Aller au contenu

Jean Ambroise (mort en 1676)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 6 juin 2022 à 07:54 et modifiée en dernier par Remy34 (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Jean Ambroise
Biographie
Décès
Activité

Jean Ambroise est un imprimeur français mort le à Laval[1].

Biographie

Il habitait au Mans, dans la paroisse du Grand-Saint-Pierre, quand il épousa Marie Péguineau, paroissienne de Saint-Benoît, et d'une famille d'imprimeurs manceaux. On doit supposer que s'il n'est pas né au Mans, il y faisait du moins l'apprentissage ou le premier exercice de son métier.

Son mariage eut lieu le [2], et son installation à Laval ne doit pas être de beaucoup antérieure à l'année 1658, époque où il y est certainement établi. Il prend, en 1674, le titre d'imprimeur du roi, et de Monseigneur le duc de la Trémoille, dans un acte par lequel il acquiert, en communauté avec sa femme, la closerie du Petit-Cocher de Changé. Il est mort en 1676, et sa veuve lui survécut 10 ans[3].

Bibliographie

On connait deux ouvrages assez volumineux et plusieurs brochures sortis des presses du premier Ambroise :

  • L'interprète de la nature ou la science physique tirée d'Aristote et de Saint Thomas et de l'expérience, divisée en 8 livres, par François Silatan. À Laval par Jean Ambroise, imprimeur du roi et de Monseigneur le duc de la Trémoille. 1655. Avec privilège de sa majesté. in-4 de 3 feuillets non paginés pour la dédicace à Haut et puissant seigneur Messire Hubert de Champagne, etc., et l'avis du lecteur, 499 p., une page d'errata, quatre feuillets de table, et une page pour l'approbation des deux docteurs[4] ;
  • Le sanctoral où sont contenus les offices propres de plusieurs festes particulières, saints et saintes ; tant du diocèse du Mans que de l'ordre de Saint-Benoist, selon la forme du Bréviaire romain  ; disposé à l'usage des religieuses bénédictines de Sainte-Scholastique de la Ville de Laval, et autres communautés de filles de mesme ordre et diocèse, qui ont toujours conservé ledit bréviaire. Le tout prit et transcript du bréviaire bénédictin et de celuy du diocèse du Mans ou de divers autres offices divins permis et receus par l'église. À Laval, par Jean Ambroise, imprimeur ordinaire du Roy et de Monseigneur le Duc de la Trémoille, 1664[5] ;
  • Edit du roy, portant pouvoir aux Communautéz de rentrer dans leurs usages, avec défenses de saisir les bestiaux. Donné à Saint-Germain-en-Laye, au mois d'avril 1667. Vérifié en Parlement le 20 sudit mois. À Laval par Jean Ambroise, imprimeur du roi et de Monseigneur le duc de la Trémoille. 1667[6], in-4, 8 p. ;
  • Prières ordonnées par M. le grand vicaire de Monseigneur l'evesque du Mans, pour le Jubilé de Notre Saint-Père le pape Clément IX. Laval, Jean Ambroise, 1669[7] ;
  • Prières ordonnées par Monseigneur l'évêque du Mans, pour dire aux églises, où sont les stations du Jubilé, Laval, Jean Ambroise, 1677[8] ;
  • Pratiques dévôtes et forts utiles à l'honneur de la Très Sainte Vierge. À l'imitation de ses voyages aux Saints Lieux durant sa vie, et nommément avec son bienheureux trépas., Laval, Jean Ambroise, imprimeur du roi et de Monseigneur le duc de la Trémoille. 1677. in-8, de 96 p. avec en-têtes, culs-de-lampe et lettrines[9].

Notes et références

  1. Acte de décès à Laval (paroisse de la Trinité), vue 337/359.
  2. L'acte original très laconique, extrait des registres paroissiaux de Siant-Benoît, porte Le dixseptiesme janvier (1689) Jehan Ambroise, du Grand-Saint-Pierre, a espousé Marie Péguineau, de Saint-Benoist ; présents : Louis Péguneau et Pierre Bachelot..
  3. Les enfants qu'ils laissaient et partagèrent leur succession étaient : Sébastienne Ambroise, femme de Jan Berthet, marchand-libraire ; Jean Ambroise, marchand imprimeur ; Ambroise Ambroise, chirurgien ; Claude Ambroise, fille majeure ; Michel Ambroise, qui lui aussi, exerça le métier paternel puis devint religieux de Saint François, et qui venait de faire profession chez les Capucins, lors du partage de 1687. Sa pat échut à ses deux sœurs Sébastienne et Claude. Outre le Petit-Cocher, la closerie de la Gendrie appartenait dès lors à ses héritiers. (L.M.F. Guiller, Recherches sur Changé, p. 314-315.
  4. L'ouvrage est imprimé avec manchettes sur les marges extérieures, des en-têtes, des lettrines, filets et culs-de-lampe ornementés. Il faut remarquer d'un point de vue bibliographique, que l'imprimeur a dû tirer le titre avec la première feuille et le dater de 1655, mais que l'ouvrage n'a été achevé d'imprimer qu'en 1656. Car l'une des 2 approbations de docteurs est du 5 juillet de cette année.
  5. Bibliothèque de Vitré, et de M. E. Queruau-Lamerie.
  6. Vignette représentant le double écusson de France et de Navarre, avec la couronne royale, les deux colliers d'ordre, et soutenu par deux génies
  7. Archives départementales de la Mayenne.
  8. Archives départementales de la Mayenne.
  9. Ce dernier opuscule est plus probablement une impression de Jean Ambroise, son fils. Le seul exemplaire connu de l'abbé Angot appartenait à M. l'abbé Eudes, vicaire à l'église Saint-Vénérand de Laval.

Source

  • Abbé Angot, « Histoire de l'imprimerie à Laval jusqu'en 1789 », Laval, imprimerie L. Moreau, 1892, extrait du Bulletin historique et archéologique de la Mayenne, 2e série, t. 6, 1893. [1]