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Coup d'État de 1967 au Togo

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Le coup d'Etat Togolais de 1967 était un coup d'Etat militaire, sans effusion de sang, qui a eu lieu au Togo le 13 janvier 1967[1]. Le chef du coup d'État, le lieutenant-colonel Étienne Eyadéma (futur général Gnassingbé Eyadéma) a évincé le deuxième président du Togo, Nicolas Grunitzky, qu'il a aidé à accéder au pouvoir après le coup d'État de 1963.

Après le coup d'État, les partis politiques ont été interdits et tous les processus constitutionnels ont été suspendus. Le colonel Kléber Dadjo a été nommé président par intérim du Togo (en qualité de président du Comité de réconciliation nationale), poste qu'il occupera jusqu'au 14 avril 1967, date à laquelle Eyadéma assumera la présidence[1].

Eyadéma a continué à gouverner le pays jusqu'à sa mort le 5 février 2005[2],[3].

Références

  1. a et b « Coups in Togo », globalsecurity.org (consulté le )
  2. « Gnassingbé Eyadéma, 69, Togo Ruler, Dies », The New York Times, (consulté le )
  3. « Togolese president Eyadema dies », BBC, (consulté le )

Bibliographie

  • Patrick F.A. Wurster, Encyclopedia of African History, Taylor & Francis Group, , 1566–1568 p. (ISBN 1135456704), « Togo: Eyadema, Gnassingbe, Life and Era of President of Togo »
  • David Oladipupo Kuranga, The Power of Interdependence: Lessons from Africa, Palgrave Macmillan, (ISBN 978-1-137-01993-6, lire en ligne)