Eduard Gebhardt

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 4 avril 2021 à 16:56 et modifiée en dernier par Pelanch3 (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Eduard Gebhardt
Naissance
Décès
Nom dans la langue maternelle
Eduard von GebhardtVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Franz Karl Eduard von GebhardtVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Drapeau de l'Empire allemand Allemande
Activité
Peintre
Formation
Maître
Élève
Lieu de travail
Mouvement
Mécène
Influencé par
Maîtres néerlandais des 15e et 16e siècles
Père
Ferdinand Theodor von Gebhardt (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Ordre bavarois de Maximilien pour la science et l'art ()
Ordre Pour le Mérite pour les sciences et arts (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Franz Karl Eduard Gebhardt, aussi Eduard von Gebhardt, (né le à Sankt Johannis (aujourd'hui Järva-Jaani), mort le à Düsseldorf) est un peintre et professeur de l'Académie des beaux-arts de Düsseldorf.

Biographie

De 16 à 19 ans, il fréquente l'Académie russe des beaux-arts à Saint-Pétersbourg puis fait un voyage de deux ans dont une partie à Karlsruhe, où il va à l'Académie des beaux-arts. En 1860, il vient à Düsseldorf où il est l'élève de Wilhelm Sohn et, après avoir reçu de nombreux soutiens, décide de rester dans cette ville.

En 1873, Gebhardt devient professeur à l'Académie des beaux-arts de Düsseldorf et forme beaucoup d'élèves tels que Wilhelm Techmeier (de).

Il est inhumé au cimetière du Nord de Düsseldorf.

Œuvre

Eduard von Gebhardt, La Résurrection de Lazare
La Résurrection de Lazare, 1896

Son orientation, due à son éducation, est la peinture religieuse. Il souhaite lui donner le réalisme de son temps et un sens national. Il traite des scènes bibliques, s'inspirant des maîtres néerlandais des xve et xvie siècles, reprenant les personnages et les motifs artistiques de cette époque.

Gagnant ainsi en profondeur, en simplicité et en vérité du sentiment, il renonce à la beauté et l'idéalité de la représentation, ce qui divise les spectateurs.

Source, notes et références

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :