Antennacanthopodia

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Antennacanthopodia gracilis

Antennacanthopodia
Description de cette image, également commentée ci-après
Reconstitution d’Antennacanthopodia gracilis.
Classification
Règne Animalia
Sous-règne Bilateria
Infra-règne Protostomia
Embranchement Onychophora

Genre

 Antennacanthopodia
Ou (d) & Shu (d), 2011

Espèce

 Antennacanthopodia gracilis
Ou (d) & Shu (d), 2011

Antennacanthopodia est un rare genre de lobopodiens non-cuirassés du biote de Chengjiang. Antennacanthopodia gracilis est une espèce de ce genre.

Présentation[modifier | modifier le code]

Il possède des pattes épineuses, une paire d'« antennes » et un contour corporel de type onychophore (Cambrien inférieur, vers 520 Ma).

Antennacanthopodia a une paire d'antennes frontales, des organes visuels latéraux potentiels de type ocelle, une seconde paire d'antennes éventuellement homologues des papilles visqueuses des onychophores modernes, un intestin moyen droit et volumineux, de minuscules épines sur les pattes et le tronc et vraisemblablement une paire d'appendices postérieurs ; ses pattes ont une musculature bien développée et se terminent par des coussinets fortement sclérotisés[1].

Systématique[modifier | modifier le code]

Le genre Antennacanthopodia et l'espèce Antennacanthopodia gracilis ont été décrits en 2011 par les paléontologues chinois Qiang Ou (d) et De-gan Shu (d) dans une publication coécrite avec cinq autres chercheurs[1].

Description[modifier | modifier le code]

L'holotype d’Antennacanthopodia gracilis mesure 14 mm[1].

Étymologie[modifier | modifier le code]

Le nom générique, Antennacanthopodia, composé des termes latins antennatus et acanthopodus, fait référence aux deux caractères spécifiques de ce genre[1].

L'épithète spécifique, du latin gracilis, « mince, svelte », se réfère à l'apparence de cette espèce[1].

Publication originale[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e Ou et al. 2011, p. 587–594

Références taxonomiques[modifier | modifier le code]