Anthropologie intégrale
L’anthropologie intégrale se définit comme l’étude de l’homme dans toutes les dimensions de sa personne, dimensions personnelle et sociale, physique, culturelle et spirituelle. Cette expression est principalement utilisée au sein de l'Église catholique pour désigner l'étude approfondie de la nature humaine, y compris son âme.
Ce concept est donc plus général que l’acception moderne du mot anthropologie qui se réduit souvent à l’ethnologie, à une anthropologie seulement physique ou seulement culturelle.
Origine du terme
[modifier | modifier le code]L’expression vient de Jean-Paul II qui, dans son discours à Puebla[1], déplore qu’à une époque où on l’on n’a jamais autant parlé de l’homme, ont aussi été perpétrés les plus grands crimes de l’humanité, crimes qu’il voit comme la conséquence de la perte du sens de la dignité de la personne et de l’absence aujourd’hui de réponse à la quête spirituelle profonde de tout homme. Elle a ensuite fait l'objet de nombreux travaux théologiques, tels que :
- Les médiations humaines porteuses de salut et de grâce. L’élaboration d’une anthropologie intégrale de l’action chez Mgr Gustave Thils, Étienne Vandeputte, thèse de doctorat, 2009[2].
- Esquisse d'anthropologie intégrale sous la forme d'un modèle organique ternaire, Thierry Jean-Noël Martin, 2021[3].
- Qu'est-ce que l'homme... Essai d'anthropologie intégrale, Michel Mahé, 2010[4].
- Cent thèses pour une Anthropologie Intégrale], Karel Mácha, 2015[5].
Références
[modifier | modifier le code]- Jean-Guy Tremblay, Le travail en quête de sens, Médiaspaul, (ISBN 978-2-89039-030-0, lire en ligne)
- « Les médiations humaines porteuses de salut et de grâce. L’élaboration d’une anthropologie intégrale de l’action chez Mgr Gustave Thils »
- Thierry Jean-Noël Martin, « Méditations vittoziennes Esquisse d'anthropologie intégrale sous la forme d'un modèle organique ternaire »,
- Michel Mahé, « Qu'est-ce que l'homme... Essai d'anthropologie intégrale »,
- Karel Mácha, « Cent thèses pour une Anthropologie Intégrale »,