Archélaos II de Comana

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Archélaos II de Comana
Biographie
Activité
Famille
Dynastie de Cappadoce (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Conjoint
Enfant

Archélaos II de Comana (en grec Ἀρχέλαος) est grand-prêtre du temple de Bellone à Comana du Pont de 55 à 47 av. J.-C.

Origine[modifier | modifier le code]

Archélaos est le fils homonyme d'Archélaos de Comana. Son grand-père paternel était le fameux général de Mithridate VI, nommé lui aussi Archéalos.

Grand-prêtre[modifier | modifier le code]

Archélaos est comme son père un partisan de Pompée. Après la mort de son père en 55 av. J.-C. lors de sa tentative de devenir en Égypte le roi consort de Bérénice IV, il accède à la dignité de grand-prêtre du temple de Bellone à Comana, ce qui implique que lui échoit également le gouvernement de cette cité[1].

Lorsque Marcus Tullius Cicéron exerce ses fonctions de proconsul de Cilicie en 51/juillet 50 av. J.-C., Archélaos appuie avec des troupes et des subsides financiers les éléments qui tentent de renverser le roi Ariobarzane III de Cappadoce au profit de son frère Ariarathe. Cicéron doit le contraindre à abandonner cette campagne de déstabilisation d'Ariobarzane III[2].

En 47 av. J.-C., Jules César, après sa victoire définitive sur Pompée et ses partisans, démet Archélaos de sa dignité de grand-prêtre et de son gouvernement de la cité de Comana. Il nomme à sa place un autre noble d'origine grecque, Lycomède[3], qui règne sur Comana jusque vers 29 av. J.-C.[1].

Archéalos disparait alors de l'histoire.

Union et postérité[modifier | modifier le code]

Archaélos avait épousé Glaphyra Hetæra, une noble grecque de Cappadoce célèbre par sa beauté[4], avec qui il eut deux fils :

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Strabon, Géographie, livre XII, 3, « Le Pont », § 35.
  2. Charles Rollin, Albert Lenoir, notes d'Emile Bères, Œuvres complètes de Rollin : avec notes et éclaircissements...', Charmerot, libraire éditeur, Paris, 1845, volume 3, p. 83.
  3. Appien, Guerre mithridatique, chapitre XVII, § 121.
  4. Elle aurait été en 41 av. J.-C. la maîtresse de Marc Antoine, ce qui explique la protection accordée par ce dernier à ses deux fils. Dion Cassius, livre XLIX, chapitre 32.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Charles Rollin, Albert Lenoir, notes d'Emile Bères, Œuvres complètes de Rollin : avec notes et éclaircissements...', Charmerot, libraire éditeur, Paris, 1845, volume 3, p. 83-84.