Victor Giraud (peintre)

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Victor Giraud
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 31 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Lieu de travail
Père

Victor Julien Giraud est un peintre français, né à Paris le , et mort à Paris 8e le .

Biographie

Victor Giraud est l'élève de son père, Pierre François Eugène Giraud. Il entre le à l'École des beaux-arts de Paris dans l'atelier de François-Édouard Picot.

Le , l'administration des Beaux-arts lui commande une copie d'après la Vierge du Rosaire de Bartolomé Esteban Murillo, copie qui a été attribuée à l'église de Coutrières (Manche).

Il expose son premier tableau au Salon de Paris de 1863, et y envoie ses œuvres jusqu'en 1870. Il obtient des médailles au Salon de 1867 et 1868, avec Un Marchand d'esclaves puis le Retour du mari.

Au Salon de 1867, deux critiques d'art admirent son tableau Un marchand d'esclaves.

Ernest Chesneau écrit : « [le motif] a été rajeuni par M. Victor Giraud. Il y fait rayonner sa composition autour du groupe principal formé du marchand et d'une jeune esclave. [Il admire] l'air qui circule dans ce tableau, la lumière qui enveloppe toute la composition […] M. Victor Giraud a désormais pris place aux premiers rangs de notre jeune école »[réf. nécessaire].

Théophile Gautier écrit : « C'est de l'antique, mais plus souple, plus libre et comme rajeuni et renouvelé par la compréhension moderne, à la façon d'André Chénier. »[réf. nécessaire]

Victor Giraud, garde national, est tué au cours du siège de Paris le .

Quelques tableaux

Un Marchand d'esclaves.
  • Clouterie, Salon de 1863.
  • Un Déjeuner dans l'atelier, Salon de 1864, musée des Beaux-Arts de Budapest[1].
  • Portrait de M. Monrose, sociétaire du Théâtre Français, Salon de 1864.
  • Un Marchand d'esclaves, Salon de 1867, musée d'Orsay[2].
  • Le Retour du mari, Salon de 1868, Montpellier, musée Fabre.
  • Le Charmeur de pigeons, Salon de 1870.

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

  • Émile Bellier de La Chavignerie, Louis Auvray, Dictionnaire général des artistes de l'École française depuis l'origine des arts du dessin jusqu'à nos jours : architectes, peintres, sculpteurs, graveurs et lithographes, Tome 1, Librairie Renouard, Paris, 1882, p. 660 (en ligne).
  • Théophile Gautier, « Les malheurs de la guerre. Victor Giraud », L’Artiste, , pp. 397-402.
  • Théophile Gautier, Tableaux de Siège. Paris 1870-1871, Paris, Charpentier, 1871, pp. 201-211.
  • Anne-Sophie Kovacs, « Le déjeuner dans l’atelier de Victor Giraud », Bulletin du musée hongrois des Beaux-Arts, n° 122 (2017), pp. 187-205.[1]

Lien externe