Marina Tabassum
Naissance | |
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Nom dans la langue maternelle |
মেরিনা তাবাসসুম |
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Marina Tabassum (née en 1968), est une architecte bangladaise[1], fondatrice du cabinet Marina Tabassum Architects.
Jeunesse et formation
[modifier | modifier le code]Marina Tabassum naît dans une famille indienne émigrée à Dacca, au Bangladesh, lors de la Partition des Indes en 1947. Elle fréquente le Holy Cross Girls' High School et sort diplômée d'architecture de l'Université d'ingénierie et de technologie du Bangladesh en 1994[2].
Carrière
[modifier | modifier le code]En 1995, Marina Tabassum fonde, avec Kashef Chowdhury, URBANA, un cabinet d'architecture basé à Dacca, au Bangladesh[3]. Le cabinet conçoit un certain nombre de projets pendant environ dix ans.
En 2005, Marina Tabassum créé son propre cabinet, Marina Tabassum Architects, dont elle est la principale architecte[4].
Depuis 2005, Marina Tabassum est professeure invitée à la BRAC University[5] et donne des cours sur l’architecture contemporaine en Asie du Sud. Elle dirige également des studios de premier cycle à l'University of Asia Pacific et fait des conférences dans plusieurs autres établissements d'enseignement. Elle est aussi directrice du programme académique du Bengal Institute for Architecture, Landscapes and Settlements depuis 2015[6].
Marina Tabassum est l’architecte de la mosquée Bait Ur Rouf à Dacca, achevée en 2012[7],[8]. En 2016, elle remporte le prix Aga Khan d'architecture pour la conception de l'édifice[9]. Elle explique avoir surélevé la construction et employé des matériaux locaux, comme le teck et la brique rouge, permettant de laisser passer l'air et de créer une ventilation à moindre coût[10].
Récompenses
[modifier | modifier le code]- 1997 : Premier prix d'architecture pour le monument Swadhinata Stambha et pour le musée de Libération de la guerre, par le Premier ministre du Bangladesh, Sheikh Hasina
- 2001 : Élue architecte de l'année par le vice-président indien Bhairon Singh Shekhawat
- 2004 : Finaliste du Prix Aga Khan pour A5, un appartement dans un pavillon[8]
- 2005 : Lauréate du prix Ananya Shirshwa Dash[11]
- 2006 : Deuxième finaliste du concours d'architecture de Nishorgo[12]
- 2016 : Lauréate du Prix Aga Khan d'architecture[13]
- 2018 : Lauréate du Jameel Prize[14]
Œuvres
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Marina Tabassum » (voir la liste des auteurs).
- « Le Courrier de l'Architecte | Marina Tabassum, une architecte à Dacca », sur www.lecourrierdelarchitecte.com (consulté le )
- (en-US) « Architecture of Impermanence with Marina Tabassum », sur BEAT (consulté le )
- Hockin, Rowena, « Marina Tabassum: Ideas over gender », Architecture AU, (consulté le )
- (en) « 'New styles of Architecture, a change of heart' », sur The Daily Star, (consulté le )
- (en) Pamela Buxton, « Beyond a building », sur www.ribaj.com (consulté le )
- (en) « Marina Tabassum », sur Bengal Institute (consulté le )
- « LA PHOTO. Bangladesh : une mosquée construite par une femme fait sensation », sur Franceinfo, (consulté le )
- Karim, Naimul, « Marina Tabassum: An architect in search of roots », The Daily Star, (consulté le )
- (en) « Bangladeshi mosque architect smashes glass ceiling », sur The Daily Star, (consulté le )
- « How architects are designing buildings for Bangladesh’s tropical monsoon climate », The Economist, (ISSN 0013-0613, lire en ligne, consulté le )
- « Nouveau talent : Marina Tabassum, penser local », sur Connaissance des Arts, (consulté le )
- « The Daily Star Web Edition Vol. 5 Num 784 », sur archive.thedailystar.net (consulté le )
- « Prix Aga Khan pour l’architecture 2016 | Archiscopie », sur www.archiscopie.fr (consulté le )
- (en) « Marina Tabassum becomes first architect to win Jameel Prize for mosque in Bangladesh », sur Middle East Architect (consulté le )