Beryl Cook
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nationalité | |
Formation |
Kendrick School (en) |
Activités |
Mouvement | |
---|---|
Site web | |
Distinction |
Beryl Cook, née le à Egham dans le Surrey et morte le à Plymouth, est une artiste peintre naïve britannique.
Biographie
[modifier | modifier le code]Beryl Frances Lansley, naît le à Helmsley, Pooley Green Road, Egham dans le Surrey[1]. Elle est la troisième des quatre filles d'Adrian Stephen Barton Lansley, ingénieur mécanicien, et de son épouse, Ella, née Farmer-Francis, employée de bureau[1]. Ses parents se séparent quatre ans plus tard[1]. Elle grandit à Reading[2],[3].
Elle ne fait pas d'études artistiques, quittant l'école à l'âge de 14 ans[4].
En 1946 elle épouse John Cook, tous deux dirigent un pub[2]
En 1951, après s'être installée en Rhodésie du Sud (aujourd'hui Zimbabwe), elle commence à expérimenter avec le set de peinture acheté pour son petit fils[4].
En 1963 le couple retourne en Grande-Bretagne et s'installe à Loove dans les Cornouailles[2].
Elle commence à peindre sérieusement vers l'âge de 40 ans et en 1975, elle a sa première exposition, au Centre des Arts de Plymouth[5]. C'est un grand succès et en quelques années, elle devient fort bien connue à travers d'autres expositions, des apparitions à la télévision et la publication de la première de plusieurs collections de ses œuvres sous forme de livre (The Works, 1978), avec les peintures accompagnées de ses propres commentaires amusants[5]. Ses personnages joufflus, généralement joviaux, sont également très utilisés sur les cartes de vœux[5]. Les sujets de Cook sont tirés de la vie de tous les jours et impliquent souvent le genre d'humour grivois associé aux vacances au bord de la mer (elle tenait une pension de famille à Plymouth) et aux journaux tabloïdes du dimanche (souvent elle incorpore du papier journal comme élément de collage dans son travail)[5].
Beryl Cook est anoblie en 1995[2].
Une rétrospective lui est consacrée en 2006 au Baltic Centre for Contemporary Art et une autre en 2008 à la Plymouth University[2].
Elle meurt le à Plymouth[2].
Références
[modifier | modifier le code]- Spalding 2012.
- « Cook, Beryl », sur ledelarge.fr (consulté le ).
- Chilvers et Glaves-Smith 2015.
- (en) « Cook, Beryl », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit , sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787)
- Chilvers 2009.
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- [Chilvers 2009] (en) Ian Chilvers, The Oxford Dictionary of Art and Artists, Oxford University Press, (ISBN 9780191727634, lire en ligne)
- [Spalding 2012] (en) Julian Spalding, Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, (ISBN 9780198614128, lire en ligne)
- [Chilvers et Glaves-Smith 2015] (en) Ian Chilvers et John Glaves-Smith, A Dictionary of Modern and Contemporary Art, Oxford University Press, (ISBN 9780191792229, lire en ligne)
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Ressources relatives aux beaux-arts :