immigration En 2005, elle rédige l'introduction du livre de Steve Liss Pas de place pour les enfants : les voix de la détention des jeunes (No Place for Children: Voices from Juvenile Detention)[2],[7],[8].

De 2008 à 2014, Ballí est professeur adjoint au département d'anthropologie de l'Université du Texas à Austin. Tout en enseignant et en faisant des recherches, elle poursuit son travail de journaliste indépendante, pour de nombreux journaux et magazines. On peut par exemple citer son article paru en 2012 dans le Harper's Magazine « La guerre de Calderón », ou celui publié en 2019 dans le New York Times, au sujet des villes frontalières de l'Arizona[9],[10].

En 2014, Ballí est membre du Centre Dart (en). Elle obtient en 2015 la bourse Jesse H. Jones Dobie Paisano de l'Institut des Lettres du Texas. À l'époque, elle déclare que des années de recherche et d'écriture sur la violence lui ont laissé un stress post-traumatique[1],[11],[12].

En 2018, Ballí fonde la société de stratégie de communication Culture Concepts LLC[13].

Distinctions[modifier | modifier le code]

Cecilia Ballí est finaliste en 2004 pour les Livingston Awards for Young Journalists, ainsi que pour le John Bartlow Award for Public Interest Magazine Journalism. En 2004, l'Association nationale des journalistes hispaniques la nomme journaliste émergente de l'année. En 2008, elle est distinguée par le J. Anthony Lukas Work-in-Progress Award, décerné par l'École de Journalisme de l'université Columbia[7].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Cecilia Ballí écrit l'introduction du livre de 2005 No Place for Children: Voices from Juvenile Detention[8].

Son prochain livre[Quand ?] est The Fence: US-Mexico Border Enforcement in the Age of National Security[7].

Références[modifier | modifier le code]

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Cecilia Balli » (voir la liste des auteurs).
  1. a et b « Cecilia Balli », Agave Festival Marfa (consulté le )
  2. a b et c « Cecilia Ballí, 2002 », Paul & Daisy Soros Fellowships for New Americans (consulté le )
  3. « Brownsville-born Writer Has Buit a Career Around Her Love », Brownsville Herald, (consulté le )
  4. « Students receive Galarza and Islas Prizes », Stanford New Service, (consulté le )
  5. « Class of 1998 Firestone Medal winners: 6/98 », Stanford University, (consulté le )
  6. Ballí, Cecilia, « Murdered Women on the Border: Gender, Territory and Power in Ciudad Juárez », Rice University, (consulté le )
  7. a b et c « Cecilia Balli CV », University of Texas at Austin (consulté le )
  8. a et b Liss, Steve, No Place for Children, University of Texas Press, (ISBN 9780292701960, lire en ligne)
  9. Ballí, Cecilia, « Cecilia Ballí: Calderón's war », Harper's Magazine, (consulté le )
  10. Ballí, Cecilia, « Two Cities, Two Countries, Common Ground », The New York Times, (consulté le )
  11. « A Deadliners Event: Trauma Journalism », Dart Center, (consulté le )
  12. « Writer Cecilia Ball gives voice to the grief of the borderlands... », The Statesman, (consulté le )
  13. « Culture Concepts Research And Strategy, LL », Bizapedia (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]