Ligne du Fresne d'Argences à Moult-Argences
Argences | |
Localisation | |
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Pays | France |
Commune | Argences |
Adresse | Route de Vimont |
Coordonnées géographiques | 49° 07′ 35″ nord, 0° 10′ 16″ ouest |
Gestion et exploitation | |
Services | Fermée |
Caractéristiques | |
Ligne(s) | Moult à Argences |
Voies | 1 |
Historique | |
Mise en service | |
Fermeture | |
modifier |
La gare d'Argences est une ancienne gare ferroviaire française, terminus d'une courte ligne de chemin de fer greffée à la ligne de Mantes-la-Jolie à Cherbourg (Paris – Cherbourg).
Histoire
Le , un embranchement ferroviaire entre la gare de Moult - Argences et la grande tuilerie du Fresne d'Argences est déclaré d'utilité publique. L'année suivante, le propriétaire de la tuilerie et de la ligne, M. Gourmez, rétrocède cette nouvelle ligne à la Compagnie du chemin de fer d'Argences ; mais en réalité le propriétaire de la tuilerie en est le seul actionnaire. Cette voie de 3,741 km[1] à écartement normal (1 435 mm) ouvre finalement en 1912[2].
En , le service est interrompu. La compagnie, incapable de faire face au coût d'exploitation de la ligne, essaie de la vendre. La voie ferrée est démolie ; les traverses sont stockées, alors que les rails sont réutilisés sur d'autres lignes. Après la guerre, la voie est rétablie et la ligne rouvre en [3].
Dans les années 1920, le déficit se creuse du fait de l'augmentation du trafic automobile. En 1929, les tarifs sont augmentés de 600%[4]. Le trafic voyageur est assuré par autobus à partir du et la ligne ferme définitivement en [5].
Le bâtiment voyageurs existe toujours à l'angle de la route de Vimont et de la rue Paul-Décauville. Au nord de la gare, la plateforme de la ligne a été réutilisée pour aménager un chemin piétonnier entre la route de Vimont et le hameau du Fresne.
Notes et références
- Rapport d'ensemble du directeur de contrôle, 1926 [lire en ligne]
- Alain de Dieuleveult, Calvados pour les petits trains, La Vie du rail, Paris, 1997, (ISBN 2902808747), p. 66
- Alain de Dieuleveult, ibid., p. 102
- Alain de Dieuleveult, ibid., p. 112
- Alain de Dieuleveult, ibid., p. 118