Roger Montandon

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 8 janvier 2021 à 19:23 et modifiée en dernier par Veya AL (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Roger Montadon
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Naissance
Décès
Nom officiel
Roger Henri Montandon-ClercVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Suisse
Activité

Roger Montandon est un artiste peintre et metteur en scène suisse né à Saint-Imier et mort à Paris.

Biographie

Roger Montandon suit les classes primaires de son village de Saint-Imier puis part faire son gymnase à La Chaux-de-Fonds. Il y suit les cours du professeur Jean-Paul Zimmermann qui va lui transmettre son amour pour la littérature et le théâtre. Il se rend ensuite à l’Université de Genève où il décroche une licence en lettres. Parallèlement à ses études il suit des cours d’art dramatique au conservatoire qu’il met en pratique au théâtre de la société d’étudiants Belles-Lettres.

Durant la guerre, Roger Montandon est nommé rédacteur en chef de la Voix Ouvrière, revue communiste engagée. Sa rencontre avec le sculpteur Alberto Giacometti, dont il se lie d’amitié, est décisive. C’est notamment grâce à lui que Roger Montandon fait la connaissance d’Albert Skira, avec qui il va collaborer au sein de la fameuse revue d’art Labyrinthe[1]. Après la guerre, Roger Montandon s’installe d’abord à Paris puis revient à Genève entre 1951 et 1956 afin de travailler à l’OMS en tant que rédacteur-éditeur. Mal à l’aise dans ce poste, il sombre dans une profonde dépression et se fait interner volontairement. Pour retrouver un équilibre, il se met à peindre. S’il maintient sa collaboration avec plusieurs revues littéraires et artistiques, Roger Montandon pratique désormais la peinture. Une autre rencontre décisive se produit avec la comédienne jurassienne Zouc[2]. Ils se rencontrent lors d’un vernissage en Suisse et lorsqu’elle arrive à Paris, c’est dans son atelier qu’elle s’établit. Durant une dizaine d’années, Roger Montandon va être son compagnon et metteur en scène. Il l'observe et la peint à de nombreuses reprises lorsqu'elle se produit à la Vieille Grille[3]. Elle lui fournit aussi l’inspiration pour plusieurs expositions.[4],[5]

Sources

  1. IB, « Montandon et Skira entre Minotaure et Labyrinthe », L´Impartial, jeudi, novembre 21, 1985; Page: 6,‎ , p. 6 (lire en ligne)
  2. IF, « Exposition originale dans le hall du théâtre. Zouc vue par Roger Montandon », L´Express, vendredi, mars 30, 1973; Page: 7,‎ , p. 7 (lire en ligne)
  3. « Zouc explose à la Vieille Grille », sur Centre Culturel Suisse à Paris
  4. Jean-Michel Meyer, « Peintre jusqu'à son dernier souffle », L'Express,‎ , p. 14 (lire en ligne)
  5. Catherine Favre, « Zouc, saisissante de vérité », L´Express,‎ , p. 13 (lire en ligne)

Bibliographie

  • Antonietti, Pascal et al. Roger Montandon (1918-2005) : peintre et dessinateur, metteur en scène, journaliste, écrivain, poète, Neuchâtel : Editions Alphil, 2018.
  • Piroué, Georges. "Roger Montandon, ou la chaise miraculeuse", In: Repères, 1982, n° 3, p. 70-81.
  • Tschopp, Walter. Roger Montandon dessine Zouc, 1971-1978, Chevenez : Association des amis de l'Espace courant d'art, 2016.

Liens externes