Aller au contenu

En tombereau

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est la version actuelle de cette page, en date du 24 mars 2022 à 16:12 et modifiée en dernier par Loreened (discuter | contributions). L'URL présente est un lien permanent vers cette version.
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

En tombereau
Image illustrative de l’article En tombereau
Illustration de la nouvelle par Aleksandrs Apsītis (vers 1903).
Publication
Auteur Anton Tchekhov
Titre d'origine
Na podvode
Langue Russe
Parution , dans
Les Nouvelles russes no 352
Nouvelle précédente/suivante

En tombereau est une nouvelle d’Anton Tchekhov (en russe : Na podvode).

En tombereau est initialement publiée dans la revue russe Les Nouvelles russes, numéro 352, du [1]. Aussi traduit en français sous le titre En chariot[2].

Maria Vassilièvna revient de la ville dans le tombereau du vieux Sémione. Elle était allée chercher son traitement d’institutrice et faire des emplettes. Cela fait treize ans qu’elle fait le trajet. Elle se remémore ces treize années : la mort de ses parents à Moscou, ses difficultés avec l’autorité administrative de l’école, le Zemstvo, la solitude, car elle n’est pas mariée.

Ils sont dépassés par la calèche de Khanov, riche veuf, la quarantaine, alcoolique à qui elle trouve du charme. Puis c’est la halte au cabaret : l’ivresse des rouliers, la traversée de la rivière, ses emplettes mouillées.

Arrivée à la gare de Viazovié, elle est frappée par la ressemblance d’une voyageuse avec sa mère. Elle se remémore son enfance heureuse à Moscou. Ces treize années ont été un rêve. Elle se réveille. Son avenir sera-t-il avec Khanov ?

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. En tombereau, notes page 1024, tome III des Œuvres d’Anton Tchékhov, traduit par Édouard Parayre, révision de Lily Dennis, éditions Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1971 (ISBN 2 07 0106 28 4)
  2. Voir Françoise Darnal-Lesné, Dictionnaire Tchekhov, Paris, L'Harmattan, , 322 p. (ISBN 978-2-296-11343-5), p. 49
  • « Personne ne l’aimait, sa vie s’écoulait dans l’ennui, sans tendresse, sans amitié, sans relations intéressantes… Elle s’était faite institutrice par nécessité, sans nulle vocation. »

Édition française

[modifier | modifier le code]