Atalian
| ATALIAN Global Services | |
| Création | 1944 |
|---|---|
| Fondateurs | Paul Julien (d) |
| Forme juridique | Société par actions simplifiée[1] |
| Siège social | Paris France
|
| Directeurs | Franck Julien (en) |
| Activité | Activités des sièges sociaux (d)[1] |
| SIREN | 572181170[1] |
| TVA européenne | FR94572181170 |
| Site web | atalian.com |
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Atalian, anciennement TFN, est une entreprise française de sous-traitance de services aux entreprises dans les métiers du nettoyage, de la sécurité, de l'accueil, de l'entretien des espaces verts, de la maintenance des bâtiments.
Histoire
Atalian est initialement spécialisée dans l'externalisation des tâches de nettoyage de bureaux, sous le nom de Technique Française du Nettoyage (TFN), créée en 1944 par Paul Julien, et de La Rayonnante. Les deux entreprises sont ensuite dirigées par le fils et le beau-fils de ce dernier, avant que TFN acquiert La Rayonnante en 1992[2].
En 2009, TFN acquiert Eurogem, une filiale d'Icade et la filiale dédiée à la propreté, au nettoyage et aux services de Veolia. Ces deux acquisitions permettent au groupe de passer d'un chiffre d'affaires de 500 millions d'euros à près d'un milliard d'euros[2]. La même année, le groupe prend le nom d'Atalian.
En 2013, Atalian acquiert Arteum, une entreprise de nettoyage basée en Turquie et ayant 1 500 employés. Au moment de cette acquisition, Atalian a un chiffre d'affaires de 1,17 milliard d'euros[3]. La même année, Atalian acquiert Carrard Services, une entreprise française, qui emploie 4 500 personnes qui était en difficulté[4].
En 2015, Atalian acquiert Aspen, une entreprise polonaise d'environ 3 200 employés[5].
En 2016, Atalian acquiert Temco-Euroclean, une entreprise américaine ayant environ 10 000 employés[6].
En , Atalian acquiert pour 612 millions d'euros, Servest, une entreprise britannique ayant un chiffre d'affaires de 600 millions d'euros. À la suite de cette acquisition, son chiffre d'affaires devrait être d'environ 3 milliards d'euros[7]. Le nouvel ensemble emploie 125 000 personnes[8].
En , le PDG, Franck Julien, est soupçonné par la justice d’abus de biens sociaux et de faux en écriture[9],[10].
En , le groupe Atalian dépose une plainte contre cinq ex-cadres de la société « pour escroquerie en bande organisée, abus de confiance, abus de biens sociaux, faux et usage de faux »[10].
Références
- Sirene, (base de données)
- Bruno Jacquot, « Atalian à pas de géant », sur Le Figaro, .
- Martine Robert, « Atalian, une ETI française s'implante en Turquie », sur Les Echos, .
- Philippe Schilde, « Atalian conforte son activité avec la reprise de Carrard Services », sur Usine Nouvelle, .
- Denis Cosnard, « Atalian : l’inconnu aux 65 000 salariés », sur Le Monde, .
- Martine Robert, « En entrant aux Etats-Unis, Atalian prend une dimension mondiale », sur Les Echos, .
- Antoine Boudet, « Atalian change de dimension avec l'acquisition du britannique Servest », sur Les Echos, .
- Patrick Cappelli, « Avec l’achat de Servest, Atalian entre dans le top 5 mondial du Facility Management », sur La Tribune, .
- « Grand ménage à la tête d’Atalian », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- Mélanie Delattre, « Le groupe Atalian dans la lessiveuse judiciaire », sur Mediapart (consulté le ).
