Catholicossat de Romagyris
Le Catholicossat de Romagyris fut une juridiction de l'Église orthodoxe d'Antioche en Asie centrale.
Le christianisme se developpa en Asie centrale principalement par l'action missionnaire de l'Église de l'Orient « nestorienne » ou secondairement de l'Église syriaque « jacobite ».
L'implantation du christianisme chalcédonien « byzantin ou melkite » fut plus difficile et limité. Elle fut le fait de moines, de prisonniers ou des troupes des mercenaires (par exemple les Alains). À ces chrétiens alloctones s'ajoutèrent probablement des communautés autochtones, notamment de langue sogdienne.
Histoire
[modifier | modifier le code]Institué au VIIIe siècle, il disparut vers le XIVe siècle. « Quand les Agarènes construisirent Madinat as-Salam Bagdad, ils décidèrent de chasser les chrétiens de son entourage. Ils les transférèrent dans un lointain pays de Perse appelé Shash. Ils y exilèrent le catholicos en même temps que les siens. Cette tribu émigrée s'appela : colonie des Roums. »[1]
En 1364-1367, le titre de catholicos de Romagyris fut uni à celui de catholicos de Géorgie.
Organisation
[modifier | modifier le code]Le siège du catholicossat était établi d'abord à Tachkent, puis à Nichapur dans le Khorassan.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Liens internes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- H. Zayat « Vie du patriarche melkite d'Antioche Christophore (+967) par le protospathaire Ibrahim b. Yuhanna, Document inedit du Xe siecle » dans Proche-Orient Chrétien, 1952, pp.11-38.
- Néophytos Edelby « Note sur le catholicossat de Romagyris » dans Proche-Orient Chrétien, 1952, pp.39-46.
- Mgr Joseph Nasrallah, L'Église Melchite en Iraq, en Perse et dans l'Asie centrale, dans Proche-Orient Chrétien, Jérusalem, 1975 et 1976
Références
[modifier | modifier le code]- Vie du patriarche melkite d'Antioche Christophore (+967), Zayat, page 23.