Alfred Magis

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Alfred Magis, né à Liège le mort à Liège le (à 81 ans), est un homme politique belge de tendance libérale et un militant wallon

Biographie[modifier | modifier le code]

Élu conseiller communal de Liège, il deviendra échevin de l’instruction publique de 1873 à 1884. En 1882 siège à la Chambre jusqu'en 1893, puis au Sénat à partir de cette année.

Libéral manchestérien, adversaire des interventions étatiques, il s’oppose aux premières lois sociales et demeure partisan de la neutralité de l'enseignement. Il s'oppose au suffrage universel également. Il s'opposera aussi aux revendications flamandes lors des débats sur l'introduction du néerlandais dans l'enseignement moyen. René Pouret lui accordera pour cette raison la paternité du Mouvement wallon.

Il perd son mandat de sénateur en 1900, mais le récupère peu après la démission de Georges Montefiore et il est à nouveau actif dans les débats sur les lois linguistiques. Il siégera jusqu'en au Sénat, année où il démissionne au bénéfice de Joseph-Maurice Remouchamps, autre militant wallon important.

Hommage[modifier | modifier le code]

Une rue a été adressée en sa mémoire. La rue Alfred Magis se trouve bien entendu à Liège, dans le quartier du Longdoz. Il s'agit d'une des 4 rues adjacentes au collège Saint-Louis.

Littérature[modifier | modifier le code]

  • Paul Van Molle, Le Parlement belge, 1894-1972, Anvers,
  • Jean-Luc De Paepe et Christiane Raindorf-Gerard, Le Parlement belge, 1831-1894,Bruxelles, 1996.
  • Encyclopédie du Mouvement wallon, Institut Jules Destrée, Charleroi, 2000