Blue Gene (superordinateur)

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IBM Blue Gene P.
Une des armoires de Blue Gene/L.

Blue Gene est une architecture de superordinateurs. Le projet est cofinancé par le département de l'Énergie des États-Unis et développé par IBM.

Il a pris la tête du classement TOP500 du au (dans une version non finalisée), avec 36,01 téraflops au test LINPACK. Le record était précédemment détenu par le NEC Earth Simulator de 35,86 téraflops. L'architecture évolua jusqu'à 367[réf. nécessaire] téraflops (record réalisé avec 131 072 processeurs), puis 478 téraflops en .

Blue Gene fut dépassé par le supercalculateur Columbia (42,7 téraflops) avant de reprendre l'avantage, le même mois, avec 70,7 téraflops (32 768 processeurs à 700 MHz). En , il perd à nouveau son titre[1] face à un ordinateur militaire, Roadrunner, construit à base de processeurs Cell.

Commercialisation[modifier | modifier le code]

Schéma-bloc de l'ASIC Blue Gene/L avec des PowerPC 440 dual-core.

Plusieurs machines existent désormais dans le monde, le Blue Gene étant le premier superordinateur à être commercialisé et produit en plusieurs exemplaires. Une machine Blue Gene a notamment été commandée par l'organisation Astron, aux Pays-Bas, à des fins de recherche astronomique - LOFAR.

En , trois ordinateurs Blue Gene étaient classés parmi les 10 ordinateurs les plus puissants de la planète[2]. Deux Blue Gene avaient été installés en France[3], dont l'un au Centre de calcul du CNRS à Orsay.

Caractéristiques du BlueGene/L[modifier | modifier le code]

Emploi de la machine[modifier | modifier le code]

Une rack de Blue Gene/L montrant une carte de processeurs.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]