Bataille de Carpintería

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Bataille de Carpintería

Informations générales
Date 19 septembre 1836
Lieu Arroyo Carpintería (département de Durazno), Uruguay
Issue Victoire des blancos
Belligérants
Rebelles colorados
Unitaires
Gouvernement blanco
Partisans de Lavalleja
Commandants
Fructuoso Rivera
Juan Lavalle
Ignacio Oribe
Juan Antonio Lavalleja
Forces en présence
1.400 hommes 2.200-2.300 hommes

La bataille de Carpintería se déroula le 19 septembre 1836 en Uruguay, sur les bords du ruisseau Carpintería – un affluent du Río Negro – dans le département de Durazno.

Elle opposa les troupes du président Manuel Oribe (dirigées par Ignacio Oribe et Juan Antonio Lavalleja) aux forces rebelles de Fructuoso Rivera[1] et de son allié, le général Juan Lavalle (le chef des unitaires argentins exilés en Uruguay). Les troupes gouvernementales remportèrent la victoire, obligeant Rivera à se réfugier au Brésil.

Durant les combats, les partisans de Oribe utilisèrent des bandeaux blancs portant la devise Défenseurs des Lois (d'où le terme de blancos pour les désigner) alors que les hommes de Rivera confectionnèrent des bandeaux à partir de ponchos rouges[2] (d'où leur surnom de colorados). Cet épisode donna naissance par la suite aux partis politiques qui gouvernèrent tour à tour le pays jusqu'à la fin du XXe siècle : les conservateurs du Parti blanco (ou Parti national) et les libéraux du Parti colorado[3].

Quant à Rivera, il ne renonça pas à son projet de prise du pouvoir. Avec l'appui de caudillos riograndenses et de la flotte française basée dans le Río de la Plata, il obligea Oribe à démissionner. En mars 1839, il était élu président de la République pour la seconde fois et déclarait la guerre au dictateur argentin Juan Manuel de Rosas : la grande guerre débutait.

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Le premier président de la république orientale de l'Uruguay (1830-1834).
  2. Avant d'opter pour le rouge, les rivéristes utilisèrent le bleu ciel mais ce dernier déteignait rapidement et virait au blanc.
  3. Ce bipartisme prit fin avec l'émergence sur la scène politique uruguayenne d'un nouveau parti, le Front large (Frente Amplio).

Source[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]