Yi Seong-bok
Yi Seong-bok | |
Hangeul | 이성복 |
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Hanja | 李晟馥 |
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Yi Seong-bok (hangeul : 이성복) est un poète sud-coréen né le à Sangju dans la province du Gyeongsangbuk-do[1].
Biographie
Yi Seong-bok est né le à Sangju dans la province du Gyeongsangbuk-do[1]. Il a obtenu l'équivalent d'une maîtrise en art à l'université nationale de Séoul avant d'obtenir un doctorat en littérature française dans la même université[1]. Il a enseigné la création littéraire à l'université Keimyung à Daegu[2],[1].
Œuvre
Yi Seong-bok évoque dans sa poésie des événements et des paysages dont l'interprétation peut être réalisée de plusieurs manières. Kim Hyeon a déclaré au sujet de sa poésie : « Dans chaque poème, il élargit considérablement l'éventail des interprétations pour permettre aux lecteurs de s'interroger longuement, à la fois sur lui-même en tant que personne mais aussi en tant que membre d'un collectif »[3].
Il a attiré l'attention du public avec sa poésie imaginative et métissée qui comporte des influences européennes, dont Baudelaire, Kafka et Nietzsche. À travers ses poésies, il s'en prend notamment à la corruption des politiques, à l'hypocrisie et aux perversions du monde moderne[4].
Sa poésie suggère que toutes les choses existent les unes par rapport aux autres et qu'il n'y a pas d'acte isolé. Toutes les relations binaires, le collectif face à l'individuel, le social par rapport à l'existentiel, ne sont qu'un. Mais sa poésie ne nie pas pour autant l'opposition elle-même. Au contraire, grâce à ces distinctions, son monde poétique se lit de manière dynamique, et représente un appel au dépassement de la douleur avec la force acquise par l'intersection des sens des catégories opposées[3].
Bibliographie
- 뒹구는 돌은 언제 잠을 깨는가 Quand la pierre qui roule s’éveillera-t-elle ? (1980)
- 남해 금산 Namhae Geumsan (1986)
- 그 여름의 끝 La fin de cet été-là (1990)
- 호랑가시나무의 기억 Le souvenir du houx (1993)
- 정든 유곽에서 Au quartier rouge que j'aimais (1996)
- 나는 왜 비에 젖은 석류 꽃잎에 대해 아무 말도 못 했는가 Pourquoi n'ai-je rien dit sur les pétales des grenadiers trempés de pluie? (2001)
- 네 고통은 나뭇잎 하나 푸르게 하지 못한다 Ta douleur ne peut pas verdir une feuille (2001)
- 아 입이 없는 것들 Ah, les choses sans bouche (2003)
- 달의 이마에는 물결무늬 자국 Les traces ondulantes sur le front de la lune (2003)
- 래여애반다라(來如哀反多羅) Raeyeo-aebandara (2013)
Récompenses
- 1982 : Prix Kim Soo-young pour Quand la pierre qui roule s’éveillera-t-elle ?[2],[1]
- 1989 : Prix de poésie Sowol pour Ah, les choses sans bouche[2],[1]
- 2004 : Prix Daesan pour Ah, les choses sans bouche
- 2007 : Prix de littérature contemporaine (Hyundae Munhak)
- 2014 : Prix de poésie Yi Yuk-sa pour Reyeo-eabandara
Notes et références
- « LEE Seong-bok », sur Keul Madang (consulté le ).
- « Lee Seong-Bok - Ah, les choses sans bouche », sur Éditions Circé (consulté le ).
- Seo Jeongju sur le site LTI Korea Library
- (en) Korean Writers The Poets, Minumsa Press, , « Lee Seong-bok », p. 135