Arrondissement de Lectoure

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L'arrondissement de Lectoure est un ancien arrondissement français du département du Gers. Il fut créé le et supprimé le . Les cantons revinrent à l'arrondissement de Condom.

Composition[modifier | modifier le code]

Il comprenait les cantons de Fleurance, Lectoure, Mauvezin, Miradoux et Saint-Clar.

Sous-préfets[modifier | modifier le code]

De 1800 à 1926, trente-trois sous-préfets se succèdent à Lectoure.

Consulat et Empire :

  • Le premier sous-préfet, en 1800, est Arnaud Junqua, né à Lectoure. Il quitte cette fonction en 1814.

Première Restauration :

  • De Miègeville (1814) ;

Cent-Jours :

  • Pierre Soubdès[1] (1815) ;

Seconde Restauration :

  • De Miègeville (1815) ;
  • De Caravel (1818) ;
  • De Lastic-Saint-Jal (1820) ;
  • De Luscan (1825) ;

Monarchie de Juillet :

  • Jean-Baptiste Masson, le deuxième Lectourois nommé sous-préfet dans sa ville (1830-1842). Auteur d’une importante Statistique de l'arrondissement de Lectoure en 1838 ;
  • Réal (1842) ;
  • Alexis Bailleux de Marisy :  ;
  • Marie Louis Césaire de Lassus de Saint-Geniès, né à Metz (Moselle), mort à Saint-Geniès-Bellevue (Haute-Garonne) : , démissionnaire en  ;

IIe République :

Second Empire :

  • Frédéric Béchard (1824-1898) : 1849 ; puis Montaubin
  • Lacoste (1850) ;
  • Mouton-Duvernet (1860) ;
  • De Croze (1862) ;

IIIe République :

  • Duprom (1870) ;
  • Léonce Castarède (1870), républicain actif, tient la sous-préfecture pendant 15 ans, avec une interruption entre 1873 et 1877, pendant la présidence de Mac-Mahon.
  • Michel (1873) ;
  • Carle (1877), puis Fomiet de Saint-Lary, puis Castarède ;
  • Jean-Baptiste Charles Dupré : 1889. Ce sous-préfet est à l’origine d’une célèbre légende lectouroise. Lassé d’entendre à longueur de journée sous ses fenêtres les exercices de Polycarpe Sourbès, joueur de clarinette à l’Harmonie municipale, il lui interdisit d’émettre le moindre son. Polycarpe se vengea en 1895 en faisant exhausser d’un étage sa maison, perturbant ainsi la vue du sous-préfet, et orna cette maison d’un abondant décor de clarinettes, la maison étant baptisée Castet de las Clarinetos (« château des clarinettes »).
  • Paul Théodore Joseph Colette : 1897 ;
  • Georges Louis Joseph Dutois : 1900 ;
  • Gabriel Alexis Desbats : 1901 ;
  • Roger Bertrand Auguste Baile : 1905 ;
  • Henri Victor Jules Prulhière : 1920 ;
  • Pelletier (1921), le dernier sous-préfet, malgré son action et les démarches des élus, ne sauvera pas l’arrondissement.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. L'arrêté de nomination en date du 10 avril 1815, remplaçant Miègeville, démissionnaire, parle d'un "Soubdès aîné" qui ne peut être que Pierre Soubdès, né en 1783, fils aîné de Jean-Louis Soubdès (Archives départementales du Gers, Fonds Touzet, famille Soubdès, 45J).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Georges Courtès (dir.), Le Gers, dictionnaire biographique, Auch, Société archéologique et historique du Gers,
  • « Chapitre X: Organisation administrative », dans L'almanach impérial pour l'année 1810 (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]