Olivier Langevin
Olivier Langevin est un guitariste, chanteur et compositeur québécois, meneur de la formation Galaxie. Il est également arrangeur et réalisateur d'albums, notamment pour Mara Tremblay et Vincent Vallières[1],[2],[3],[4],[5].
Biographie
[modifier | modifier le code]Il commence par jouer du piano puis se met à la guitare à l'âge de 13 ans[5]. Il est souvent cité comme étant l'un des meilleurs guitaristes du Québec[3],[5]. Son idole de jeunesse était Jimi Hendrix. Il vient à Montréal à l'âge de 16 ans et passe une année au Cégep de Saint-Laurent. Il passe ensuite de la théorie à la pratique en accompagnant Fred Fortin en tournée[5]. En 1998, il fait partie du groupe Gros Mené de Fred Fortin[6]. En 1999, il compose avec Fred Fortin l'album Tue ce drum Pierre Bouchard pour le groupe Gros Mené, et joue également de la guitare[7],[8]. Le résultat est un rock « sale et abrasif »[8].
En 1999[9], il co-réalise le premier album de Mara Tremblay et se découvre alors une passion pour la réalisation. Il déclare à ce propos : « Le réalisateur aide l'artiste pris dans ses chansons à prendre du recul avec un angle plus général. Souvent, nous ne sommes pas les meilleurs juges pour nous-mêmes. » Pour les albums suivants de Mara Tremblay, il expérimente différentes approches de la réalisation. Il se définit lui-même comme étant un réalisateur « plus axé sur l'ambiance et sur les arrangements » alors que d'autres peuvent être « plus ingénieurs »[5]. Il réalise des albums du groupe rock Les Dales Hawerchuk, et participe également en jouant de la guitare[6],[10],[11],[12].
Il fonde le groupe Galaxie 500[5], qui changera de nom ensuite, un groupe de Boston portant le même nom ayant envoyé une mise en demeure en 2005[3],[5]. Avec Galaxie, il fait un rock qualifié de « pesant » par La Presse.ca, qui situe le groupe dans le « mur de son du Lac-Saint-Jean », un rock « sale » également représenté par Fred Fortin[5], mentor et ami d'Olivier Langevin qu'il a rencontré quand il avait 16 ans[6]. Dans Galaxie, Olivier Langevin est à la fois chanteur et guitariste principal[13].
Il réalise également des albums de Vincent Vallières. Il a fait de plus la tournée correspondant à l'album Le Repère tranquille de Vincent Vallières avec lui en 2006[14],[15],[16].
En 2012, il joue avec le groupe Gros Mené sur leur deuxième album, Agnus Dei[8],[17].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Marie-Christine Blais, « Olivier Langevin: dans une galaxie près de chez vous », sur La Presse, (consulté le )
- « Galaxie: du zulu dans le fuzz », sur Le Devoir, (consulté le )
- « Disques - Galaxie après Mara, Fred, Vincent et les autres », sur Le Devoir, (consulté le )
- Olivier Boisvert-Magnen, « Il y a 10 ans : Mara Tremblay – Tu m’intimides », sur Voir.ca, (consulté le )
- Émilie Côté, « Le son du Lac », La Presse, (lire en ligne)
- « Galaxie : du Lac au firmament », sur Paroles & Musique, (consulté le )
- Olivier Boisvert-Magnen, « Il y a 20 ans : Gros Mené – Tue ce drum Pierre Bouchard », sur Voir.ca, (consulté le )
- (en) « Fred Fortin rebranche Gros Méné », sur HuffPost, (consulté le )
- « «Le chihuahua», la bibitte étrange de Mara Tremblay », sur Le Devoir, (consulté le )
- « Voici la contre-attaque », sur Le Devoir, (consulté le )
- « Les Dales Hawerchuk: du cœur au ventre », sur La Presse, (consulté le )
- « Le retour au jeu des Dales Hawerchuk », sur Le Devoir, (consulté le )
- « Le diable donne le beat », sur La Tribune, (consulté le )
- « Disques - Galaxie après Mara, Fred, Vincent et les autres », sur Le Devoir, (consulté le )
- Olivier Robillard-Laveaux, « Vincent Vallières : La sérénité de l’engagement », sur Voir.ca, (consulté le )
- « Les repères pas si tranquilles de Vallières », sur Le Devoir, (consulté le )
- « Gros Mené, appât rock », sur RFI Musique, (consulté le )