Commonitorium

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Le Commonitorium (ou Aide-mémoire) fut écrit en latin par Saint Vincent de Lérins sous le surnom de Peregrinus, peut-être trois années après le Concile d’Éphèse (431). Vincent était moine à l'île de Lérins.

Vincent en définit ainsi l'objectif :

« Ici commence le traité de Pérégrinus pour l'antiquité et l'universalité de la foi catholique (au sens étymologique d'universelle, c'est-à-dire originelle) contre les nouveautés profanes de toutes les hérésies. »

Vincent propose trois critères : l’universalité, l’antiquité et l’unanimité pour discerner le vrai du faux, uniquement quand on a un "doute" sur la foi, précise-t-il :

« Quod ubique, quod semper, quod ab omnibus »
« Tenir pour vérité de foi ce qui a été cru partout, toujours et par tous. »

Vincent ajoute qu’il existe un progrès dans les sciences théologiques, mais toujours :

« selon leur nature particulière, c’est-à-dire dans le même dogme, dans le même sens, et dans la même pensée. »

Ceci peut se résumer par l'expression suivante : « l'évolution homogène du dogme ».


Ce document apparaît, de plus, comme un témoignage intéressant de l'érudition des prélats du Ve siècle, et de l'histoire de l'Église.

Source

  • http://www.migne.fr/Commonitorium.htm – (Trad. de P. de Labriolle ; Introduction de P.A. Liégé, notes, plan de travail de A.-G. Hamman (…) Version revue pour migne.fr par G. Bady).

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