Voir la source de AMX-13

{{à sourcer|date=janvier 2013}}
{{Infobox Blindé
 | nom                  = AMX-13
 | image                = AMX 13 (17264395602).jpg
 | légende              = Un ancien AMX-13/105 de l'armée néerlandaise au ''{{lang|nl|Nationaal Militair Museum}}'', à Soesterberg.
 | service              = de 1952 à 1990 (dans l'[[Armée de terre (France)|Armée de terre française]])
 | utilisateurs         = {{unité|35|pays}} voir [[#Pays utilisateurs|pays utilisateurs]]
 | conflits             = [[Guerre des Six Jours]]<br>
[[Guerre du Viêt Nam]]<br>
[[Deuxième guerre indo-pakistanaise]]<br>
[[Guerre des Sables]]<br>
[[Crise du canal de Suez]]<br>
[[Guerre d'Algérie]]
 | concepteur           = [[Atelier de Construction d'Issy-les-Moulineaux]] (AMX)
 | année                = 1945-1949
 | constructeur         = [[Arsenal de Roanne]] (ARE)
 | production           = {{unité|7700|exemplaires}}
 | variantes            = [[#Variantes|voir variantes]]
 | équipage             = 3 <small>(chef de char, tireur et conducteur)</small>
 | longueur             = {{unité|4.88|[[mètre|m]]}} (caisse)<br>{{unité|6.36|[[mètre|m]]}} (avec le canon)
 | largeur              = {{unité|2.51|m}}
 | hauteur              = {{unité|2.30|m}}
 | masse                = {{unité|14.8|[[Tonne (unité)|t]]}} (en ordre de combat)<br>{{unité|13|[[Tonne (unité)|t]]}} (à vide)
 | blindage             = de {{unité|10|à=40|mm}}
 | type blindage        = plaques d'acier mécanosoudé et éléments moulés
 | primaire             = '''AMX-13 Mle 51 :''' un canon SA 50 de {{unité|75|mm}} ({{unité|36|obus}} à {{unité|37|obus}})<br>'''AMX-13 Mle 58 :''' un canon CN 105/57 de {{unité|105|mm}} ({{unité|32|obus}})<br>'''AMX-13 C90 :''' un canon CN 90 F3 de {{unité|90|mm}} ({{unité|34|obus}})
 | secondaire           = une mitrailleuse coaxiale [[Mitrailleuse Reibel|MAC 31 ''Reibel'']] de {{unité|7.5|mm}} ({{unité|2100|cartouches}}) ou une [[AA-52]] de {{unité|7.62|mm}} ({{unité|3600|cartouches}})<br>
1 mitrailleuse optionnelle de {{unité|7.62|mm}}, {{unité|4|pots}} lance-[[Grenade (arme)|pots]] [[fumigène]] ''modèle 51''.
 | moteur               = SOFAM 8 Gxb à essence, à {{unité|8|cylindres}} à plat refroidi par eau dérivé d'un moteur d'avion Mathis et construit par SAVIEM.
 | puissance            = 250 ou {{unité|270|ch}} (186 ou {{unité|198|kW}}) à {{unité|3200|tr/min}}
 | transmission         = manuelle <small>(5 AV/1 AR)</small>
 | suspension           = [[barre de torsion]]
 | vitesse              = jusqu'à {{unité|60|km/h}} sur route<br>{{unité|45|km/h}} en tout-terrain
 | ratio puissance      = {{unité|16.7|ch/tonne}}
 | réservoir            = {{unité|480|litres}}
 | autonomie            = {{unité|350|à=400|km}}
 | modèle précédent     = 
 | modèle suivant       = 
}}

L''''AMX-13''' est un [[char léger]] [[France|français]] produit à {{nobr|7 700 exemplaires}} (dont {{nobr|3 400 exportés}} dans {{nobr|35 pays}}) entre 1953 et 1985. Son châssis est décliné en plusieurs versions : char de combat, lance-missile antichars, transport de troupes ([[AMX-13 VCI]]), canon automoteur de 105 ou {{unité|155|mm}}, postes de commandement, engins du génie, ambulance{{etc.}}

Sa conception est très avancée notamment grâce à sa tourelle oscillante {{Nobr|FL 10}} qui permet de monter sur un châssis de char léger des canons longs à grande vitesse initiale de calibre {{unité|75 mm}}, puis {{unité|90 mm}}, et même {{unité|105 mm}}. Elle permet notamment de concilier, légèreté, petite taille, rapidité et puissance de feu.

== Historique ==
[[Fichier:Amx13 ss11 010.jpg|vignette|gauche|Un AMX-13 équipé de [[missile antichar|missiles antichar]] [[Nord SS.11]]. Un total de {{formatnum:4300}} de ces engins furent perçus par l'armée française entre 1952 et leur retrait dans les années 1980.]]
Dès l'{{Nobr|automne 1944}}, l'état-major des armées françaises relance un programme de rééquipement de l'armée avec du matériel français. Une réunion décisive a lieu en {{date-|février 1945}} pour définir les spécifications de nouveaux chars, et demande aux structures de production d'armement d'envisager trois types de matériels : un char principal de combat (Main Battle Tank - MBT); un char léger; un véhicule blindé de reconnaissance.

En {{date-|septembre 1946}} un avant-projet est émis par la [[direction des études et fabrications d'armement]] (DEFA) pour un char léger destiné à la reconnaissance et à la mission antichar. Peu à peu, le cahier des charges s'affine et s'avère être à contresens des développements des autres puissances qui alourdissent leurs nouveaux chars ([[T-10 (char)|T-10]] en URSS, [[M48 Patton|M 48]] aux États-Unis, [[Centurion (char)|Centurion]] en Grande-Bretagne) dans le sens d'une protection renforcée et d'une puissance de feu accrue. Il se tourne délibérément vers un engin léger qui doit avoir :
* une forte puissance de feu ;
* un poids inférieur ou égal à {{unité|12|t}} pour être aérotransportable ;
* une très bonne mobilité ;
* une grande autonomie ;
* le châssis doit être polyvalent et doit pouvoir accueillir une gamme complète d'armement.

Le principe d'une tourelle oscillante est adopté et validé par la section technique de l'armée (STA), et en {{date-|avril 1947}} quatre constructeurs sont mis en compétition : [[Ateliers de construction d'Issy-les-Moulineaux|AMX]], Renault, les [[Forges et chantiers de la Méditerranée]] (FCM), la Compagnie générale de construction de locomotives ([[Batignolles-Chatillon]]). La tourelle {{Nobr|FL 4}} de chez [[Fives-Lille]] équipée d'un canon long de {{unité|75|mm}} à haute vitesse initiale est adoptée.

En {{date-|décembre 1949}}, la société AMX remporte le marché. Cinq prototypes sont construits, mais {{Nobr|fin 1949}} l'exigence d'aérotransportabilité est abandonnée.

De février à {{date-|avril 1950}} les prototypes sont essayés en corps de troupe avec des tourelles {{Nobr|FL 4}} ou {{Nobr|FL 5}}. {{unité|135|blindés}} de pré-série avec tourelle {{Nobr|FL 10}} sont commandés.

En {{date-|octobre 1950}}, le prototype {{n°|2}} est envoyé aux États-Unis pour concourir aux financements ouverts dans le cadre des ''offshore procurement programs'', qu'il obtient.

Début 1951, le char est adopté sous le nom de « char de {{unité|13|tonnes}} modèle 1951 » ou « char AMX-13 ». Au premier semestre 1952 les premiers exemplaires de série sont livrés au [[8e régiment de hussards]] à Épernay. Des tests sont, par ailleurs, poursuivis en Afrique du Nord.

La firme [[Mathis (entreprise)|Mathis]] est déclarée en faillite alors que son moteur, choisi à l'origine pour le blindé, demande encore une longue mise au point. Est alors adopté un moteur fabriqué par la Sofam (Société de fabrication d'armements et de moteurs), qui sera finalement produit par [[SAVIEM]].

Les dernières mises au point et expérimentations durent jusqu'en 1955. Les modèles de série sortent de l'[[Arsenal de Roanne|arsenal de Roanne (ARE)]] jusqu'en 1964, puis de chez [[Creusot-Loire]] à [[Chalon-sur-Saône]]. Une troisième ligne de montage est ouverte aux [[Forges et chantiers de la Méditerranée]] à [[la Seyne-sur-Mer]]. La fabrication se termine en 1985.

== Description ==
[[File:AMX-13 drum magazine.png|vignette|gauche|Chargeur automatique à tambour du second prototype, durant les essais a [[Aberdeen Proving Ground]], 19 décembre 1950.]]
Très original dans son concept, la coque de l'AMX-13 est entièrement soudée. Le conducteur est assis à l'avant gauche et dispose de trois épiscopes qui lui donnent une visibilité panoramique, et d'une trappe blindée d'une seule pièce qui s'écarte du côté gauche. Le moteur est placé à droite du conducteur. Il est à l'origine un moteur d'avion Mathis 8GB.20 à essence de {{unité|8 cylindres}} horizontaux, développant {{unité|250 ch}} à {{unité|3000 tr/min}}, et qui équipe notamment le [[Morane-Saulnier MS.733 Alcyon|Morane-Saulnier MS-733 Alcyon]] et l'hydravion [[SCAN 30]]. Mais, avec la faillite de Mathis, il est remplacé par un 8GXB de {{unité|8 cylindres}} à plat, développant {{unité|270 ch}} à {{unité|3200 tr/min}}. Le rapport poids-puissance est de {{unité|15 ch}} par tonne.
[[Fichier:Moteur SOFAM GBX8.jpg|vignette|Moteur SOFAM GBX8]]

La tourelle oscillante FL-10 est placée à l'arrière du conducteur et du bloc moteur. Elle comprend une pièce longue de calibre {{unité|75 mm}}.

Les suspensions sont à barre de torsion, avec un total de cinq galets de roulement, la poulie de tension étant à l'arrière et le barbotin à l'avant, trois rouleaux supportent la chenille sur le dessus. La suspension du premier et du cinquième galet de roulement est renforcée par un amortisseur hydraulique. La boite de vitesses est manuelle et possède cinq rapports avant et une marche arrière. Une boite automatique a été développée. Le différentiel est du type Cleveland. La direction et le freinage sont assurés par un système de bandes sèches et de bandes humides mise en œuvre par quatre leviers en fonction de l'effet à obtenir. Le système électrique est alimenté par {{unité|4|batteries}} de {{unité|12|volts}} ({{unité|100|Ah}}) et un générateur de {{unité|4.5|kW}}.

L'AMX-13 n'a pas de capacité amphibie, ni de franchissement en eau profonde, ni de protection NBC.

== Utilisation au combat==

=== Guerre d'Algérie ===
L'armée française utilise des AMX-13 de manière limitée pendant la [[guerre d'Algérie]] : en {{date-|mars 1958}}, 114 sont déployés<ref>{{Lien web |langue=fr|auteur = Jean Charles Auffret|titre=La cavalerie pendant la guerre d'Algérie - Le {{1er}} RHP |url=http://www.fncv.com/biblio/conflits/algerie/cavalerie-1er-rhp/index.html |date= |site= FNCV |consulté le= 11 mai 2015}}.</ref>.

=== Suez ===
Le {{2e|escadron}} du [[2e régiment étranger de cavalerie|{{2e}} régiment étranger de cavalerie]] en renforcement du [[1er régiment étranger de parachutistes|{{1er}} régiment étranger de parachutistes]] met en œuvre des AMX-13 lors de [[Opération Mousquetaire|la crise de Suez]] en 1956.

L'[[armée de défense d'Israël|armée israélienne]] l'emploie durant la même campagne au sein de la [[7e brigade blindée (Israël)|{{7e|brigade}} blindée]]. L'AMX-13 est le premier char moderne de l'après-guerre qu'elle reçoit, la France étant le seul pays qui s'autorise à lui fournir des armes pour contrebalancer le poids de l'accord d'armement entre les Tchécoslovaques et les Égyptiens. En 1956 elle en possède 180, et les emploie comme chars de bataille faute de chars plus lourds.

=== République dominicaine ===
L'AMX-13 est aussi utilisé lors de la [[Seconde occupation de la République dominicaine par les États-Unis|guerre civile dominicaine]] aussi bien du côté loyaliste que du côté rebelle. Deux AMX-13 saisis par les rebelles sont détruits par les [[M50 Ontos]] de l'United States Marine Corps à la suite de l'intervention des États-Unis.

=== Guerre des Six Jours ===
[[Fichier:Israeli tanks passing through Tiberias on their way into action on the Syrian border. June 1967. D327-094.jpg|thumb|AMX 13 israélien passant à [[Tibériade]] vers la frontière syrienne, le 10 juin 1967.]]
En 1967 lors de la [[guerre des Six Jours]], Israël en possède environ 400 qui sont articulés en trois bataillons :
* le premier est employé contre les Jordaniens vers le sud en [[Cisjordanie]] dans la région de Taluzi, de Tubas et de Naplouse ;
* le deuxième est employé contre les Égyptiens et capture les points fortifiés qui protègent la bande de Gaza et la route côtière dans le nord de la péninsule du Sinaï ;
* le troisième est employé contre les Syriens et participe à l'attaque du [[plateau du Golan]].

La leçon qui en est tirée est que l'AMX-13 n'est pas assez blindé et que son canon est trop faible. Des pertes importantes sont subies à Rafah et sur le col de Jiradi. Les israéliens décident alors de retirer leurs AMX-13 et de les vendre à [[Singapour]] en 1969.

=== Guerre indo-pakistanaise ===
Lors de la [[deuxième guerre indo-pakistanaise]] en 1965, la {{1re|division}} blindée pakistanaise dotée de {{unité|264 [[M47 Patton|M47]]}} et [[M48 Patton]] américains est défaite lors de la {{Lien|trad=Battle of Asal Uttar|fr=bataille d'Asal Uttar|texte=bataille d'Asal Uttar}}, le {{date-|10 septembre}}. Elle est opposée à trois régiments de l'armée indienne, dont l'un, le {{8e|régiment}} de cavalerie, est équipé d'AMX-13. Cette bataille fut le plus grand engagement de chars depuis la Seconde Guerre mondiale<ref>{{Ouvrage|prénom1=Steve|nom1=Zaloga|titre=The M47 and M48 Patton Tanks|éditeur=[[Osprey Publishing]]|année=1999|pages totales=23-24 et 33|isbn=978-1-85532-825-9}}</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|auteur1=Peter Wilson Prabhakar|titre=Wars, Proxy-wars and Terrorism|sous-titre=Post Independent India|éditeur=Mittal Publications|année=2003|pages totales=228|passage=84|isbn=978-81-7099-890-7|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=qYK0BhcgwaQC&printsec=frontcover}}</ref>.

=== Guerre civile libanaise ===
Les AMX-13 sont très actifs dans et autour de [[Beyrouth]] pendant la [[guerre du Liban]], de 1975 à 1990, aussi bien entre les mains de l'[[armée libanaise]] que dans celles des groupes armés belligérants : la plupart des AMX-13 de l'armée régulière libanaise tombent entre les mains des milices chrétiennes du Front Libanais, entre celles des musulmans du [[Mouvement national libanais]] (LNM), et entre celles de factions rebelles dissidentes telles l'Armée arabe libanaise (LAA), l'Armée du Liban libre (AFL), la milice Kataeb (KRF), les milices Tigre, les Forces libanaises (LF), l'Armée du Sud-Liban (SLA), le [[Amal (Liban)|mouvement Amal]], l'Armée populaire de libération.

Entre 1979 et 1981, la France livre à nouveau des AMX-13 à l'armée libanaise, et la plupart de ceux saisis par les factions sont restitués à l'armée libanaise entre 1990 et 1993. En {{date-|juillet 2018}}, six d'entre eux servent à la constitution d'un [[brise-lames]] au large de Sidon avec d'autres véhicules militaires.

=== Sahara Occidental ===
Le [[Maroc]] utilise ses AMX-13 pendant la [[guerre des Sables]] en 1963. Lors de la [[guerre du Sahara occidental]] contre le [[Polisario]], il les utilise concurremment avec des [[SK-105 Kürassier]], chars autrichiens également équipés d'une tourelle oscillante.

=== Fin de service en France ===
[[Fichier:Tanks AMX13 zu Tonne.jpg|thumb|Monument de char AMX-13 commémoratif à côté de la butte de [[Stonne]]]]
En France, au début des {{Nobr|années 1980}}, environ {{unité|1010|chars }} sont en parc dans l'armée de terre française<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Xavier|nom1=Palson|titre=La Guerre de demain|sous-titre=Est/Ouest Les forces en présence|éditeur=[[Éditions Tallandier|Tallandier]]|année=Avril 1984|pages totales=258|passage=123|isbn=978-2-235-01600-1}}.</ref>, et sont alors en cours de remplacement dans les régiments mécanisés par les [[AMX-30]]. Un escadron de {{unité|16|AMX-13/90}}<ref>{{Lien web|langue= fr|url=http://armee-francaise-1989.wifeo.com/ordre-de-bataille.php |titre=Ordre de bataille de l’armée de terre au {{1er}} janvier 1989|site=Armée française en 1989 |auteur=David Delporte |année=28 février 2015 |consulté le= 5 mars 2015}}.</ref> et des AMX-VCI restent en service jusqu'en 1990 au [[30e bataillon de chasseurs à pied|{{30e|groupe}} de chasseurs]] de la [[7e division blindée (France)|{{7e|division}} blindée]]<ref>{{Lien web|langue= fr|url=http://armee-francaise-1989.wifeo.com/les-unites-dinfanterie.php |titre=Les unités d'infanterie|site=Armée française en 1989 |auteur=David Delporte |année=25 février 2015 |consulté le= 5 mars 2015}}.</ref> et au [[5e régiment interarmes d'outre-mer|{{5e|RIAOM}}]] à Djibouti.

== Variantes<ref>{{Article|langue=Français|auteur1=Laurent Tirone|titre=Les chars légers et variantes|périodique=Trucks & Tanks|date=Décembre 2016|issn=2100-9414|lire en ligne=|pages=14-27}}.</ref> ==

=== Le modèle char de combat ===
==== Les modèles de châssis ====
Six modèles de châssis sont construits, dans l'ordre chronologique :
* char AMX-13 (2A) : avec {{unité|4 galets}} de roulement et la poulie de tension au niveau du sol ;
* char AMX-13 (2B) : avec {{unité|5 galets}} de roulement et la poulie de tension surélevée ;
* char AMX-13 (2C) : avec la tourelle FL-10 et deux rouleaux supports de chenille ;
* char AMX-13 (2D) : avec {{unité|4|rouleaux}} supports de chenille ;
* char AMX-13 (2E) : avec {{unité|3|rouleaux}} supports de chenille et un canon de {{unité|90|mm}} ;
* char AMX-13 (2F) : avec {{unité|2|rouleaux}} supports de chenille et un manchon anti-arcure sur le canon.

==== AMX-13 canon de 75 Modèle 1951 ====
[[Fichier:AMX-13-75 Modèle 51 – Kubinka Tank Museum (37931824171).jpg|thumb|AMX-13-75 Modèle 51 au [[Musée des Blindés de Koubinka]].]]
C'est le premier modèle d'AMX-13 en service. La tourelle {{Nobr|[[Fives-Lille|FL]] 10}} de l'AMX-13 est armée avec un canon semi-automatique {{Nobr|SA 50}} de {{unité|75|mm}}  (Cn 75 SA 50)<ref>[http://www.chars-francais.net/new/index.php?option=com_content&task=view&id=708&Itemid=36 www.chars-francais.net, 1954 EBR Panhard mod55]</ref> inspiré du canon de {{unité|75|mm}} long [[7,5-cm KwK 42|{{unité|7.5|cm}} KwK 42 L/70]] du [[Panzerkampfwagen V Panther|Pzkw V Panther]]. Il est doté d'un obus perforant de {{unité|75|mm}} d'une vitesse initiale de {{unité|1000|m/s}}<ref>Ingénieur général de l’armement Michel Marest et ingénieur en chef de l’armement (retr.) Michel Tauzin, L'armement de gros calibre, T.9, Comhart : Comité pour l’histoire de l’armement terrestre, T.9, 2008, {{p.|79}} et 137</ref>. Il est alimenté par un système original de barillets rotatifs d'une capacité de six obus chacun. Ce système permet d'économiser un membre d'équipage spécifique pour recharger le canon. En revanche, une fois les douze projectiles tirés, le retour à l'arrière est nécessaire pour compléter les barillets.

==== AMX-13 FL 11<ref name="13fl11" /> ====
En 1954, à la fin de la guerre d'Indochine, les matériels blindés sont tous d'origine américaine ou britannique datant de la Deuxième Guerre mondiale et leur usure se fait passablement sentir. C'est pourquoi, l'armée française envisage d'adopter un AMX-13 avec la tourelle {{Nobr|FL 11}} doté du canon de {{unité|75|mm}} de l'[[Engin blindé de reconnaissance|EBR]]. Cette tourelle a l'avantage de ne pas posséder le système à barillet. Une commande est passée pour cinq puis vingt exemplaires. Seuls les cinq premiers sont livrés et mis en service au [[2e régiment étranger de cavalerie|{{2e|REC}}]] à Oujda, puis sont cédés au Maroc à la suite de l'indépendance de ce pays.

==== AMX-13 avec tourelle de M24 Chaffee<ref name="13fl11">{{Lien web|langue=français|titre=AMX-13 FL11|url=http://www.chars-francais.net/2015/index.php/engins-blindes/chars?task=view&id=1254|site=Chars français|date=2015|consulté le=22 janvier 2017}}.</ref> ====
En 1957, pour remplacer les chars [[Char M24 Chaffee|M24 Chaffee]] très usés, l'armée française envisage de monter sur le châssis de l'AMX-13 une tourelle de M24 avec le canon de {{unité|75 mm}} M6 L39, une mitrailleuse coaxiale [[Mitrailleuse Reibel|MAC 31]] de {{unité|7,5 mm}} et une mitrailleuse [[Browning M2|HBM2]] de {{unité|12,7 mm}} en barbette sur la tourelle. L'idée est de pouvoir utiliser les obus de {{unité|75 mm}} qui ont été livrés en masse par les États-Unis à la France<ref>{{Article |langue=Français |auteur1=Thomas Seignon |titre=L'AMX 13 origines, prototypes et essais |périodique=Véhicules Militaires Magazine |date=Décembre 2016 / Janvier 2017 |issn=1772-9653 |lire en ligne= |pages=p. 40 à 45 }}</ref>. Un prototype est essayé en 1957 puis {{unité|150|exemplaires}} sont fabriqués en 1960. Ils servent en [[Algérie française]] notamment au [[9e régiment de hussards|{{9e|régiment de hussards}}]], puis sont rapatriés en 1962. Les canons sont démontés et le bouclier est remplacé par un pare-brise pour placer un instructeur. L'engin reçoit alors le nom d'AMX-13 DTT et les chars sont versés à l'instruction.

==== AMX-13 canon de {{unité|90|mm}}====
À partir de la moitié des {{Nobr|années 1960}}, les [[Char M47 Patton|M47 Patton]] sont retirés du service et l'[[AMX-30]] n'est pas encore prêt pour les remplacer. Aussi, pour remettre à niveau les AMX-13 par rapport à leurs adversaires du [[pacte de Varsovie]], les tourelles {{Nobr|FL 10}} sont modifiées à partir de {{date-|février 1967}} par le réalésage du canon {{Nobr|SA 50}}, ajout d'un manchon thermique antiarcure et modification de l'aménagement intérieur. Le tube devient le « Canon de {{unité|90|mm}} modèle F3 » (Cn 90 F3), doté d'un [[Obus à charge creuse|obus empenné à charge creuse]] tiré à la vitesse initiale de {{unité|750|m/s}}. Les nouveaux modèles reçoivent une aide à la conduite infra-rouge et une capacité NRBC qui se caractérise à l'extérieur par la présence d'une jupe textile au niveau de la jonction entre la partie mobile et la partie fixe de la tourelle oscillante. Ils sont retirés du service en 1990.

[[Fichier:AMX 13 SS11 in the Musée des Blindés, France, pic-4.JPG|alt=|vignette|AMX-13 SS11 du [[Musée des Blindés de Saumur|Musée des blindés de Saumur]]]]

==== AMX-13 T75 mm SS-11 ====
[[Fichier:AMX 13 SS11.jpg|thumb|left|AMX-13 SS11 du [[Musée des Blindés de Saumur|Musée des blindés de Saumur]]]]
L'industrie française est très avancée en matière de missiles anti-char et elle les essaye dans de nombreuses configurations et sur de nombreux châssis. Le Centre de Tir des Engins Blindés de Mailly-le-Camp propose une solution avec le montage de missiles [[Nord SS.11|SS-11]] de part et d'autre du canon de {{unité|75|mm}} sur la tourelle FL-10 D2. Le principe est accepté en {{date-|avril 1960}} et les premiers exemplaires sont livrés en {{date-|janvier 1963}}.

==== AMX-13 T75 ====
Version avec les missiles SS-11 filoguidés.

==== AMX-13 T75/TCA ====
Version avec les missiles SS-11 guidés électroniquement (TCA = télécommande automatique.)

==== AMX-13 « Ben-Hur » ====
Ce sont des châssis AMX-13 avec la tourelle démontée destinés à l'instruction à la conduite avec une rambarde mise autour de l'orifice de tourelle pour donner à l'instructeur une certaine stabilité.

=== Les modèles destinés à l'infanterie ===
Le modèle transport de troupes d'infanterie donne naissance à toute une série de variantes.

==== Véhicule transport de troupe ====
[[Fichier:AMX 13 pantserrups infanterie (pri) pic4.JPG|vignette|Version néerlandaise de l'AMX-13 VTT, l'AMX-13 PRI.]]

L'État-major des armées choisit en {{date-|juillet 1955}} l'AMX-13 transport de troupe chenillé modèle 56 (AMX-13 TT 12 CH Mle 56) pour remplacer les [[Halftracks américains de la Seconde Guerre mondiale|half tracks]] d'origine américaine. Son appellation varie selon les périodes :
* transport de troupe chenillé modèle 56 (AMX-13 TT 12 CH Mle 56) ;
* AMX-13 VTP (Véhicule transport de personnel) ;
* AMX-13 VTT (véhicule transport de troupe).

Des essais sont menés d'avril à {{date-|juin 1956}} par la section technique de l'armée sur quatre prototypes. En 1957, une présérie de {{unité|25|exemplaires}} est commandée. {{unité|230|exemplaires}} sont construits et livrés en 1960. L'armement initial est assuré par une mitrailleuse [[Mitrailleuse Reibel|Reibel Mle 1931]] non protégée. Deux versions de tourelleaux sont adoptées par la suite, le {{Nobr|CAFL 38}} doté d'une mitrailleuse Browning Mle 1919 de {{unité|7.62|mm }} ou d'une mitrailleuse {{Nobr|AA 52}} de {{unité|7.5|mm}} et le S470 (Giat CB 127) avec une mitrailleuse Browning M2 HB de {{unité|12.7|mm}}{{Référence nécessaire||date=8 janvier 2021}}.

==== Véhicule de combat d'infanterie [[AMX-13 VCI]] ====
Les dernières versions du VTT sont équipées du tourelleau T20-13 doté d'un canon de {{unité|20|mm}} à tir rapide ce qui peut lui donner les caractéristiques d'un véhicule de combat d'infanterie sans vraiment en avoir les qualités de protection. Il est supplanté progressivement dès 1975 par l'AMX-10.

==== Poste de commandement chenillés ====

AMX-13 Poste de commandement chenillé Mle 1956 (AMX-13 PC CH Mle 56)

==== Véhicules de tir mortier AMX-13 Mortier ====

* Mortier de {{unité|81 mm}} : modèle destiné à l'armée belge et appelé AMX-VPCM (véhicule chenillé porte-mortier), il est armé avec un [[Mortier modèle 27/31|mortier de {{unité|81|mm}} Brandt]] qui tire de la partie avant du toit. Le mortier peut tirer sous un angle compris entre {{unité|43|et=80|°}} avec un débattement latéral de {{unité|40°}}. L'équipage est de six hommes et l'engin porte un total de {{unité|128|roquettes}} de mortier. Une embase est portée devant la coque pour que le mortier puisse être mis en œuvre hors du véhicule si nécessaire.
* Mortier de {{unité|120 mm}} : toujours dénommé  AMX-VPCM (véhicule chenillé porte-mortier), il porte un [[MO 120 RT|mortier de {{unité|120|mm}} Brandt]] et une équipe de pièce de {{unité|5|hommes}}. Il peut transporter {{nobr|60 coups}}. Le mortier peut tirer sous un angle compris entre {{unité|43|et=80|°}} selon un débattement latéral de {{unité|46°}}.

=== Les modèles destinés à l'artillerie sol-sol ===

==== AMX-13 Obusier de {{unité|105|mm}} automoteur Modèle 1950 (105 AU 50) ====
Le projet d'un canon automoteur de 105 date de 1946 dans le cadre du renouveau de l'industrie de défense française. Le châssis AMX-13 est choisi parmi trois concurrents. Une longue phase d'expérimentation a lieu entre 1950 et 1954. En 1955, vingt exemplaires de pré-série sont construits par les ARE. 425 sont produits au total. 337 sont livrés à l'armée française avec le tube de {{unité|23|calibres}}, 92 sont exportés aux Pays-Bas avec le tube de {{unité|30|calibres}}. La masse artillerie est composée d'un obusier tracté de 105 OB 105 Mle 50 TF développé dès la fin de la Deuxième Guerre mondiale mais qui n'est pas produit en masse. Le véhicule est un châssis AMX-13 renforcé et sa description est sensiblement la même que celle de la version char. Deux versions sont développées.

===== AMX-105 A ou M 61 =====
[[Fichier:AMX-13-105mm img 2324.jpg|vignette|AMX-105 A ou M51 français du [[Musée des Blindés de Saumur|Musée des blindés de Saumur]]]]
Casemate fixe. L'obusier peut tirer sous un angle positif de {{unité|70|°}} et négatif de {{angle|4||30|}}. Le débattement horizontal du canon est de {{unité|20|°}} à gauche et {{unité|20|°}} à droite. L'ensemble du pointage se fait à la main. Le canon a une portée maximum de {{unité|15|km}}. L'obus a une vitesse initiale comprise entre {{unité|220|et=670|m/s}}. Le tube qui peut avoir deux longueurs, {{unité|25|ou=30|calibres}} est terminé par un frein de bouche à deux volets. Sa capacité d'emport est de {{unité|56 obus}} de {{unité|105|mm}} dont {{unité|6 antichar}}. Il est équipé d'un télescope à {{Nobr|grossissement 6}} pour les tirs antichar et d'un [[goniomètre]] de {{Nobr|grossissement 4}} pour le tir d'artillerie. Une mitrailleuse de {{unité|7.5|mm}} {{Nobr|AA 52}} ou de {{unité|7.62|mm}} ANF1 est transportée à l'intérieur de la casemate. Une autre mitrailleuse du même type est montée sur le kiosque du chef de char à droite du compartiment de combat. Le compartiment de combat est couvert par deux plaques de blindage est il est accessible par deux portes à l'arrière.

===== AMX-105 B =====
[[Fichier:Panzerhaubitze AMX 13.jpg|vignette|alt=|AMX-105 B de l'armée suisse au musée des blindés de [[Thun]].]]
Tourelle rotative. La tourelle rotative est un projet d'étude qui aboutit à la construction de quatre exemplaires pour la [[Suisse]] mais qui n'aboutit pas à une production. Les caractéristiques de la masse artillerie et du châssis sont sensiblement les mêmes que celles du modèle A mais il reçoit au-dessus de la tourelle, un tourelleau {{Nobr|CAFL 38}} avec une mitrailleuse {{Nobr|MAC 31}} de {{unité|7,5 mm}} pour la sécurité rapprochée de la pièce<ref>{{Ouvrage|langue=en|auteur1=Christopher F. Foss|titre=Jane's World Armoured Fighting Vehicles|lieu=Londres|éditeur=Book Club Associates|année=1976|pages totales=437|passage=350-351|isbn=}}</ref>.

==== [[Canon de 155 mm Mle F3 Automoteur|AMX-13 obusier de {{unité|155|mm}} auto-mouvant Modèle F3 (155 AMF3)]] ====
Un prototype est présenté en 1959. Le modèle est développé au début des {{Nobr|années 1960}} et consiste en un obusier de {{unité|155|mm}} monté à l'arrière d'un châssis AMX-13. L'obusier lui-même est construit par les Ateliers de construction de Tarbes (ATS) et il est dérivé du tube de l'obusier TR Mle 50 avec un frein de bouche différent. Le châssis est fabriqué par les Ateliers de construction de Roanne (ARE) à l'origine puis, à partir de 1965, la fabrication est transférée auprès de Creusot-Loire pour laisser la place aux chaines de montage de l'AMX-30. Les essais sont conduits par les Établissements d’études et de fabrication d'armement de Bourges (EFAB).

==== AMX-13 Véhicule de commandement d'artillerie ====
[[Fichier:AMX-13 155mm F3, Tanks in the Musée des Blindés, France, pic-2.JPG|vignette|AMX-13 {{unité|155|mm}} AM F3 de l'armée française. du [[Musée des Blindés de Saumur|Musée des blindés de Saumur]]]]
Version de l'AMX-13 VTT qui accompagne les batteries de 105 AU 50 ou de 155 AMF3 et qui contient tout le matériel pour la préparation des tirs sur le côté droit à l'arrière (planches de graphiquage et de tenue de la situation tactiques) et les transmissions avec à l'avant un ensemble de postes radio {{Nobr|AN-GRC 9}} (un poste pour les ordres, un poste pour le renseignement et un poste pour le réglage des tirs en liaison avec les observateurs avancés), un haut parleur et à l'arrière, un faisceau destiné à recevoir les fils téléphoniques en direction des pièces. L'équipage est de neuf personnels. Il peut tirer une remorque de ravitaillement en munitions ARE (Ateliers de Roanne) 2T F2.

==== AMX-13 VCA (Véhicule à chenille d'accompagnement) ====
Fait pour accompagner l'AMX-13 AMF3, il transporte le conducteur et l'équipe de pièce de sept hommes. Il peut transporter {{unité|25|coups}} complets (obus et gargousses), {{unité|39|fusées}}, et il peut tracter une remorque de ravitaillement en munition ARE (Ateliers de Roanne) 2T F2 qui contient {{unité|30|coups}} complets dont {{unité|26|gargousses}} à propulsion lente, quatre à propulsion rapide et six fusées. Il est armé avec un tourelleau standard. Dans la plupart des régiments d'artillerie, il est remplacé par un camion 3t GBC 8 KT d'accompagnement armé d'une mitrailleuse Browning HB de {{unité|12.7|mm}} sur affût circulaire pour la lutte antiaérienne.

==== AMX-13 RATAC (radar de tir de l'artillerie de campagne) ====
Version de l'AMX-13 VTT doté d'un radar Doppler [[Rasit|RATAC]] qui permet de détecter et de distinguer les mouvements et régler les tirs.

=== Les modèles destinés à l'artillerie sol-air ===
[[Fichier:Amx13 dca.jpg|vignette|AMX-13 VTT avec un affut quadruple de {{unité|12,7 mm}} Maxxon.]]
Dès l'après-guerre, l'armée française cherche à améliorer ses capacités antiaériennes qui ne sont composées alors que de [[M45 Quadmount|quadritubes]] de {{unité|12.7|mm}} montés sur half-track du modèle [[M16 Multiple Gun Motor Carriage]] et des canons tractés de [[Bofors 40 mm]]. Une tourelle quadritube composée de canons de Flak allemands MG-151/20 Vierling est essayée sur une plateforme AMX-13 mais la portée utile du système d'arme, {{unité|1200|m}}, n'est pas satisfaisante.

==== AMX-13 défense contre-avion (DCA) monotube de {{unité|40|mm}} ====
Parmi les essais, un Bofors Mk.3 L.70 produit sous licence est monté sur une tourelle blindée [[Société d'applications des machines motrices|SAMM (Société d'applications des machines motrices)]] S-980. Le système d'arme destiné principalement à la marine est équipé un radar COTAM de détection, acquisition, poursuite et tir, d'un poste de conduite de tir avec un calculateur {{Nobr|PHF 40}} et d'une binoculaire L879. Les études cessent à partir de 1957 car la batterie s'avère trop lourde, la cadence de tir de {{unité|120|coups}} par minute est insuffisante et les missiles antiaériens semblent proposer une alternative plus prometteuse. Deux prototypes sont construits, mais aucune suite n'est donnée au projet<ref>{{Article|langue=français|auteur1=ingénieurs généraux René Lesavre et Michel de Launet|titre=Les Armements de defense anti-aerienne par canons et armes automatiques|périodique=Ouvrage édité par le Centre des hautes études de l’armement|date=2007|issn=|lire en ligne=|pages=32}}</ref>.

==== AMX-13 défense contre-avion (DCA) bitube de {{unité|30|mm}} ====
[[Fichier:AMX-13 DCA img 2327.jpg|vignette|AMX-13 bitube de 30 de l'armée française.]]
À la suite de l'échec du modèle précédent, l'armée française se tourne au début des {{Nobr|années 1960}} sur un affût bitube de {{unité|30|mm}} Hispano-Suiza HS 831.A, inspiré du canon allemand de {{unité|30|mm}} [[MK 103]], monté sous une tourelle blindée [[Société d'applications des machines motrices|SAMM]] S 401.A et doté d'un radar de veille et de contrôle du tir Thomson-CSF Œil Noir.

Le système d'arme permet une défense antiaérienne du corps de bataille à basse altitude dans la zone des {{unité|1000|m}}. Soixante exemplaires sont produits. Les premiers sont livrés en 1969 et quittent le service à la fin de la guerre froide.

Le châssis est du modèle renforcé de l'OB AU 50 qui permet d'avoir une plateforme horizontale sur laquelle la tourelle peut pivoter. Le bitube est contrôlé par des détentes électriques et la vitesse initiale du projectile est de {{unité|1000|m/s}}.

Le tir peut être au coup par coup ou par rafales de 5 ou de {{unité|20|coups}} pouvant atteindre une [[cadence de tir]] utile de {{unité|600|coups/minute}} pour les deux tubes<ref>{{Article|langue=Français|auteur1=ingénieurs généraux René Lesavre et Michel de Launet|titre=Les Armements de defense anti-aerienne par canons et armes automatiques|périodique=Centre des hautes études de l’armement|date=2007|issn=|lire en ligne=|pages=43-45}}</ref>{{,}}<ref>Certaines sources indiquent {{unité|600|coups/minute}} par tube [https://www.materiel-militaire.com/t796-le-bitube-de-30mm-sur-amx-13 site materiel-militaire.com]</ref>{{,}}<ref>[https://artillerie.asso.fr/basart/article.php3?id_article=1086 Bitubes de 30 mm sur BAS'ART]</ref>{{,}}<ref>[https://artillerie.asso.fr/basart/article.php3?id_article=493&var_recherche=hispano+suiza+30+mm Matériels antiaériens sur BAS'ART]. Leurs auteurs ont confondu la cadence de tir théorique des canons ({{unité|600|cps/min}} par canon) et la cadence pratique, utile, évitant le [[cooking off]], et ont aussi oublié le nombre d'obus disponibles dans la tourelle (bandes de 300 cps pour chaque canon, que l'on peut donc tirer en 30 secondes, car, après le tir de la première bande de chaque canon, il faut du temps pour placer dans la tourelle les bandes provenant du camion d'accompagnement)</ref>{{,}}<ref>ainsi que le cours sur le bitube de 30 à l'ESAA de Nîmes fin 1969 pour les EOR de l'époque (document militaire non diffusable)</ref>.
Chaque tube dispose de bandes de {{unité|300|obus}} en réserve.

Le système de pointage électrico-hydraulique n'est pas stabilisé. La tourelle peut pivoter à raison de {{unité|80|°/s}}, avec un pointage en hauteur maximum de {{unité|85|°}} atteint au rythme de {{unité|45|°/s}}.

Le radar Doppler à vagues cohérentes Œil Noir développé par [[Dassault Électronique|Électronique Marcel Dassault]] (EMD) peut détecter tout type d'aéronef dans un rayon de {{unité|12|km}} et jusqu'à une altitude de {{unité|3000|m}}. Il permet au système d'arme d'atteindre un portée utile de {{unité|5000|m}}.

Le système d'arme a aussi une capacité auxiliaire anti-char pour laquelle il est doté d'un viseur APX M 250. La tourelle reçoit un réceptacle arrière destiné à récupérer les douilles des obus tirés. Elle reçoit aussi des barres soudées pour accrocher des sacs de stockage textiles.

La tourelle étant un peu lourde pour le châssis AMX-13, une version montée sur le châssis AMX-30 est étudiée à partir de 1965, version qui n'est pas adoptée par l'armée française mais qui est proposée à l'export.

==== AMX-13 Roland ====
Le châssis de l'AMX-13 a été initialement envisagé pour soutenir le système de missile antiaérien franco-allemand Roland mais aucune production ne s'est ensuivie et tous les exemplaires, prototypes et productions ont été montés sur un châssis de char AMX-30.

=== Les modèles destinés au génie ===
==== AMX-13 VCG (véhicule de combat du génie)<ref>{{Lien web|langue=français|titre=1964 AMX 13 VCG|url=http://www.chars-francais.net/2015/index.php/9-archives/de-1945-1990/1409-1964-amx-13-vcg|site=chars français.net|date=2015|consulté le=2 février 2017}}.</ref> ====
[[Fichier:026 Retour de manoeuvre des VCG de la 9 3. (4042971893).jpg|vignette|AMX-13 véhicule de combat du génie du [[9e régiment du génie|{{9e|régiment}} du génie]].]]
Introduit en 1964, il est destiné au génie « combat ». Il est dérivé de la version VTT de l'AMX-13. Il transporte dix hommes dont un chef de char, un conducteur et sept hommes. Il pèse {{unité|17.6|t}}. Il permet à ces personnels de faire des opérations de déblaiement, de destructions, de levage et de terrassement. Il est équipé d'une lame de bulldozer, d'une bigue démontable pouvant soulever {{unité|4500|kg}}, et d'un treuil hydraulique ({{unité|3.5|t}} - {{unité|4.5|t}}) commandés depuis l'intérieur du véhicule et d'outils de pionnier : détecteurs de mines, scies mécaniques, marteau perforateur automoteur, etc. Il peut tracter une remorque à deux essieux tous terrains d'une charge utile de {{unité|2|t}}. Il est armé d'une mitrailleuse Browning HB M2 de {{unité|12.7|mm}} sans tourelleau.

==== AMX-13 PDP (poseur de pont) ====
[[Fichier:041 Portes Ouvertes à la caserne Abbatucci. AMX 13 H Poseur de pont. Pilote- 2e SM F. Stuiss..jpg|vignette|AMX-13 poseur de pont en démonstration.]]
En 1955, le projet d'un véhicule poseur de pont est lancé. Un prototype est commandé en 1959 et il est testé en avril-{{date-|mai 1962}}. Entre-temps, une série de 18 engins est commandée en {{date-|janvier 1961}} et une autre de 12 engins en {{date-|septembre 1961}}. Il est construit autour du châssis de l'AMX-13 Mle 1955 Dépannage. Il est capable de franchir des coupures de 12 à {{unité|13 m}}.

==== AMX-13 poseur de pont Mle F1 ====
Autre appellation du 13 PDP

==== AMX-13 poseur de mines Minotaur ====
Le [[Minotaur (arme)|Minotaur]] est un système entièrement automatique pour créer rapidement un champ de mines antichar sur une surface ajustable en portée, en densité et en durée. Un champ de mines d'une longueur de {{unité|2,4 km}} peut être créé en moins de 5 minutes sur les côtés à une distance de {{unité|300 m}} quand le véhicule est en mouvement, et vers l'arrière à {{unité|185 mètres}} lorsque le véhicule est en position statique. Montable sur divers châssis, l'AMX-13 TT était une option proposée par le GIAT mais qui n'a pas donné de suite.

=== Les modèles destinés au service de santé des armées ===
AMX-13 Sanitaire VCBT

=== Les modèles destinés au dépannage et au matériel ===
[[Fichier:AMX-13 Modèle 55 (AMX-D) Recovery, named VIMY as memorial, Tanks in the Musée des Blindés, France, pic-3.JPG|vignette|AMX-13 dépannage au [[musée des Blindés de Saumur]].]]
L' AMX-13 Mle 1955 Dépannage est conçu pour le dépannage, le remorquage et l'entretien du matériel blindé immobilisé. Il permet la manutention de moteurs et de tourelles. Il est équipé de :
* 1 treuil principal (force de traction : {{unité|15 t}} ; longueur de câble : {{unité|50 m}}) ;
* 1 treuil auxiliaire (force de traction : {{unité|1 t}} ; longueur de câble : {{unité|120 m}}) ;
* 1 grue (force de levage : {{unité|5 t}}) ;
* 1 groupe électrogène ;
* 1 projecteur orientable de grande puissance ;
* 1 mitrailleuse de {{unité|7,5 mm}} en tourelleau.

Longueur : {{unité|5,50 m}}. Largeur : {{unité|2,60 m}}. Hauteur : {{unité|1,38 m}}. Vitesse : {{unité|60 km/h}}. Poids {{unité|14 t}}. Équipage : {{unité|3 hommes}}<ref>{{Lien web|langue=Français|titre=1954 AMX 13 M 54 DEPANNEUR|url=https://www.chars-francais.net/2015/index.php/engins-blindes/engins-divers?task=view&id=712|site=Chars Français|date=2018|consulté le=15 décembre 2018}}.</ref>.

=== Les modèles spécifiques à l'étranger ou prototypes destinés à l'export<ref>{{Lien web|langue=anglais|titre=AMX-13|url=http://www.tanks-encyclopedia.com/coldwar/France/AMX-13.php|site=Tanks encyclopedia|date=12 novembre 2014|consulté le=24 janvier 2017}}.</ref> ===
[[Fichier:MINISTRO DE DEFENSA ACOMPAÑÓ AL PRESIDENTE OLLANTA HUMALA EN LA GRAN PARADA MILITAR Y DESFILE CÍVICO 20125461145.jpg|vignette|Des AMX-13 ''Alacrán'' avec lance-missiles antichars [[9M133 Kornet]] en 2015.]]
[[Fichier:ALACRAN.JPG|thumb|AMX-13 ''Alacrán'' péruvien en 2011]]
[[Fichier:AMX-13 (SM-1).jpg|thumb|AMX-13 SM1 singapourien]]
Dès 1950, de par son originalité, l'engin connait un très grand succès à l'export, succès qu'il connait jusqu'à la fin de son service dans l'armée française et même au-delà.

* '''AMX-13 canon de 105 Modèle 1958 :''' en {{date-|juillet 1957}}, une nouvelle tourelle FL 12 équipée d'un canon de {{unité|105|mm}} Modèle 1957 (L/44), est essayée aux Ateliers de Bourges (ABS). Une présérie est livrée à l'armée française mais elle n'est pas suivie de production. En revanche, cette version intéresse les pays étrangers comme les Pays-Bas, le Liban, le Pérou et l'Équateur. La tourelle FL 12 sans le châssis est vendue à l'Autriche pour être montée sur le chasseurs de char [[SK-105 Kürassier]].
* '''AMX-13 FL 15 :''' version néerlandaise avec une tourelle oscillante FL 15 similaire à la FL 12 mais avec un équipement de vision comprenant sept épiscopes M554 et jumelles à vision nocturne OB 44 pour le chef de char et deux épiscopes M552 pour le tireur, un périscope/télescope M212 avec un grossissement de ×1,6 à ×6,5 pour le chef de char et un télescope à grossissement ×8 de jour et ×6 de nuit pour le tireur. Un système de contrôle de tir facilite l'acquisition de la cible, réduit le temps d'engagement et augmente la probabilité d'atteinte au premier coup.
* '''AMX 13-105 :''' version destinée à l'export avec un canon de {{unité|105|mm}} à [[manchon anti-arcure]] et l'avant de la coque renforcé.
* '''LAR-16'''<ref>{{Lien web|langue=anglais|titre=LAR 160|url=http://imi-israel.com/home/doc.aspx?mCatID=68412|site=IMI System|date=|consulté le=24 janvier 2017}}.</ref>''' :''' version vénézuélienne retrofitté par Israël avec un lanceur de roquettes multiples (MBRL) avec {{unité|26|tubes}} de {{unité|160|mm}} LAR pour projectiles explosifs (HE). {{unité|25|exemplaires}} ont été mis en service. Les châssis ont été rétrofittés selon la norme NIMDA. Ne sont plus en service en 2021.
* '''AMX-13V CLI :''' AMX-13/90 amélioré pour l'armée vénézuélienne.
* '''AMX-13 VCPC :''' AMX-13 VCI amélioré pour l'armée vénézuélienne.
* '''AMX-13 AD :''' version antiaérienne vénézuélienne avec une tourelle bitube américaine de {{unité|40|mm}} [[M42 Duster]].
* '''Maisanta YZR''' : modèle vénézuélien armé de 6 [[canon sans recul|canons sans recul]] de {{unité|106|mm}} et d'un mortier de {{unité|81|mm}} sur le châssis d'un '''LAR-16'''<ref>{{lien web |langue=en |titre=Venezuela’s ‘The Thing’ Six-Barrelled Fighting Vehicle Is One Seriously Bizarre Franken-Weapon |url=https://www.thedrive.com/the-war-zone/43496/venezuelas-the-thing-six-barrelled-fighting-vehicle-is-one-seriously-bizarre-franken-weapon |site=thedrive.com |date=27-12-2021 |consulté le=14-04-2023}}.</ref>.
* '''AMX 13 VTT avec missile [[ENTAC]] :''' modèle développé pour la Belgique.
* '''AMX 13 Obusier de {{unité|105|mm}} automoteur Modèle 1950 avec tourelle rotative :''' version du 105 AU 50 achetée par la Suisse à quatre exemplaires qui restent à l'état de prototypes.
* '''AMX-13 GTI :''' version semi-expérimentale d'essai avec une nouvelle suspension construite par GLS, une succursale de Krauss-Maffei.
* '''AMX-13 HOT :''' prototype avec [[Euromissile HOT|missiles antichar HOT]].
* '''AMX 13 modèle 1987 :''' ultime version proposée à l'export par la France avec un moteur Baudouin 6F 11 SRY, diesel de {{unité|280|ch}} ou un Detroit Diesel Model 6V-53T, diesel de {{unité|280|ch}} un transmission automatique Rockford Powertrain ZF 5WG-180 et une suspension hydropneumatique qui permet un plus grand confort de l'équipage et une capacité à tirer en roulant plus importante.
*'''AMX-13 SM1 (Singapore Modernised 1) :''' version améliorée pour l'armée singapourienne fondée sur les caractéristiques de l'AMX-13 modèle 1987 avec le moteur Detroit.
* '''AMX-13 THS :''' prototype avec une nouvelle transmission hydraulique.
* '''AMX-40 DCA :''' système antiaérien avec un canon de {{unité|40|mm}} Bofors.
* '''AMX-113 :''' version améliorée destinée à l'Argentine.
* '''AMX-13 PRA (''PantserRups Artillerie'') :'''  version hollandaise de l'obusier AU 50.
* '''AMX-13 PRI ''(PantserRups Infanterie'') :''' version hollandaise de l'AMX-13 VTT.
* '''AMX-13 PRB : ''(PantserRups Berging'') :''' version néerlandaise de l'AMX-13 dépannage.
* '''AMX-13 PRCO ''(PantserRups Commando'') :''' version néerlandaise de l'AMX-13 VTT PC.
* '''AMX-13 PRVR :''' version néerlandaise de l'AMX-13 Cargo.
* '''AMX-13 PRGWT ''(PantserRups Gewondentransport'') :''' version néerlandaise de l'AMX-13 VCTB ambulance.
* '''AMX-13 PRAT :''' version néerlandaise de l'AMX-13 VTT avec missiles antichar TOW.
* '''AMX-VTT Cargo :''' version du VTT destiné au ravitaillement et au transport logistique construits pour la Belgique et les Pays-Bas avec une capacité d'emport de {{unité|3|tonnes}}.
*'''AMX-VTT PADTA''' (poste avancé de direction tactique air) ''':''' version du VTT équipé d'un radar de veille aérienne.
*'''AMX-VTT Modèle 1987 :''' ultime version du VTT modernisée avec une mobilité et un système de tir améliorés.
*'''AMX-13 57L/100 :''' prototype avec un canon britannique L7 de {{unité|100|mm}} monté sur une tourelle FL (1957).
*'''AMX13/Cockerill :''' version rétrofittée par Cockerill avec un canon de {{unité|90|mm}} Mk III-A4.
*'''DNC-1 :''' nom des AMX-13 livrés au Mexique, surplus de l'armée belge remis à niveau par l'industrie belge SABIEX pour le châssis et SEBENA pour le canon.
*'''DNC-1 ''Grua'' :''' version de l'AMX dépannage Mle 1955 améliorée localement par l'armée mexicaine.
*'''Char léger 51''' / '''Leichter Panzer Lpz 51 :''' nom de la version suisse du Modèle 51. Dans l'attente de la livraison de chars Centurion par les Britanniques, l'armée suisse adopte l'AMX-13 Mle 51. Ces chars restent en service jusqu'en 1980.
*'''NIMDA Upgrade :''' pack de modernisation proposé par la compagnie israélienne NIMDA. Il comprend un moteur diesel Detroit Model 6V-53T de {{unité|275|ch}} à {{unité|2800|tours}} par minute avec une transmission automatique NIMDA N303, un nouvel armement, un système informatisé de contrôle des tirs, du blindage additionnel réactif.
*'''AMX-13 Yonkav 2 :''' AMX 13/105 complètement revu et modernisé pour l'Indonésie. En cours de développement depuis 2014. Il comprend notamment un nouveau canon de {{unité|105 mm}} et un nouveau blindage et un moteur Navistar de {{unité|320|ch}}.

[[Fichier:AMX-13 Peru 2019 Pentagonito 4.jpg|vignette|AMX-13 péruvien.]]

* '''AMX-13RA5 Escorpion 1 :''' version péruvienne de l'AMX-13 équipé d'une tourelle FL-12 avec un canon de {{unité|105|mm}} et de missiles antichars [[Malyutka 9M14|russes Malyutka 9M14]] (Code OTAN AT3 Sagger).
* '''AMX-13PA8 Escorpion-2 :''' version péruvienne d'AMX-13 équipé d'une tourelle FL-12 avec un canon de {{unité|105|mm}} et deux missiles antichars ukrainiens [[Bar'er R 2S]]<ref>{{Lien web|langue=es|auteur1=|titre=Tanque Ligero AMX-13 PA8 "ESCORPION-2"|url=https://podermilitar.blogspot.fr/2009/12/tanque-ligero-amx-13-pa8-escorpion-2.html|date= |site= |consulté le= |brisé le = 2023-10-24}}.</ref>.
* '''AMX-13 Alacrán :''' version péruvienne sans canon équipé d'une poste lance-missiles antichars avec deux ou trois missiles antichar russes [[9M133 Kornet]] (Code OTAN AT14 Spriggan) prêt à l’emploi en service depuis 2010<ref>{{Lien web|langue=es|auteur1=|titre=El AMX-13 “Alacrán” fracasa en Perú en sus pruebas de tiro. |url=http://tecnologamilitar.blogspot.fr/2011/11/el-amx-13-alacran-fracasa-en-peru-en.html|date= 16 novembre 2011|site= tecnologamilitar.blogspot.fr|consulté le= 18 avril 2018}}.</ref>.
* '''AMX-D30 Vulcano :'''  obusier automouvant sur la base d'un AMX-13-105 péruvien sur lequel est monté un [[obusier D-30 de 122 mm]] russe à partir de 2018<ref name="ahf">{{Lien web|langue=fr|auteur1=Alain Henry de Frahan |titre=AMX13-D30 : le Pérou s’équipe d’obusiers automoteurs de 122mm sur châssis AMX-13|url=http://forcesoperations.com/amx13-d30-le-perou-sequipe-dobusiers-automoteurs-de-122mm-sur-chassis-amx-13/|date= 21 mars 2018|site=forcesoperations.com |consulté le= 18 avril 2018}}.</ref>. Construction de 30 à 40 exemplaires prévue.

== Pays utilisateurs ==
[[Fichier:Indonesian Army AMX-13s of the Yonkav 6.jpg|thumb|AMX-13 de l'[[armée indonésienne]] en septembre 2020]]
[[Fichier:Herbstmanöver Ostschweiz Com M12-0343-0002-0008.jpg|thumb|AMX-13 de l'[[Armée suisse]] lors des manœuvres d'automne 1963.]]
Les nations ayant utilisé ou utilisant encore l'AMX-13 et ses variantes sont nombreuses.

* {{Algérie}} : 50 AMX-13/75 dont 44 commandés à la France  et 6 commandés au Maroc en 1962 et reçus la même année<ref name="trade">{{Lien web |langue=en |titre=Arms transfers database |url=https://armstransfers.sipri.org/ArmsTransfer/TransferRegister |site=sipri.org |consulté le=18 mars 2024}}</ref>.
* {{Argentine}} : 58 AMX-13/105 Mod. 58 - acquis en 1968. 30 construits en France et 28 acquis en pièces, pour assemblage en Argentine par la firme Astilleros Argentinos Rio de la Plata S.A. (ASTARSA), sous licence, avec l’assistance technique et la supervision du fabricant français.
* {{Autriche}} : 72 AMX-13/75 commandés à la France en 1955 et reçus entre 1956 et 1957 et 3 AMX-13 de dépannage commandés en 1957 et reçus l'année suivante<ref name="trade"/>.
* {{Belgique}} : 555 AMX-13 dont 305 VTT, 72 PC, 58 Cargo, 90 Mortier, 86 MILAN et 30 [[ENTAC]]
* {{Cambodge}} : 20 AMX-13/75 commandés à la France en 1963 et reçus l'année suivante<ref name="trade"/>.
* {{Chili}} : 87 AMX-13 AMF3
* {{Chypre}} : 12 AMX-13 VCI commandés à la France en 1989 et reçus en 1991<ref name="trade"/>.
* {{Côte d'Ivoire}} : 5 AMX-13/75 commandés à la France en 1963 et reçus en 1966<ref name="trade"/>.
* {{Djibouti}} : 60 AMX-13/90 commandés à la France en 1978 et reçus l'année suivante<ref name="trade"/>.
* {{République dominicaine}} : 15 AMX-13/75
* {{Égypte}} : 30 AMX-13/75 commandés à la France en 1953 et reçus en 1955<ref name="trade"/>.
* {{Émirats arabes unis}} : 11 AMX-13 VCI commandés à la France en 1974 et reçus l'année suivante.
* {{Équateur}} : 189 AMX-13 commandés à la France dont 108 AMX-13/105 commandés en 3 fois entre 1970 et 1976 et reçus entre 1971 et 1977 et 87 AMX-13 VCI furent commandés en 1975, seulement 81 furent reçus entre 1976 et 1978<ref name="trade"/>.
* {{France}}
* {{Guatemala}} : 8 AMX-13/75 modernisés commandés à la France en 1972 et reçus en 1974<ref name="trade"/>.
* {{Inde}} : 164 AMX-13/75 commandés à  la France en 1956 et reçus entre 1957 et 1958<ref name="trade"/>.
* {{Indonésie}} : 175 AMX-13/75 et 10 AMX-13 poseurs de ponts commandés à la France en 1960 et reçus entre 1961 et 1963<ref name="trade"/>. Par la suite 130 AMX-13/105 et 100 AMX-13 VCI sont commandés aux Pays-Bas en 1980 et 1976et reçus entre 1977 et 1981<ref name="trade"/>.
* {{Israël}} : 100 AMX-13/75 commandés à la France en 1953 et reçus entre 1955 et 1956<ref name="trade"/>.
* {{Italie}} : 509 AMX-13 VCI commandés à la France en 1960 et reçus entre 1961 et 1966<ref name="trade"/>.
* {{Koweït}} : 34 AMX-13 VCI commandés à la France en 1982 et  reçus entre 1982 et 1983<ref name="trade"/>.
* {{Liban}} : 167 AMX 13 dont 42 AMX-13/75, 13 AMX-13/90,  22 AMX-13/105 et 90 AMX-13 VCI, tous commandés à la  France en 1955, 1971, 1981 et 1984 et reçus entre 1957 et 1984<ref name="trade"/>.
* {{Maroc}} : 152 AMX-13 dont 120 AMX-13/75, 4 AMX-13 de dépannage et 18 AMX-13 VCI tous commandés à la France en 1954, 1957, 1965, 1974 et 1981, la commande de1981 (2 dépanneurs et 20 VCI fut financée par l'Arabie saoudite)<ref name="trade"/>.
* {{Mexique}}  : 401 AMX-13 VCI commandés à la Belgique en 1994 et reçus entre 1994 et 1996<ref name="trade"/>.
* {{Népal}} : 16 AMX-13/75 commandés à Israël en 1969 et reçus l'année suivante<ref name="trade"/>.
* {{Pays-Bas}} : 846 AMX-13 dont 131 AMX-13/75, 345 VTT, 82 105AU50, 162 VTT-PC, 34 dépannage, 46 VTT-cargo, 46 VTT-transport de blessés. Les derniers quittent le service en 1983<ref>{{lien web|titre =AMX voertuigen in de Koninklijke Landmacht, 1961-1983 |lang=nl|auteur1=Piet F. van den Heuvel |auteur2 = Alfred Staarman|date=|archive-url=https://web.archive.org/web/20131101062148/http://collectie.legermuseum.nl/sites/strategion/contents/i004528/arma34%20amx%20voertuigen%20in%20de%20kl.pdf|archive-date = 1/11/2013|url=http://collectie.legermuseum.nl/sites/strategion/contents/i004528/arma34 amx voertuigen in de kl.pdf}}.</ref>.
* {{Pérou}} : 108 AMX-13 commandés à la France  dont 30 AMX-13/75en 1955 et reçus l'année suivante et 78 AMX-13/105 commandés en 1968 et reçus entre 1968 et 1969<ref name="trade"/>. En 2018 le Pérou utilise des versions nationales antichars et veut convertir ses obusiers de 105 mm en mettant des [[Obusier D-30 de 122 mm|D-30 de 122 mm]] à la place des canons d'origine<ref name="ahf" />.
* {{Qatar}} : 10 AMX-13 VCI commandés à la France en 1979 et reçus l'année suivante<ref name="trade"/>.
* {{Singapour}} : 340 AMX-13/75 dont 40 commandés à Israël en 1968 et reçus l'année suivante, 150 commandés à l'Inde en 1972 et reçus entre 1973  et 1975 et 150 commandés à la Suisse en 1979  et  reçus en 1981<ref name="trade"/>.
* {{Suisse}} : 200 AMX-13/75 commandés à la France en 1951 et reçus entre 1955 et 1956 et désignés  Ps-51<ref name="trade"/>.
* {{Tunisie}} : 30 AMX-13/75 commandés à la France en 1957 et 1968 et reçus en 1960 et 1970<ref name="trade"/>.
* {{Venezuela}} : 67 AMX-13 dont 36 AMX-13/75 et 31 AMX-13/90<ref>{{Ouvrage |langue=en |auteur1=NA NA |titre=The Statesman's Yearbook |sous-titre=1991-92 |éditeur= |année=2016 |pages totales=1728 |passage=1578 |isbn=978-0-230-27120-3 |lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=FaXPDQAAQBAJ&pg=PA1578&q=amx+30+venezuela}}.</ref>
*{{Sud-Viêt Nam}} : 4 AMX-13 de dépannage commandés en 1957 et reçus en 1958<ref name="trade"/>.

== Dans la culture populaire ==
* Dans le jeu vidéo [[War Thunder]], l'AMX-13 est présent en 8 versions (AMX-13/75 et 90, SS-11 et HOT, DCA de {{unité|40|mm}} et de {{unité|4|x=12,7|mm}}, FL 11 et Chaffee) et disponible dans les factions française et Israélienne<ref>{{Lien web |langue=en |titre=AMX-13 (Family) |url=https://wiki.warthunder.com/AMX-13_(Family) |site=wiki.warthunder.com |consulté le=18 mars 2024}}</ref>.
*On peut également jouer avec l'AMX-13/75, l'AMX-13/90, l'AMX-13/105, l'AMX-13 105 AU 50 et l'AMX-13 155 AMF3 dans [[World of Tanks]]<ref>{{Lien web |auteur=[[Wargaming.net]] |titre=AMX 13 75 |url=https://worldoftanks.eu/fr/tankopedia/5185-F16_AMX_13_75/ |site=worldoftanks.eu |consulté le=18 mars 2024}}</ref>.

== Notes et références ==
{{références}}

== Annexes ==
{{Autres projets|commons=Category:AMX-13 tanks}}

=== Bibliographie ===
* Peter Lau, ''The AMX-13 Light Tank, Volume 1: Châssis'', Rock Publications, 2006.
* Peter Lau, ''The AMX-13 Light Tank, Volume 2: Turret'', Rock Publications, 2007.
* E. F. Offord, ''Armour in Profile No.12 - AMX.13'', Profile Publication Ltd., 1967.

=== Liens externes ===
* [http://www.armyrecognition.com/europe/France/vehicules_legers/AMX-13/AMX_13_France_description.htm Fiche technique et photos AMX-13 canon ArmyRecognition.com]

=== Articles connexes ===
*[[SK-105 Kürassier]]
*[[Engin blindé de reconnaissance]]

{{Palette|Véhicules militaires français de la Guerre froide}}
{{Portail|Guerre froide|Armée française|Forces armées de Belgique|char de combat}}

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