Boris Sandler

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Boris Sandler
Description de l'image Boris Sandler Portrait.jpg.
Naissance (74 ans)
Bălți
Activité principale
nouvelliste, romancier
Auteur
Langue d’écriture yiddish
Genres
nouvelles, roman, poésie

Boris Sandler, né le 6 janvier 1950 à Bălți, à l'époque en Union Soviétique, aujourd'hui en Moldavie, est un écrivain de langue yiddish.

Biographie[modifier | modifier le code]

Boris Sandler est né le 6 janvier 1950 à Bălți. Il a étudié la musique très jeune et est sorti diplômé du conservatoire de Chișinău en 1975, après quoi il a intégré l'orchestre symphonique de Moldavie en tant que violoniste. En 1983, il a achevé des études à l'institut littéraire Maxim Gorki de Moscou[1]. Il n'y avait à l'époque pas d'éducation formelle en langue yiddish en Union Soviétique, aussi Boris Sandler a-t-il écrit en russe à ses débuts. Il a cependant trouvé un mentor en la personne d'Ihil Șraibman[2]. Il a publié ses premiers textes dans la revue Sovetish Heymland en 1981. En 1989, il a créé un programme en yiddish pour la télévision nationale moldave, Af der yidisher gas [Dans la rue yiddish], qu'il a dirigé. Il fut aussi rédacteur en chef de la revue bilingue de Chișinău Undzer kol [Notre voix]. Il a écrit deux scénarios sur le destin des Juifs de Bessarabie : Gib zikh nit unter, yidish [N'abandonne pas, yiddish] en 1991 et Vu iz mayn heym? [Où est ma maison?] en 1992.

La même année, il immigre en Israël, où il travaille à l'université hébraïque et pour les éditions Leivick. Il est aussi rédacteur en chef de la revue pour enfants Kind un Keyt.

En 1998, il émigre à New York, où il devient rédacteur en chef de la revue The Forward, poste qu'il conserve jusqu'en 2016. Il se consacre dès lors à son activité littéraire et fonde la revue en ligne Yidish Branzhe[3].

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • Treplekh aroyf tsu a nes, dertseylungen un noveln [Les marches vers un miracle, contes et nouvelles], Moscou, 1986, paru en russe en 1988.
  • Der Inyen Numer 5390 (fun di kgb Arkhivn) [Le cas numéro 5390 des archives du KGB], 1992.
  • Der alter brunem, dertseylungen, minyaturn, roman [La vieille fontaine, contes, miniatures, roman], Tel Aviv, 1984.
  • Toyern [Portes], Tel Aviv, 1997.
  • Die grünen Äpfel des Paradieses: Erzählungen und Kurzprosa [Les pommes vertes du paradis : histoires et prose courte], Berlin, 2003.
  • Ven der golem hot farmakht di oygn, historisher roman [Lorsque le Golem ferme les yeux, roman historique], Tel Aviv, 2004.
  • Nisht geshtoygn, night gefloygn [Pas monté, pas volé], New York, 2007.
  • Royte shikhelekh far reytshel, tsvey noveles un a dertseylung [Des chaussures rouges pour Rachel, deux nouvelles et une histoire], New York, 2008.
  • In klangenets fun netsekh [Dans les sons de l'éternité], New York, 2010.
  • Lamed-vovnikes fun mayn zikorn, roman in tsvey teyln [Les 36 justes cachés dans ma mémoire, roman en deux parties], New York, 2011.

Prix littéraires[modifier | modifier le code]

  • Prix Yaakov Fichmann en 2002
  • Prix David Hofstein en 2005
  • Prix Jacob-Isaac Segal en 2010, 2014 et 2020

Références[modifier | modifier le code]

  1. Berl Kagan, article Boris Sandler dans le Yiddish Leksikon traduit en anglais par Joshua Fogel le 18 février 2018, en ligne : http://yleksikon.blogspot.com/2018/02/boris-sandler.html
  2. Encyclopædia Judaica, volume 18, article Boris Sandler par Mikhail Krutikov, Keter Publishing House, Jérusalem, 2007, pages 15-16.
  3. The Forward du 9 mars 2016, article Boris Sandler Retires as Editor of Yiddish Forward, par l'ensemble de la rédaction.