Distance génétique (génétique des populations)

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En taxonomie, la distance génétique est une mesure de la divergence génétique entre deux populations ou molécules[H 1].

Historiquement, cette mesure était uniquement déduite des différences de fréquence allélique, mais aujourd'hui d’autres informations sont aussi parfois utilisées[H 1].

Méthodes de calcul[modifier | modifier le code]

Plusieurs méthodes de calcul de la distance génétique ont été proposées. Sont ici indiquées les plus courantes.

Tout le long de cet article, nous noterons et les deux populations étudiées, et respectivement et les fréquences pour le u-ème allèle du l-ième loci. On examine loci.

Distance génétique de Nei[modifier | modifier le code]

Cette mesure a été proposée en 1972[R 1] par le biologiste nippo-américain Masatoshi Nei sous la forme suivante :

varie entre 0 et l’infini. Ce modèle suppose que les différences génétiques entre les deux populations sont dues à la dérive génétique et à des mutations[R 1].

Représentations graphiques[modifier | modifier le code]

On souhaite souvent comparer plus de quatre populations ou molécules ce qui pose le problème d’une représentation efficace de ces données. La solution généralement adoptée consiste à ramener les données à une représentation en deux ou trois dimensions, à l’aide des méthodes développées en statistique multivariée, et notamment l’analyse en composantes principales[H 2].

Utilisation en phylogénie[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  • (en) Mark Jobling, Edward Hollox, Matthew Hurles, Toomas Kivisild et hris Tyler-Smith, Human Evolutionary Genetics : Second edition, New York and London, Garland Science, , 690 p. (ISBN 978-0-8153-4148-2), « 6.3. MEASURING GENETIC DISTANCE », pp. 173-182
  1. a et b p. 173
  2. « Genetic distance and population structure can be represented using multivariate analyses », p. 179-180
  • Autres références
  1. a et b (en) Nei, M., « Genetic distance between populations », Am. Nat., vol. 106,‎ , p. 283–292 (DOI 10.1086/282771)

Notes[modifier | modifier le code]