Achladókampos
Pays | |
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Périphérie | |
District municipal |
district municipal d'Achladókampos (d) |
District régional | |
Communauté démotique |
communauté d'Achladókampos (d) |
Dème | |
Localisation géographique | |
Altitude |
450 m |
Coordonnées |
Population |
407 hab. () |
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Statut |
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Code postal |
210 57 |
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Indicatif téléphonique |
2751 |
Achladókampos[1] (grec moderne : Αχλαδόκαμπος) est un village grec du Péloponnèse, en Argolide. Depuis 2011, c'est un district municipal du dème d'Argos-Mycènes.
Géographie
[modifier | modifier le code]Le village compte environ 500 habitants.
Situation
[modifier | modifier le code]Le village est situé en contrebas de la route nationale[2] qui relie Argos à Tripoli, à peu près à mi-distance entre ces deux villes. Il domine une vallée cultivée qui débouche, après un passage resserré, sur la plaine de Lerne et le golfe Argolique.
Au sud-ouest se dresse le mont Parthénion qui fait la frontière entre l'Argolide et l'Arcadie.
Transports
[modifier | modifier le code]La ligne de chemin de fer de Corinthe à Kalamata par Argos et Tripoli, ligne à voie unique et écartement métrique, passait par Achladókampos. Une gare assez importante se trouvait au fond de la vallée, au pied du bourg. Le tronçon correspondant a ouvert le 1er février 1892 et a fermé définitivement le 10 décembre 2010.
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le toponyme signifie la « plaine des poiriers » (grec moderne : αχλάδα, « poirier sauvage »), en rapport avec les poiriers sauvages qui poussaient sur les pentes de la vallée[3].
Histoire
[modifier | modifier le code]À environ 1 km au sud du bourg se trouve le site de l'antique Hysiai (de). Près de ce site eut lieu, en 669 ou 668 av. J.-C., selon Pausanias[4], la bataille d'Hysiai dans laquelle les Spartiates, qui tentaient une expansion vers le nord-est, furent vaincus par les Argiens, peut-être conduits par Pheidon, tyran d'Argos. La cité fut détruite par les Spartiates en 417 av. J.-C.[5]
Achladókampos a eu une certaine importance pendant la guerre d'indépendance grecque, notamment en raison de sa position entre Tripoli et l'Argolide. En juillet 1822, Theódoros Kolokotrónis y rassemble les troupes qui vont lui permettre de faire face à l'offensive ottomane de Dramali Pacha en Argolide. Le village, déjà pillé par les Turcs en 1821, est complètement détruit par Ibrahim Pacha en juin 1825.
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Ruines d'Hysiai.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Parfois transcrit aussi Achladokambos.
- La route antique d'Argos à Tégée traversait au contraire la cuvette d'Achladókampos, avant de franchir par un col la zone du mont Parthénion. W. Kendrick Pritchett, Studies in Ancient Greek Topography, University of California Press, 1989, chap. VII : « The Tegea-Hysiai Roads », p. 107 et suiv. (en ligne).
- Pausanias, Description of Greece, Commentary on books II-V: Corinth, Laconia, Messenia, Elis par James George Frazer, Macmillan, 1913, p. 214.
- II, 24, 7.
- Thucydide, Guerre du Péloponnèse, 5,83,2.