Voile (mycologie)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 29 octobre 2020 à 22:43 et modifiée en dernier par Salsero35 (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
La volve et les lambeaux blanchâtres sur et à la marge du chapeau de l'amanite des Césars sont des restes du voile universel.

En mycologie, le voile appelé aussi velum, désigne la membrane qui accompagne la formation et le développement du sporophore de certains champignons « supérieurs ». Cette membrane sert de protection au primordium du champignon dans sa jeunesse, et lors de sa phase de reproduction protège ses spores contre des stress abiotiques (sécheresse, insectes mycophages)[1]. Puis elle se déchire irrégulièrement lors de la croissance du chapeau et de l'allongement du pied. Après déchirure, il peut subsister des vestiges de voile sous différentes formes.

Voile universel, partiel et marginal

L'ébauche du carpophore, appelée œuf, peut être enveloppée par les tuniques suivantes : le voile universel qui enveloppe initialement tout le carpophore et qui persiste parfois sous forme de volve, verrues ou écaille, cortine, armille, ou manchon sur le pied ; le voile partiel qui recouvre initialement l'hyménium de la marge du chapeau jusqu'au pied, subsistant à l'occasion sous la forme d'un anneau ; le voile marginal, formé tardivement à la marge du chapeau et qui laisse un faux anneau sur le pied de certains bolets[2].

Notes et références

  1. (en) Timothy J. Baroni, Mushrooms of the Northeastern United States and Eastern Canada, Timber Press, , p. 14
  2. René Pomerleau, Flore des champignons au Québec et régions limitrophes, Éditions la presse, , p. 34.

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

Liens externes